Hôtel
Hôtel Périer du Bignon ; puis Nazareth
Hospice
Hôtel Périer du Bignon, puis Nazareth actuellement hospice
Pays de la Loire ; Mayenne (53) ; Laval ; 7 rue du Marchis
Laval centre
Laval est
Marchis (rue du) 7
1839 B4 165 ; 1973 CE 74
En ville
Cour ; communs ; jardin ; chapelle
4e quart 18e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle
1777
Porte la date ; daté par source
Hôtel construit en 1777 pour Pierre Périer du Bignon, époux de Marie Félicité du Mans. En 1793 le sieur du Bignon est guillotiné et l'hôtel passe, quelques années plus tard, à Gabriel de la Broise (petit-fils de Pierre Périer du Bignon) , puis aux Foucault de Laubinière (en 1817) , et aux Duchemin de Vaubernier (en 1834). Ces derniers le conservent jusqu'en 1898, date à laquelle la propriété est cédée à une société civile religieuse qui y installe une école et un hospice portant le nom de Nazareth. La société civile de Sainte-Marie d'Evron chargée de l'administration de cette nouvelle institution (fondée par Louis Barré, curé de la cathédrale, en 1890) réalise, vers 1900, une chapelle contre le pignon ouest du corps de logis principal. Dans le même temps elle entreprend le réaménagement de l'intérieur de l'ancien hôtel (principalement de son aile est).
Pierre ; moellon ; enduit ; calcaire ; granite ; appareil mixte
Ardoise
Plan régulier en U
Sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; croupe
Escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours avec jour
Le gros-oeuvre de l'hôtel est en moellon enduit. Les chaînes, les bandeaux, la corniche, les entourages des baies et le fronton sont en calcaire au premier niveau et en granite au rez-de-chaussée. Au centre du corps de logis principal un escalier monumental possède une rampe en fer forgé. Deux autres escaliers à balustres en bois desservent les ailes est et ouest. De nombreuses cheminées (toutes différentes) , des boiseries, des parquets et des pavages en terre cuite subsistent dans certaines pièces de la demeure, dont les caves sont voûtées. Un petit bâtiment derrière l'aile ouest, abrite le magasin froid, parfois qualifié de "séchoir à gibier". C'est une petite pièce fraîche et aérée qui servait de garde-manger. Les armes de la famille Périer du Bignon sont : écu chargé d'un chevron accompagné de trois poiriers, deux en chef un en pointe, un oiseau béquetant le pied du troisième à dextre.
Sculpture ; ferronnerie
Cartouche ; grotesque ; volute ; pilastre ; fronton ; guirlande ; trophée : trompe, carquois, fusil, lance ; feuillage ; crâne ; armoiries
Support : travée centrale et tympan du fronton triangulaire de la façade antérieure ; balcons en fer forgé sur les deux façades ; armes de la famille Périer du Bignon
2001/10/30 : inscrit MH partiellement
Hôtel proprement dit, deux ailes en retour sur la cour (à l'exclusion de la chapelle construite à la fin du 19e siècle) , petit magasin froid dit "séchoir à gibier" situé dans la cour à l'arrière de la cuisine, cour d'entrée avec son pavement, jardin au sud et murs de clôture de l'ensemble avec les portails sur la rue du Marchis et sur la place du Gast.
À signaler
Propriété privée
1982
© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Ville de Laval
1996
Eraud Dominique ; Bohuon Philippe ; Garnavault Sylvie
Dossier individuel
Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70