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château

Inventaire

château

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; La Jaille-Yvon ; Loncheray (le)

Pays Segréen

Lion-d'Angers (Le)

Loncheray (le)

1809 B4 853 à 856 ; 1946 B4 546, 547, 557 à 567, 636, 637, 812, 820 à 822

isolé

chapelle ; bûcher ; écurie ; logement ; jardin d'agrément ; jardin potager ; parc ; orangerie ; étang ; allée ; douves

15e siècle ; 18e siècle ; 3e quart 19e siècle

16e siècle

Le château du Loncheray (ou l'Oucheraie ou l'Oncheraie) est le siège d'un fief mentionné dès 1322 (à Robert de Loncheray) ; en 1847 le domaine passe dans la famille de Messay à l'origine de sa reconstruction. Le château a été presque entièrement repris dans un style néo gothique peu avant 1876, sur la plate-forme d'origine entourée des douves anciennes. Il subsiste cependant certains éléments anciens, tous remaniés au 19e siècle ; à l'angle sud-ouest du logis une chapelle de la fin du 15e siècle ou du début du 16e siècle, à l'arrière deux petites tours et à l'angle sud-est une tour isolée, toutes trois peut-être en partie du 16e siècle. Une belle porte en bois sculptée du 16e siècle a été réutilisée à l'entrée actuelle de la chapelle. Les dépendances datent en partie du 18e siècle (écurie et logement) , mais ont été reprises au 19e siècle et complétées par d'autres édifices (bûcher, orangerie). Le parc, très vaste, est postérieur à 1809 (cadastre napoléonien) , mais englobe un étang rectangulaire qui existait déjà en 1809. Les deux jardins ont été créés à l'ouest du château, devant l'orangerie, après 1809 ; le jardin précédant se situait à l'est du château.

grès ; tufeau ; moellon ; pierre de taille ; enduit

ardoise

1 vaisseau ; en rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage de comble ; comble à surcroît

voûte d'ogives

élévation ordonnancée

terrasse ; toit à longs pans ; toit en pavillon ; toit en carène ; croupe ; croupe ronde ; toit polygonal ; pignon couvert

escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis avec jour, en charpente

massif d'arbres ; groupe d'arbres ; arbre isolé ; clairière ornementale ; pelouse

Le château élevé sur une plate forme rectangulaire entourée de douves vives présente une élévation composée d'un étage carré et d'un étage de comble, et de six travées ordonnancées sommées de lucarnes à gâbles et fleurons. Une tour polygonale en pierre de taille de tuffeau, coiffée d'une toiture polygonale, occupe le centre de la façade principale, et abrite un escalier en bois. Elle comporte en partie haute une succession de gâbles néo gothiques au dessus des baies alternant avec des pinacles à colonnettes qui servent d'amortissements aux contreforts situés sur les angles. La chapelle se développe au sud-ouest ; couverte d'une croupe ronde, elle conserve une voûte d'ogives d'origine, et se prolonge vers l'est par un vestibule formant terrasse. La tour isolée, au sud-est, est couverte en pavillon, et décorée d'originaux faux mâchicoulis à colonnettes. Une porte surmontée d'une accolade amortie en fleuron donne accès à cette tour. A l'ouest, deux jardins clos de murs (agrément et potager) surplombent un peu le château, avec plus à l'ouest une orangerie, ouverte sur le jardin potager. Cet édifice présente trois larges baies cintrées en tuffeau, avec de petits jours au niveau du surcroit, la partie centrale étant surmontée d'un fronton triangulaire. Plus loin, vers le sud ouest, se trouve un long édifice en rez-de-chaussée et étage de comble, en grès enduit. Il abrite une écurie et un logement, et comprend de rares pignons cintrés. Un bûcher est visible à l'ouest. Le ru qui alimente les douves émerge vers le nord-est et sert de déversoir ; il s'écoule jusqu'à un étang rectangulaire.

menuiserie ; sculpture

scène, homme, femme, chapelet, lance ; armoiries

La porte en bois sculptée de la chapelle représente une scène non identifiée : un personnage tenant une lance, vêtu d'habits raffinés sous un manteau drapé et coiffé d'une riche toque à plumet entraîne avec lui un petit personnage féminin voilé, qui tient à la main un chapelet. La scène semble se passer à l'entrée d'une ville ou d'un château. Les armoiries sculptées sur la tour centrale du château seraient celles des familles de Messay et Surcouf.

bon état

2001

à signaler

porte ; tour ; parc

L'intérêt de ce château réside dans l'original décor néo gothique de la tour principale, la présence d'une belle porte sculptée et figurée du 16e siècle, et d'un vaste parc pourvu d'un étang.

propriété privée

dossier individuel

2001

© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Conseil général de Maine-et-Loire - Service de l'Inventaire du patrimoine

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