Cité ouvrière
Cité de Baugé ; Cité des Mines
Cité ouvrière dite cité de Baugé ou cité des Mines
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Segré ; rue des Bruyères ; rue des Fougères ; rue des Lauriers ; rue des Lierres ; rue des Ronceray
Pays Segréen
Segré
Bruyères (rue des) ; Fougères (rue des) ; Lauriers (rue des) ; Lierres (rue des) ; Ronceray (rue des)
1987 AC 57 à 68, 79 à 144, 147 à 186, 332 à 421
En ville
Stade ; jardins ouvriers
Mine de fer de la Société des mines de fer de Segré, concession de l'Oudon
IA49001368
1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
1924 ; 1926 ; 1928
Daté par source
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Les premières habitations ont été construites au cours du 1er quart du 20e siècle (1910-1915) afin de loger les ouvriers qui travaillaient notamment sur le site d'extraction de l'Oudon. La cité s'est ensuite développée au cours de trois campagnes de constructions successives réalisées en 1924, 1926 et 1928. En ce qui concerne les premiers groupes de maisons, plusieurs projets ont été proposés (Girard, entrepreneur à Angers) ; il semble toutefois que le modèle adopté soit celui présenté par les architectes nantais Ménard et Lemot. Les constructions suivantes sont probablement dues à l'entrepreneur d'Angers, Laboureau, et à son successeur Brochard. Après la fermeture du Carreau de l'Oudon en 1934, les ouvriers occupant la cité travaillent sur les autres sites de la Société des mines de fer à Nyoiseau ou Noyant-la-Gravoyère.
Béton ; parpaing de béton ; granite ; crépi
Ardoise
Ensemble concerté ; jardin régulier
Rez-de-chaussée surélevé ; étage en surcroît
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; pignon couvert
Implantée au nord-est de Segré, en bordure du plateau dominant l'Oudon, la cité ouvrière occupe un vaste terrain en légère déclivité ; elle disposait dans les années trente de 128 logements. Des bornes-fontaines, alimentées par un château d'eau aujourd'hui disparu, étaient disponibles à certains croisements d'îlots. Au sud et à l'ouest, on trouve encore les jardins ouvriers correspondant à chacune des unités d'habitation. Le stade de football est aménagé au sud de cet ensemble. Occupant sept îlots, au centre de l'actuelle cité, les premières maisons se présentent dans chaque îlots sous la forme de deux groupes de quatre unités d'habitation disposant chacune d'un jardin. Chaque maison est en rez-de-chaussée surélevé, flanquée latéralement d'une remise ou de latrines ; le tout couvert par des toitures à longs pans débordants. Le traitement en bossage, au niveau inférieur de l'élévation, et l'utilisation alternée de pierres de taille et de briques pour l'encadrement des baies, apportent une modeste note décorative. De part et d'autre de ce premier ensemble, les sept nouveaux îlots (2 à l'ouest, 5 à l'est) proposent des maisons à double unités d'habitation, disposant chacune d'un jardin occupant la partie orientale d'une parcelle longue et étroite où l'on trouve de petites constructions à usage de latrines ou de remises. En élévation, seuls les bacs de fleurs en appui de fenêtres rythment les façades. A l'intérieur, ces maisons comportent une salle à manger et une cuisine au rez-de-chaussée, trois chambres à l'étage de comble en surcroît. Dans les îlots les plus récents, la plupart des habitations des ont été restaurées, certaines ont été remaniées, transformant ou agrandissant les anciennes remises.
Restauré ; remanié
À signaler
Marquant fortement le paysage de la ville de Segré, depuis la rive sud de l'Oudon, la cité ouvrière des Mines est l'une des plus importante cité ouvrière du Segréen.
Propriété privée
Fermé au public
1999
© Inventaire général
1999
Pelloquet Thierry
Sous-dossier
Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70