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Plateforme ouverte du patrimoine

Aumônerie Saint-Jean, hôpital Saint-Joseph

Désignation

Dénomination de l'édifice

Aumônerie ; hôpital

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Jean ; Saint-Joseph

Titre courant

Aumônerie Saint-Jean, hôpital Saint-Joseph

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Candé ; 2, 4 route d'Angers

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Candé

Adresse de l'édifice

Angers (route d') 2, 4

Références cadastrales

1977 A3 479, 1503

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Cour ; chapelle ; parties agricoles ; salle d'asile ; école primaire

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

12e siècle ; 15e siècle ; 18e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 4e quart 20e siècle

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

L'aumônerie Saint-Jean fut fondée dès la fin du 12e siècle ; le gros-oeuvre de la chapelle paraît dater de cette époque. Elle était aussi dénommée maladrerie, puiqu'elle avait été construite en dehors de la ville pour pouvoir accueillir des lépreux. Le logis de l'aumônerie et sa tour d'escalier, furent édifiés au 15e siècle. Le bâtiment qui relie le logis à la chapelle paraît dater du 18e siècle, mais de nombreuses dénaturations empêchent toute analyse sérieuse. Il a peut-être abrité des salles pour les malades ? En 1773, l'aumônerie fut réunie à l'hôpital Saint-Joseph qui avait été établi dans la ville de Candé. Au cours du 2e quart du 19e siècle, cet hôpital étant devenu trop exigü, fut transféré dans les locaux de l'aumônerie, qui pris désormais le nom d'Hôpital Saint-Joseph. De 1843 à 1846, un nouveau bâtiment hospitalier, financé par le curé Baugé, fut élevé selon les plans dressés en 1842 par l'architecte angevin Ferdinand Lachèse. À l'ouest des bâtiments primitifs de l'aumônerie existaient des étables qui figurent sur le cadastre de 1836. En 1866, grâce aux dons de la famille Robert Jallot, une salle d'asile et une école primaire de filles (architecte Pierre-Louis Perron) sont construites sur la cour, entre les étables et le logis ; ces bâtiments furent détruits au 20e siècle. De part et d'autre du bâtiment achevé en 1846, deux pavillons sont ajoutés en 1959, sur les plans de l'architecte Roger Rémy ; le tout est détruit est 1992 pour faire place à un nouvel hôpital et maison de retraite.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Schiste ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier hors-oeuvre ; escalier en vis sans jour ; en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

L'orientation de la chapelle a été inversée ; actuellement, une porte d'entrée est percée dans le pignon est, et l'autel-retable est appuyé au mur ouest.

État de conservation (normalisé)

Restauré

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Date de rédaction de la notice

1999

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Cussonneau Christian

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel