Ensemble industriel
Usines de Rochefort
Ensemble industriel dit usines de Rochefort
Pays de la Loire ; Mayenne (53) ; Andouillé
Mayenne
Chailland
Rochefort ; le Buisson ; la Blinière
1982 E 229, 286, 288, 321, 1004 à 1007, 1020, 1021, 1023 à 1026, 1042 à 1047, 1049 à 1060
En écart
Mayenne (la)
Moulin à farine
3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
1857 ; 1895 ; 1897
Daté par source
Les débuts de l'histoire industrielle de Rochefort sont liés à la canalisation de la Mayenne. Auparavant, deux hameaux à vocation agricole, le Buisson et l'Hommeau se trouvaient sur la partie haute du site ; sa partie basse était inoccupée. La construction de deux barrages à écluse a permis l'établissement de deux moulins contre leur culée sur la rive droite : celui de Rochefort à la Fourmondière supérieure en 1857, celui de la Rochelle à la Fourmondière inférieure en 1860. Après la construction du pont en 1875, l'industriel lavallois Frédéric Chaplet et son associé Jules Pivert modifient la fonction et l'organisation des lieux. Ils acquièrent d'abord le moulin de Rochefort et y installent en 1884 une usine mécanique de tissage qu'ils remplacent en 1895 par une usine de filature et de tissage d'amiante. Ils fondent alors avec un autre industriel Allard la Compagnie française de l'Amiante du Cap. La même année, ils construisent à la place du moulin de la Rochelle, à la Basse Fourmondière, un établissement spécialisé dans la conception et la fabrication de métaux réfractaires, qu'ils nomment la Néo-Métallurgie. L'énergie électrique utilisée était pour partie produite sur place et pour une autre acheminée depuis la centrale hydroélectrique de la Blinière installée en 1897 sur le barrage de la Richardière. Le hameau de Rochefort doit son développement à la construction de logements pour le personnel des usines. Certes, des ouvriers ont été installés dans d'anciens bâtiments du Buisson rachetés par la Compagnie ; d'autres dans le hameau du Petit Montflours de l'autre côté de la Mayenne. Mais les plus nombreux sont venus habiter gratuitement dans des maisons jumelées ou en bande construites pour eux par leur employeur à proximité des usines et constituant une véritable cité ouvrière. S'y ajoutaient la maison du directeur et au moins deux maisons de contremaître. Les équipements collectifs étaient par contre peu nombreux : on peut citer la garderie qui accueillait les enfants jusqu'à l'âge de six ans (parcelle E 321). La néo-métallurgie a cessé ses activités en 1925 à la mort de Frédéric Chaplet. Ses bâtiments ont ensuite servi d'annexe à l'usine d'amiante. Celle-ci a été reprise en 1945 par la Société anonyme française du Férodo, qui a conservé le même domaine de production. Elle a été rachetée en 1953 par la SOFACA (société de fabrication d'appareils de chauffage automatique) , devenue en 1956 la SACAMA (SARL auxiliaire de chauffage au mazout) , et a servi dès lors à la fabrication de chaudières et de brûleurs au mazout. Elle est désaffectée depuis 1980.
Énergie hydraulique ; énergie électrique ; produite sur place ; énergie thermique ; produite sur place
Inégal suivant les parties ; établissement industriel désaffecté
Propriété privée
2001
© Inventaire général
2001
Foisneau Nicolas
Dossier avec sous-dossier
Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70