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Plateforme ouverte du patrimoine

Collège de jésuites, puis collège municipal, actuellement lycée Pierre Bayen

Désignation

Dénomination de l'édifice

Collège

Genre du destinataire

De clercs réguliers de la compagnie de Jésus

Appellation d'usage

Collège municipal ; Lycée Pierre Bayen

Destination actuelle de l'édifice

Lycée

Titre courant

Collège de jésuites, puis collège municipal, actuellement lycée Pierre Bayen

Localisation

Localisation

Grand Est ; Marne (51) ; Châlons-sur-Marne ; 22 rue du Lycée

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Champagne-Ardenne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Châlons-en-Champagne centre

Adresse de l'édifice

Lycée (rue du) 22

Références cadastrales

1826 D 200 ; 1981 BC 525

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 17e siècle ; 3e quart 17e siècle ; 1er quart 20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1617 ; 1659 ; 1888 ; 1900

Commentaires concernant la datation

Datation par source ; porte la date

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Appelés par l'évêque Cosme Clausse, les jésuites arrivèrent à Châlons en 1617. Ils s'installèrent dans la rue de la Charpenterie qui devint la rue du Collège, actuellement rue du Lycée. De 1617 à 1619, ils édifièrent deux ailes de bâtiments : une sur la rue de la Charpenterie et l'autre sur la rue Saint-Joseph. Elles étaient construites en appareil champenois. La troisième aile sur la cour et la chapelle furent bâties de 1659 à 1678 avec des matériaux de récupération. Les jésuites quittèrent Châlons en 1762 suite à leur expulsion du royaume. Le collège devint alors public et le resta après la Révolution. A partir de la fin du 19e siècle, une série de travaux importants fut entreprise. Elle conduisit à la reconstruction totale des bâtiments. En 1888, l'aile sur la rue Saint-Joseph fut édifiée sur les plans de l'architecte Henri Chalmandrier. En 1898, la chapelle fut détruite. De 1900 à 1905, les ailes sur la rue du Lycée, en fond de cour et parallèle à la rue Pierre Bayen furent reconstruites, sur les plans de l'architecte Henri Piquard, lauréat du concours d'architecte organisé en vue de la reconstruction du collège. Actuellement il ne subsiste aucun élément architectural du collège du 17e siècle.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; pierre de taille ; brique ; appareil à assises alternées

Matériaux de la couverture

Ardoise ; tôle nervurée

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; étage de comble ; 2 étages carrés

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe ; toit brisé en pavillon

Commentaire descriptif de l'édifice

Les bâtiments du 17e siècle se composaient de trois corps et d'une chapelle, disposés autour d'une cour carrée. Les ailes sur les rues de la Charpenterie et Saint-Joseph étaient construites en appareil à assises alternées de briques et craie (appareil champenois) et comprenaient un étage carré. Le portail principal en calcaire dit pierre de Savonnières à bossage, était surmonté d'un fronton cintré orné d'un cartouche et de feuillage. L'aile sur la cour était en moyen appareil de craie avec encadrement des baies en pierre de Savonnières. Le corps principal était encadré par deux avant-corps, le comble était éclairé par des lucarnes et des oculi sur les avant-corps. Les toits, à longs pans et croupes, étaient couverts en ardoise. La première aile reconstruite sur la rue Saint-Joseph, est en pierre avec brique en remplissage. Elle est couverte par un toit à longs pans et croupes et un toit brisé en pavillon, le tout en ardoise. Le bâtiment comprend deux étages carrés. Les ailes reconstruites à partir de 1900, sont en appareil à assises alternées de brique et pierre au rez-de-chaussée. Les étages sont en pierre en moyen appareil, avec encadrement des baies en appareil à assises alternées de brique et pierre. La façade principale comporte un avant-corps central sur lequel se trouve l'ensemble du décor. Les bâtiments ont des toits à longs pans, croupes et toit brisé en pavillon couverts en ardoise et sur les terrassons des avant-corps latéraux, tôle nervurée.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Ordre colossal ; pilastre ; armoiries ; palme ; symbole : nation

Description de l'iconographie

L'avant-corps de l'aile principale est encadré de pilastres d'ordre colossal à bossage, surmontés d'amortissements. Les baies du premier étage sont surmontées d'un fronton triangulaire. Sur le premier tiers des pilastres est sculptée une palme d'olivier avec les devises PAX et LABOR. Au sommet des pilastres se trouvent des cartouches portant le monogramme RF. Le toit est décoré d'une fausse lucarne où se trouvent une horloge, les armoiries de la ville, la date en latin et la devise de la République.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété du département

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Bonnet Claire ; Miguel Sandra

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81