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cité ouvrière de Charmont

Cité de Charmont

Inventaire

cité ouvrière

Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Nyoiseau ; allée des champs ; rue des capucines ; rue Saint-Benoit ; rue des Roses ; rue Saint-Vincent ; rue du domaine ; Charmont

Pays Segréen

Segré

Charmont

champs (allée des) ; capucines (rue des) ; Saint-Benoit (rue) ; Roses (rue des) ; Saint-Vincent (rue) ; domaine (rue du)

1965 A1 171, 172, 174, 175, 178, 179, 182, 183, 197 à 203, 214 à 216, 225, 226 à 237, 416 à 421, 423 à 434, 436 à 453

isolé

jardins ouvriers

mine de fer de la Société des Mines de fer de Segré, concession de la Ferrière, dite mine de Charmont

1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle

Le Bot Emile (architecte) ; Ménard Ferdinand (architecte)

attribution par source

A partir de 1908 (date de mise en exploitation de la mine de Charmont) et à l'est de l'actuelle cité, on été élevées douze logements ouvriers et deux maisons pour le personnel d'encadrement (rue Saint-Vincent et rue des roses). Au cours des années 1912-1915 la cité est agrandie : quatorze nouveaux logements et trois autres habitations pour l'encadrement sont élevées à l'ouest des premières constructions (rue saint-Benoit, rue des capucines). Ce deuxième groupe de logements ouvriers suit les modèles projetés par les architectes nantais Emile Le Bot et Ferdinand Ménard.

schiste ; moellon ; granite ; béton ; parpaing de béton ; crépi

ardoise

ensemble concerté

en rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage en surcroît

élévation ordonnancée

toit à longs pans ; pignon couvert

Cité ouvrière liée au puits d'extraction de Charmont (concession de la Ferrière). Répartis en sept îlots, les logements sont divisés en quatre unités d'habitation disposant chacune d'un jardin : on compte ainsi cinquante six logements ouvriers. Les habitations les plus anciennes sont construites en moellons de schiste ; les baies sont encadrées par des chaînages de briques et couvertes par des linteaux métalliques ornés de rivets à fleurs. Le gros oeuvre des constructions les plus récentes sans doute en parpaings de béton est recouvert d'un crépi parfois moucheté ; la pierre de taille de granit, traitée en bossage, est utilisée en second oeuvre au niveau inférieur des élévations. Tous ces logements sont en rez-de-chaussée et flanqués latéralement d'un appentis abritant une remise et des latrines. Réservée à l'encadrement, la maison double située au nord est divisée en quatre unités d'habitation comprenant un étage carré et un étage de comble en surcroît ; en outre chacune dispose d'un jardin. A l'instar des premiers logements, cette maison-double est construite en moellon de schiste la brique est utilisée en second oeuvre afin de souligner l'encadrement des baies. Trois autres maisons, les unes avec un étage carré, les autres avec étage de comble en surcroît seront élevées ultérieurement à l'ouest de la cité.

2000

Ancienneté de certaines maisons ouvrières.

propriété privée

sous-dossier

2001

© Inventaire général

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