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Plateforme ouverte du patrimoine

Caserne de la gendarmerie maritime

Désignation

Dénomination de l'édifice

Caserne

Appellation d'usage

De la gendarmerie maritime

Titre courant

Caserne de la gendarmerie maritime

Localisation

Localisation

Normandie ; Manche (50) ; Cherbourg-Octeville ; Casernes (rue des)

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Cherbourg-Octeville

Canton

Cherbourg

Adresse de l'édifice

Casernes (rue des)

Références cadastrales

2008 BK non-cadastré ; domaine public

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom de l'édifice

Arsenal

Références de l'édifice de conservation

IA50001330

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1852 ; 1882

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Lannes, duc de Montebello Napoléon Auguste (commanditaire ; personnage célèbre)

Description historique

La création, au sein du périmètre réservé au cantonnement des troupes de marine, d'une caserne de gendarmes maritimes, destinée à regrouper en un même lieu les effectifs autrefois dispersés en ville, est étudiée dès 1847, suite à une dépêche ministérielle en date du 30 novembre, adressée par le ministre Napoléon Auguste Lannes, duc de Montebello, au directeur des Travaux hydrauliques du port de Cherbourg, Félix-Jean-Baptiste-Joseph Reibell. Après plusieurs années d'atermoiements suscités par des difficultés pécuniaires, les plans de l'ingénieur des Ponts et Chaussées Gaudin, déposés le 31 octobre 1851, prévoient l'aménagement d'un bâtiment réservé à une quarantaine de gendarmes et à leur famille, doté en sus de trois appartements pour les officiers (commandant, trésorier et lieutenant), inclus dans un enclos de forme triangulaire, bordé à l'est par la rue des Casernes, au sud et à l'ouest par la rue Militaire. Commencé en 1852, suite à une adjudication passée cette année avec les entrepreneurs Baude et Lepont, le bâtiment et ses dépendances, dont les plans s'inspirent de la caserne des gendarmes maritimes de Brest alors en construction, sont achevés en 1855. L'Etat des lieux descriptif par chambres et l'inventaire des effets d'ameublement restant à demeure de la caserne dite de gendarmerie maritime, en date du 13 août 1855, signalent alors la présence, dans le bâtiment, de 64 chambres desservies par un corridor central, réparties sur quatre niveaux ainsi que d'appartements dévolus au commandant, trésorier et lieutenant. La cour intérieure, dont le périmètre est délimité par une clôture pourvue de trois portes charretières, est occupée par deux latrines (l'une pour les gendarmes, l'autre pour les officiers), une écurie et un lavoir. A partir de la Troisième République, le quartier des gendarmes maritimes fait l'objet d'une politique d'agrandissement, rendue nécessaire par le grossissement des effectifs. Suite à un décret du Président de la République, en date du 20 décembre 1882 reconnaissant l'attribution à la Marine d'une portion de terrain, autrefois possession de la Guerre, une seconde caserne est édifiée parallèlement à la première, ainsi qu'un nouveau pavillon des officiers, le long de la rue Militaire.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille ; schiste ; moellon ; enduit ; granite ; pierre de taille

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan rectangulaire symétrique

Description de l'élévation intérieure

2 étages carrés ; étage de comble

Typologie du couvrement

Charpente en bois apparente

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans croupe

Commentaire descriptif de l'édifice

Les bâtiments réservés à la troupe se présentent comme des édifices de plan rectangulaire. Construits sur le même modèle, ils sont dotés d'un sous-sol avec caves, d'un rez-de-chaussée, de deux étages carrés et d'un étage de comble, dont les chambres plus étroites étaient réservées, à l'origine, aux gendarmes célibataires. Le pavillon des officiers est une petite construction comprenant un corps central et deux ailes en retour, précédée par un portail garni de grilles en fer forgé, situé dans l'axe de l'entrée principale. Le rez-de-chaussée et le premier étage, dont les angles sont garnis de chaînes de pierre, sont éclairés par une rangée de fenêtres rectangulaires aux encadrements moulurés tandis que l'étage de comble est pourvu de lucarnes à pignon découvert.

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

Le quartier de la gendarmerie maritime demeure, au sein du périmètre réservé au cantonnement des troupes de marine, l''un des mieux préservé, avec ses deux casernes délimitées par un mur de clôture et son pavillon des officiers encore en place.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2006

Date de rédaction de la notice

2008

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Allavena Stéphane

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Normandie – Service Inventaire du patrimoine

1/12
Vue du pavillon des officiers prise du sud.
Vue du pavillon des officiers prise du sud.
(c) Région Normandie - Inventaire général
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Vue de la caserne n° 2 prise du sud.
Vue de la caserne n° 2 prise du sud.
(c) Région Normandie - Inventaire général
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Vue de la caserne n° 1 prise du sud-ouest.
Vue de la caserne n° 1 prise du sud-ouest.
(c) Région Normandie - Inventaire général
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Projet d'un nouveau casernement de gendarmerie modifié par suite des prescriptions de la dépêche ministérielle du 2 mars 1852.- Dessin à l'encre et aquarelle sur papier de Reibell Félix-Jean-Baptiste-Joseph (ingénieur civil), 70 x 52,5 cm. (Ministère de la Défense, service historique de la Marine, Cherbourg-Octeville. 2K 2230).
Projet d'un nouveau casernement de gendarmerie modifié par suite des prescriptions de la dépêche ministérielle du 2 mars 1852.- Dessin à l'encre et aquarelle sur papier de Reibell Félix-Jean-Baptiste-Joseph (ingénieur civil), 70 x 52,5 cm. (Ministère de la Défense, service historique de la Marine, Cherbourg-Octeville. 2K 2230).
(c) Région Normandie - Inventaire général
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Spécimen d'un casernement de gendarmerie maritime dressé conformément aux dispositions approuvées et exécutées au port de Brest, en date du 11 février 1852.- Dessin à l'encre et aquarelle sur papier, 27 x 35,5 cm. (Ministère de la Défense, service historique de la Marine, Cherbourg-Octeville. 2K 2229).
Spécimen d'un casernement de gendarmerie maritime dressé conformément aux dispositions approuvées et exécutées au port de Brest, en date du 11 février 1852.- Dessin à l'encre et aquarelle sur papier, 27 x 35,5 cm. (Ministère de la Défense, service historique de la Marine, Cherbourg-Octeville. 2K 2229).
(c) Région Normandie - Inventaire général
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Vue du pavillon des officiers prise du sud.
Vue du pavillon des officiers prise du sud.
(c) Région Normandie - Inventaire général
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Vue de la caserne n° 1 prise du sud-ouest.
Vue de la caserne n° 1 prise du sud-ouest.
(c) Région Normandie - Inventaire général
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Vue de la caserne n° 2 prise du sud-ouest.
Vue de la caserne n° 2 prise du sud-ouest.
(c) Région Normandie - Inventaire général
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Vue de la caserne n° 1 prise du sud.
Vue de la caserne n° 1 prise du sud.
(c) Région Normandie - Inventaire général
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Projet d'un nouveau casernement de gendarmerie modifié par suite des prescriptions de la dépêche ministérielle du 2 mars 1852.- Dessin à l'encre et aquarelle sur papier de Reibell Félix-Jean-Baptiste-Joseph (ingénieur civil), 104 x 69 cm. (Ministère de la Défense, service historique de la Marine, Cherbourg-Octeville. 2K 2232).
Projet d'un nouveau casernement de gendarmerie modifié par suite des prescriptions de la dépêche ministérielle du 2 mars 1852.- Dessin à l'encre et aquarelle sur papier de Reibell Félix-Jean-Baptiste-Joseph (ingénieur civil), 104 x 69 cm. (Ministère de la Défense, service historique de la Marine, Cherbourg-Octeville. 2K 2232).
(c) Région Normandie - Inventaire général
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Vue des casernes n°1 et n° 2 prise du sud-est.
Vue des casernes n°1 et n° 2 prise du sud-est.
(c) Région Normandie - Inventaire général
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Vue des deux casernes et de la place d'armes prise du sud.
Vue des deux casernes et de la place d'armes prise du sud.
(c) Région Normandie - Inventaire général
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