Château
Château
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire (49) ; Grez-Neuville
Pays Segréen
Lion-d'Angers (Le)
Grandière (la)
1812 C6 1171, 1172 ; 1962 C6 575, 576
Isolé
Douves ; jardin potager ; ouvrage d'entrée ; allée
15e siècle ; 16e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
La Grandière (commanditaire)
Le château de la Grandière, reconstruit au 18e siècle, occupe sans doute l'emplacement du manoir fortifié de la Giraudière, dont il reste les douves entourant le terre-plein et le châtelet d'entrée. Le nom de la Grandière est attesté dès le 13e siècle. On retrouve ce nom pour plusieurs constructions successives dans les environs de Grez-Neuville : un antique château se trouvait autrefois dans le bois de la Grandière, à côté de la ferme de la Folie (actuellement dans la commune de Pruillé) , un château et une chapelle existaient à l'emplacement de l'actuelle ferme de la Grandière et enfin au milieu du 18e siècle, les La Grandière vinrent habiter la Giraudière à quelques mètres. Dès 1706, la chapelle de la Grandière est transférée à la Giraudière qui prend ensuite le nom de Grandière. Le vieux château de la Giraudière a été détruit en 1787. La construction du nouveau château est interrompue par la Révolution et il ne fut habité qu'au milieu du 19e siècle (en 1811, le château est dit "non encore parachevé" - voir plans pour projet d'achèvement du château, non réalisé) , date à laquelle les intérieurs ont été aménagés. Les plans du 18e siècle conservés (non consultés) ont été dans l'ensemble respectés. Le cadastre ancien permet de noter d'autres modifications intervenues après 1812 : la destruction d'une aile de bâtiment accolée au châtelet d'entrée et celle d'un autre bâtiment à l'ouest du château, remplacé par la maison du garde. Une écurie a été construite à l'est de la plate-forme. Les bâtiments de ferme du château sont construits à partir de 1895 par l'architecte Dubos. Le jardin est aménagé de 1895 à 1910 par A. Killian.
Grès ; schiste ; enduit
Ardoise
En rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble ; en rez-de-chaussée ; comble à surcroît
Toit à longs pans ; croupe ; toit en pavillon ; toit conique ; toit à longs pans brisés ; croupe brisée
Escalier intérieur : escalier en vis
Le château est construit sur un terre-plein de forme trapézoïdale entouré de douves. Exposé nord-sud, de plan rectangulaire et doté d'un avant-corps central, il ouvre au sud sur la cour d'honneur et se compose d'un rez-de-chaussée surélevé, d'un étage carré et d'un étage de comble. La façade est composée de neuf travées : la travée centrale est constituée d'un avant-corps orné d'un bossage continu en pierre de taille de tuffeau et doté de deux baies cintrées. L'horizontalité de la façade est marquée par le bandeau qui souligne le premier étage et par la corniche. Les fenêtres rectangulaires sont encadrées de pierres de taille de tuffeau harpées. Les lucarnes sont dotées de frontons triangulaires. La façade postérieure est également organisée selon neuf travées, la travée centrale se distinguant par un léger ressaut et un fronton triangulaire doté d'un oculus. A l'intérieur, de part et d'autre du vestibule et du grand escalier, sont disposées les pièces de réception, à droite, la salle à manger et la bibliothèque, à gauche deux salons. Les cuisines et cellier sont en sous-sol. Le châtelet d'entrée se compose d'un corps de logis central dont les angles extérieurs sont garnis de tours rondes baignant dans les douves. La porte charretière en plein-cintre est cantonnée de deux contreforts qui, autrefois, servaient de cadre aux rainures du pont-levis ; au rez-de-chaussée, le passage couvert donne accès à la cour d'honneur et aux tours et à la tourelle d'escalier en vis. Au premier étage, une grande salle est dotée d'une cheminée en pierre (non vue). Les façades extérieures ont été modifiées au 18e siècle ; les couvertures des tours avec lanternons datent de cette époque. Au 19e siècle, les ouvertures ont été agrandies et un enduit cache les parements en schiste, autrefois apparents. Les défenses consistaient en meurtrières horizontales à canonnières. Les lucarnes à traverses et meneaux en pierre sont ornées des armes de la famille Grandière (d'azur au lion rampant d'argent, armé, lampassé et couronné d'or) Jourdan (d'argent à la fasce de gueules accompagnée de trois roses de même, deux en chef et une en pointe). Les bâtiments de la ferme (logement, séchoir à tabac, cellier avec pressoir, volaillerie, toits à porcs) présentent des encadrements en brique. Les fermes de la Salle Verte, de la Cheminée et de la Grandière (étudiée) , situées à proximité du château en dépendaient.
Sculpture ; papier peint
Armoiries ; animal
Papier peint avec scènes de chasse (19e) dans le salon du rez-de-chaussée ; armoiries d'azur au lion rampant d'argent, argent, lampassé et couronné d'or (La Grandière) et d'argent à la fasce de gueules accompagnée de trois roses de même, deux en chef et une en pointe (Jourdan).
Bon état ; restauré
1973/12/19 : inscrit MH partiellement
Façades et toitures du château et du châtelet, escalier intérieur avec sa rampe en fer forgé, douves (cad. 1962 C6 575, 576) : inscription par arrêté du 19 décembre 1973
Arrêté
À signaler
Château reconstruit à la fin du 18e siècle et au début du 19e siècle, conservant le châtelet d'entrée de l'ancien château. Plateforme entourée d'eau. Parc et jardin potager.
Propriété privée
Fermé au public
2004
© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Conseil général de Maine-et-Loire - Service de l'Inventaire du patrimoine
2004
Steimer Claire
Dossier avec sous-dossier
Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70