Château
Château d'Angrie
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Angrie ; rue du Haut-Village
Candé
Haut-Village (rue du)
1953 E1 69, 115 à 118, 120, 122, 124 à 126, 671, 677
En village
Cour ; basse-cour ; douves ; communs ; ferme ; conciergerie ; parc
2e quart 19e siècle
Attribution par travaux historiques
La seigneurie d'Angrie est mentionnée au 12e siècle et relevait féodalement de Candé. Le château établi à l'est du village avait été modernisé au 16e siècle par la famille d'Andigné. Il passe ensuite aux mains de la famille Turpin de Crissé. Ce sont Elisabeth-Louise Turpin de Crissé et Charles-Louis-Arthur d'Adhémar, comte de Lostanges, qui font reconstruire le château de 1845 à 1849, par l'architecte René Hodé. La décoration peinte des quatre pièces principales du rez-de-chaussée est confiée au peintre parisien Achille Léger-Larbouilhat. Le logis de la ferme est reconstruit en 1867 (porte la date, Chevillard, maçon). Des travaux effectué vers 1990 ont fait disparaître les faux créneaux qui décoraient la partie supérieure des tours et les deux édicules encadrant le pinacle au sommet de la travée centrale de la façade sud. À la fin du 19e siècle, au moins dix fermes appartenaient au domaine, toutes groupées autour du château et du village, dont celles de la Charmille, construite en 1896, le Bois, construite en 1873, la Ricaudière, Pallage, la Rochette, la Pinaudais, la Prévôté, la Dauderie, la Basse-Cour.
Schiste ; moellon ; enduit ; tufeau ; pierre de taille
Ardoise
Sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; toit conique ; toit en pavillon ; croupe ; pignon couvert
Le parc du château d'Angrie s'ouvre à l'ouest par une porterie située sur la rue du Haut-village. Le logis, disposé sur le terre-plein de l'ancien château entouré de douves, présente sa façade principale au sud. À l'est se trouvent les communs suivis d'une basse-cour bordée au sud par les bâtiments de la ferme. Le logis construit par René Hodé est constitué d'un bâtiment rectangulaire cantonné de quatre tours circulaires. Le gros- oeuvre des longs murs est en moellons de schiste enduit tandis que la travée centrale de chaque façade et les tours sont en tufeau de taille. Du côté sud, on accède au rez-de-chaussée surélevé par un escalier extérieur à deux volées en fer-à-cheval. Si par sa forme rectangulaire et son toit à croupes, ce logis se rattache nettement à la tradition néoclassique, ses tours, ses fenêtres décorées de larmiers, ses faux mâchicoulis et ses faux créneaux, démolis depuis quelques années, sont les éléments caractéristiques du style néogothique angevin inauguré ici par René Hodé et que l'on retrouvera quelques années plus tard aux châteaux de Chanzeau ou de Challain-la-Potherie. Les communs disposés à l'est du logis, quand à eux, sont entièrement néoclassiques et présentent des éléments décoratifs (corniche, arcs des baies) mettant en oeuvre la brique et le tufeau de taille. On retrouve ce parti à la façade du logis de la ferme, reconstruit en 1867 (porte la date). Cette dernière comprend une charretterie, des étables à vaches et une porcherie. Dans la partie nord du parc se trouve l'ancienne croix du cimetière d'Angrie (étudiée).
2008/01/22 : inscrit MH
Propriété privée
2001
© Inventaire général
2002
Cussonneau Christian
Dossier avec sous-dossier