Jardin
De l'hôpital militaire
Jardin de l'hôpital militaire
Normandie ; Manche (50) ; Cherbourg-Octeville ; Abbaye (rue de l') 61
Cherbourg-Octeville
Cherbourg
Abbaye (rue de l') 61
BH 374
En ville
Cour ; jardin botanique ; jardin de plantes médicinales ; jardin potager ; serre
Hôpital de la Marine et de la Guerre, puis centre hospitalier des armées René Lebas, actuellement centre administratif
IA50001349
2e moitié 19e siècle
1865
Daté par source
Attribution par source ; attribution par source
Le plan du jardin de l'hôpital maritime, proposé par l'ingénieur des Ponts et Chaussées Pasquier-Vauvilliers, fut adopté par une dépêche ministérielle du 21 mars 1865. De part et d'autre de l'allée reliant l'entrée de la rue de l'abbaye et le bâtiment d'administration prend place le jardin potager, formé de carrés destinés à la culture vivrière. Il est bordé à l'est par le jardin des pharmaciens et à l'ouest par celui de la communauté des soeurs. Aux abords immédiats des bâtiments hospitaliers se trouvent des jardins d'agrément. Le centre de la cour intérieure est occupé par quatre massifs rectangulaires entourant un bassin. Ce projet ne fut par la suite que légèrement amendé. La dépêche ministérielle du 9 novembre 1868 supprime le bassin placé immédiatement devant l'entrée du bâtiment d'administration et augmente la surface accordée au jardin potager au détriment de l'espace réservé à l'agrément. Les massifs de gazon des cours sont réalisés en premier, entre 1868 et 1871. En 1872, 1548 arbres et arbustes sont commandés. Les travaux sont alors supervisés par l'ingénieur Lestelle. Le jardin potager n'est entièrement défriché qu'en 1876, et en 1877 sa surface est légèrement réduite pour ajouter un jardin botanique. En 1881 on commence l'installation du jardin d'agrément situé au nord du bâtiment d'administration, réservé aux officiers. En 1883 on propose d'ajouter une serre destinée à la production de raisin pour la consommation des patients. L'allée principale est en 1887 bordée de palmiers. Le jardin botanique est remplacé dans les années 1900 par une palmeraie. L'ensemble a depuis été relativement peu modifié, à l'exceptions des aménagements liés aux activités sportives et de l'héliport. Le jardin de la communauté des soeurs a lui parfaitement conservé ses dispositions originelles
Jardin mixte
Jardin de niveau
Arbre isolé ; bocage de jardin ; groupe d'arbres ; massif d'arbres ; parterre de gazon ; pelouse ; pièce de gazon
L'ancien hôpital militaire, bâti sur un terrain d'une surface de 9,8 hectares, est entièrement entouré par son jardin. Ce dernier est divisé en deux parties distinctes. La première s'étend le long de la rue de l'Abbaye et occupe environ les deux tiers de l'espace situé au nord du bâtiment d'administration. De part et d'autre de l'allée principale bordée de palmiers se trouvent de vastes terrains découverts. Ils sont encadrés à l'est par la palmeraie et à l'ouest par un jardin clos. Celui-ci est bordé par un boisement de fond de parc et comprend en son centre une pelouse garnie d'arbres isolés. L'autre partie du jardin, aux abords immédiats des bâtiments, est, elle, irrégulière et couverte : des allées sinueuses y serpentent sous des massifs et des groupes d'arbres. Enfin, la cour centrale est divisée en quatre parterres de gazon réguliers au milieu desquels prennent place des arbres isolés ou des groupes d'arbres.
Bon état
À signaler
Le traitement paysager originel des abords de l'hôpital maritime, dont la création est bien documentée, est dans l'ensemble bien conservé. Complément naturel des bâtiments, il a manifestement été conçu pour contrebalancer leur aspect très austère. Il est aussi un témoin privilégié des théories hygiénistes de l'époque, qui souhaitaient offrir aux malades un environnement agréable, afin de contribuer à leur rétablissement et d'éloigner les épidémies. L'importance accordée au jardin potager et les projets de constructions d'une serre pour la culture du raisin montrent également une certaine volonté d'autarcie.
Propriété publique
2006
(c) Région Normandie - Inventaire général
2006
Faisant Etienne ; Allavena Stéphane
Sous-dossier
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine