Moulin à farine ; filature ; usine de fabrication des métaux
Usine de fabrication de métaux réfractaires
Usine de néo-métallurgie de la Rochelle
Moulin à farine, puis filature, puis usine de fabrication de métaux réfractaires, dite usine de néo-métallurgie de la Rochelle
Pays de la Loire ; Mayenne (53) ; Andouillé ; impasse de la néo-métallurgie
Mayenne
Chailland
Rochefort
Impasse de la néo-métallurgie
1982 E 321, 1021, 1023 à 1026,
En écart
Mayenne (la)
Maison ; étable à chevaux ; toit à porcs ; four à pain ; logement d'ouvriers ; logement de contremaître ; salle des machines ; laboratoire
Ensemble industriel dit usines de Rochefort
IA53000501
4e quart 19e siècle
1886 ; 1895
Daté par source
En 1859 et 1860, Pierre Colas fait édifier contre la culée du barrage de la Fourmondière inférieure nouvellement réalisé, un moulin de six étages à une roue hydraulique à augets et sept paires de meules, loué à un meunier. En 1886, Léon Colas le convertit en filature de coton. Mais il est détruit par un incendie en 1893 ou 1894. Les industriels lavallois Frédéric Chaplet et Jules Pivert construisent alors à sa place un établissement spécialisé dans la conception et la fabrication de nouveaux métaux, ouvert le 1er juin 1896, qui utilise l'énergie hydroélectrique produite sur place par une puis, à partir de décembre 1900, deux turbines. La propriété de l'usine est attribuée à la société anonyme baptisée la Néo-Métallurgie qu'ils constituent avec Henry Marbeau, président de la société Le Ferro-Nickel, pour exploiter commercialement et industriellement les brevets déposés par Chaplet : ceux du four électrique continu, des "nouveaux corps très durs" et des nouveaux alliages de métaux réfractaires. A partir de 1902, la Néo-Métallurgie s'associe avec la Société électronique du Giffre. En 1919, l'établissement emploie une quinzaine d'ouvriers. Après la mort de Chaplet en 1925, il est racheté par la Compagnie française de l'amiante du Cap, déjà propriétaire de l'usine de Rochefort. Un atelier de tissage de l'amiante y est installé et le reste du bâtiment sert d'espace de stockage et de bureaux. Il passe sous le contrôle de la SOCAFA en 1953 et perd dès lors toute fonction productive. Il est définitivement abandonné en 1980 quand la production de chaudières cesse à Rochefort.
Granite ; moellon ; pan de bois (?) ; brique
Tuile mécanique ; ardoise
En rez-de-chaussée ; 2 étages carrés
Toit à longs pans ; appentis ; pignon couvert ; croupe
Énergie électrique ; produite sur place ; turbine hydraulique
Les deux corps de bâtiment principaux, construits dans l'alignement l'un de l'autre, sont presque entièrement adossés au coteau. Seule leur toiture, couverte comme toute l'usine de tuiles mécaniques, émerge du côté de l'impasse de la Néo-Métallurgie où quatre lucarnes, situées au niveau du sol, ouvrent sur les combles. Un chemin situé légèrement en contrebas permet cependant d'atteindre une large porte, percée dans le pignon, qui donne directement sur l'étage du bâtiment nord. Côté rivière, le grand corps sud, en moellons de granite, présente deux étages à encadrements de brique et appuis de granite et un toit à croupe. Il était surmonté d'une tourelle, détruite, qui à l'époque de la Néo-Métallurgie abritait un bureau. Le bâtiment des turbines, en rez-de-chaussée, s'appuie sur une partie de son mur de façade. Le corps nord a un niveau de sol plus élevé que son voisin du sud. Il dispose d'un étage unique, dont la façade a la particularité d'être traitée en pan de bois hourdé de briques polychromes et où un atelier de tissage d'amiante fut installé après 1925. Avant cette date, le rez-de-chaussée abritait le "laboratoire", où se faisait "la préparation des pâtes à traiter" par l'usage de fours électriques dont une rangée est conservée. Il était précédé d'un appentis, détruit, dont les murs présentaient la même mise en oeuvre que celle de l'étage. Les dépendances de la Néo-Métallurgie, décrites dans les statuts de la société en 1896, sont situées derrière l'usine, le long de l'impasse. Elles sont couvertes en ardoises. Le bâtiment en rez-de-chaussée situé au sud (parcelle E 1025) a peut-être été construit pour le moulin. Il correspond vraisemblablement à l'édifice désigné comme une ancienne écurie. Il a été transformé en logements dès 1896. A l'est, il rattrape la déclivité du terrain par un niveau de soubassement. Au sud, ses deux appentis, transformés, ont abrité des toits à porcs et un four à pain. La maison dont le pignon domine l'usine, (parcelle E 1024) a été construite en 1886 (pour Hirtz, la patron de la filature de coton?). Dotée d'un étage carré, elle a servi d'habitation de contremaître.
Établissement industriel désaffecté
Propriété privée
2001
© Inventaire général
2001
Foisneau Nicolas
Sous-dossier
Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70