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Plateforme ouverte du patrimoine

Hôtel de Cacqueray

Désignation

Dénomination de l'édifice

Hôtel

Appellation d'usage

Hôtel de Cacqueray

Titre courant

Hôtel de Cacqueray

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Angers ; 53 rue Toussaint

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Angers intra-muros

Canton

Angers Centre

Lieu-dit

Centre-ville (quartier)

Adresse de l'édifice

Toussaint (rue) 53

Références cadastrales

1840 J 581 ; 1980 DH 427 ; 1999 DH 427

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Cour ; jardin ; communs ; logement

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 19e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Cacqueray Frédéric-Joseph (commanditaire)

Description historique

L'hôtel est construit vers 1840 pour Frédéric-Joseph de Cacqueray, militaire et homme politique royaliste, maire de La Jumellière pendant vingt ans, député de Beaupréau de 1828 à 1830, traducteur de littérature poétique anglaise. Mais l'hôtel quitte la famille peu après la mort de son commanditaire en 1845. Il passe successivement à un menuisier, à un fabricant de billards, puis à un entrepreneur. En 1870, il redevient brièvement la propriété de la famille de Cacqueray : Anatole de Cacqueray, fils de Frédéric-Joseph, fait réaliser à cette date une estimation de l'hôtel par les architectes Charles Chesneau et Ernest Dainville, document de base pour la connaissance des dispositions initiales de l'édifice. Mais Anatole décède l'année suivante et, peu après (selon les annuaires départementaux) , l'hôtel de Cacqueray est occupé par différentes institutions religieuses : pension des Ursulines de Chavagnes en 1890, externat de Belle-Fontaine en 1901, sociétés de Notre-Dame-des-Champs, de Saint-François-Régis et de Saint-Vincent-de-Paul en 1911, ces deux dernières toujours présentes en 1943 ; à cette date y est aussi établi le Comité départemental d'aide aux prisonniers de guerre. L'édifice garde cette fonction jusque dans les années 1960 avant de devenir l'actuel siège d'une agence d'architecture. Le bâtiment de communs de droite dans la cour antérieure, qui comportait à l'origine fosse à fumier, grande remise pavée, sellerie et chambres, est détruit dans les années 1970. Le corps de communs sur rue formant également porche et celui de gauche sur la cour, qui accueillaient écuries, selleries et logements de domestiques, subsistent toujours.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Schiste ; moellon ; enduit ; tuffeau ; moyen appareil ; appareil mixte

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés ; comble à surcroît

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; appentis ; croupe ; pignon couvert ; noue

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente, suspendu

Commentaire descriptif de l'édifice

Hôtel entre cour et jardin, avec communs existants ou disparus en front de rue et de part et d'autre de la cour d'entrée, le tout formant une composition ordonnée (malgré la contrainte de la présence d'une demeure du 18e siècle dans l'angle antérieur gauche de la parcelle). L'édifice proprement dit, de plan massé, en moellon de schiste enduit, est à rez-de-chaussée surélevé, deux étages carrés et niveau d'entablement sous une couverture en pavillon à faible pente. Les élévations principales sont à travées sans autre axe de symétrie que les perrons pour gagner les portes d'entrée sur cour et sur jardin. L'escalier, accessible depuis le vestibule, est en bois, tournant à jour, suspendu, avec rampe de fonte. Les communs, en schiste enduit, sont à rez-de-chaussée et étage entresolé, sous des couvertures à toits à longs pans ou en appentis.

Commentaires d'usage régional

Hôtel à cour antérieure (type A).

Protection et label

Eléments remarquables dans l'édifice

Élévation

Observations concernant la protection de l'édifice

Ultime exemple d'hôtel néo-classique entre cour et jardin, dans la tradition aristocratique de l'Ancien Régime. Sa masse cubique, ses élévations répétitives et sévères, avec un subtil étagement des niveaux dont le dernier en entablement, en font un édifice particulièrement monumental et unique à Angers.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1990

Date de rédaction de la notice

1991

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Letellier-d'Espinose Dominique ; Biguet Olivier

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70

Vue de situation.
Vue de situation.
© Région Pays de la Loire - Inventaire général, ADAGP
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