Caserne
Rochambeau
Caserne Rochambeau
Normandie ; Manche (50) ; Cherbourg-Octeville ; La Bretonnière (boulevard de)
Cherbourg-Octeville
Cherbourg
La Bretonnière (boulevard de)
2008 BK non-cadastré ; domaine public
En ville
Arsenal
IA50001330
2e quart 19e siècle
4e quart 19e siècle
1843 ; 1900
Daté par source ; daté par source
Attribution par source
La construction de la caserne Rochambeau, du nom d'un officier nommé maréchal de camp en 1761, débute en 1843 conformément aux recommandations délivrées par le Plan général d'ensemble des établissements civils et hydrauliques du Nouvel Arsenal, dressé en 1841 par le directeur des Travaux hydrauliques, Félix-Jean-Baptiste-Joseph Reibell. Réservée, à l'instar de la caserne Proteau, aux régiments d'infanterie de ligne stationnés au port de Cherbourg, elle accueille, à partir de 1894, le premier régiment d'artillerie de marine, trop à l'étroit dans les locaux de la caserne Badens (voir IA50001400). Le quartier fait alors l'objet d'un plan d'agrandissement qui débouche, au sud, sur l'aménagement d'un manège et de deux nouvelles écuries et, au nord, sur la construction d'une nouvelle caserne inaugurée en 1900. Les locaux abritent désormais la compagnies des fusiliers marins, troupe spécialement affectée à la défense du port militaire.
Brique ; calcaire ; pierre de taille ; granite ; pierre de taille
Ardoise
Plan rectangulaire régulier
3 étages carrés
Voûte en berceau
Élévation ordonnancée
Terrasse ; toit à deux pans ; toit à longs pans croupe
Les bâtiments qui composaient au début du siècle dernier le quartier Rochambeau ont tous survécu, excepté les écuries de la cour méridionale. L'ensemble est délimité par un mur de clôture, percé de deux entrées principales du côté de l'ancienne rue Militaire à l'ouest. La première caserne, construite en 1843, occupée désormais par le régiment des fusiliers marins, est un bâtiment voûté à l'épreuve des bombes, doté de deux étages, dont la division entre les niveaux est soulignée par une série de bandeaux. La seconde caserne, construite en brique, est un édifice aux proportions plus imposantes, doté de trois étages, dont l'encadrement des fenêtres et la modénature ont fait l'objet d'une décoration plus soignée. L'ancien manège, transformé aujourd'hui en gymnase, est un bâtiment en forme de nef, pourvu de deux arcades monumentales en plein cintre percées dans les murs pignons. La place d'armes, établie entre les deux casernes, est occupée désormais par un parking.
À signaler
Propriété publique
2006
(c) Région Normandie - Inventaire général
2008
Allavena Stéphane
Sous-dossier
Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine