Centrale hydroélectrique
Usine de la Blinière
Centrale hydroélectrique dite usine de la Blinière
Pays de la Loire ; Mayenne (53) ; Andouillé
Mayenne
Chailland
La Blinière
1982 E 229
Isolé
Mayenne (la)
Ensemble industriel de Rochefort
IA53000501
4e quart 19e siècle
4e quart 20e siècle
1897 ; 1982
Daté par source
L'usine hydroélectrique de la Blinière a été construite pour la Compagnie française du Cap, fondée en 1895 par Frédéric Chaplet et Jules Pivert, afin de compléter l'alimentation en électricité de l'usine d'amiante située à Rochefort environ 650 mètres en aval. Ses plans ont été établis en 1896. Le décret de concession de la force motrice du barrage de la Richardière est daté du 20 juillet 1897. Une première turbine est installée avant 1899. La pose de la deuxième date de décembre 1900. Rachetée par un particulier, qui vend l'électricité produite à E.D.F., l'usine a été remise en service en 1982 après une période d'inactivité. Des travaux de dégagement du côté sud ont alors permis de réorienter dans cette direction les coursiers qui jusqu'alors formaient un coude vers l'est. La turbine nord-est a été supprimée et remplacée par une nouvelle, implantée au sud-ouest du bâtiment. Un bâtiment à vocation industrielle apparaît à l'arrière de la centrale, au nord-ouest, sur le plan de 1935. Utilisé pendant un temps à la fabrication d'accumulateurs de voitures en verre, il a été détruit.
Granite ; moellon
Tuile mécanique
En rez-de-chaussée ; étage en surcroît
Toit à longs pans ; pignon couvert
Énergie hydraulique ; turbine hydraulique ; amplificateur ; générateur ; convertisseur
L'usine de la Blinière est située contre la culée du barrage de la Richardière sur la rive droite de la Mayenne. Elle est placée au-devant d'un important escarpement granitique. Elle est construite en gros moellons de granite. Les ouvertures définissent approximativement sur chaque côté un rythme ternaire. Leurs encadrements en brique, à clef et crossettes, dessinent dans leur partie supérieure un arc surbaissé, exception faite des baies du côté ouest de l'étage en surcroît, autrefois passantes, et dont les pignons ont été supprimés lors de la réfection de la couverture. Les appuis sont en granite taillé, de même que les chaînes d'angles harpées. En amont, l'eau traverse par deux passages d'eau un barrage en béton, que surmonte une passerelle en bois d'accès à la porte percée sur le pignon nord et qu'accompagne une grille de filtrage. Elle entre dans un bassin approximativement triangulaire et pénètre de là dans les coursiers des turbines. Les vannes sont ouvertes ou fermées grâce au coulissement des vantaux sur des crémaillères. La turbine sud-est, à son emplacement d'origine, est surmontée d'un multiplicateur ancien de la marque Weco. Une plaque y porte l'inscription : "usines de Pont de Saint-Uze, Damille-Dumont". La turbine sud-ouest prend place dans une bulbe captant l'eau grâce à un siphon. Elle ne fonctionne que lorsque le niveau de la rivière est élevé. Les transformateur sont disposés contre le mur nord. Le plancher de l'étage en surcroît est supporté par une poutre latérales et trois colonnes métalliques centrales.
Bon état
Propriété privée
2001
© Inventaire général
2002
Foisneau Nicolas
Sous-dossier
Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70