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Plateforme ouverte du patrimoine

Moulin à farine puis minoterie, dits moulin de la Roche, actuellement maison

Désignation

Dénomination de l'édifice

Moulin à farine ; minoterie

Appellation d'usage

Moulin de La Roche

Destination actuelle de l'édifice

Maison

Titre courant

Moulin à farine puis minoterie, dits moulin de la Roche, actuellement maison

Localisation

Localisation

Pays de la Loire ; Mayenne (53) ; Fromentières

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Mayenne

Canton

Château-Gontier Est

Lieu-dit

Le Moulin de la Roche

Références cadastrales

1833 B 1093 à 1095 ; 1984 B 664, 1116, 1159

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Mayenne (la)

Partie constituante non étudiée

Porcherie ; étable à vaches ; étable à chevaux ; bergerie ; poulailler ; fournil ; buanderie ; remise

Nom de l'édifice

Site d'écluse de la Roche

Références de l'édifice de conservation

IA53000548

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

18e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1850 ; 1879

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

Le moulin de la Roche-de-Maine, sur la rive gauche de la Mayenne, est mentionné en 1326. En 1829, il est constitué de deux bâtiments accolés abritant chacun une roue : elles entraînent au total trois paires de meules. En 1850, le corps de bâtiment est du moulin est démoli et une construction nouvelle reliant la maison du meunier au corps ouest est réalisée. Ce dernier est alors sans doute également réédifié selon un parti reprenant son plan parallélépipédique mais ajoutant un étage. La reconstruction du barrage entraîne en 1879 celle du coursier du large et vraisemblablement une nouvelle reprise du corps ouest (ses ouvertures et leur encadrement en briques et pierres pourraient dater de cette campagne). La porcherie remonte aussi à la seconde moitié du 19e siècle. L'ancienne maison du meunier peut être datée du 18e siècle. La force motrice - 25 chevaux en 1917-, ne s'élève qu'à 12 chevaux en 1935, faisant fonctionner au moins 4 broyeurs à cylindres. Après 1940, le moulin n'assure plus la transformation que de céréales secondaires. La mouture est alors effectuée par une paire de meules et un unique broyeur. Le dernier meunier, Paul Lemonnier cesse son activité en 1971. Le premier étage du moulin est alors transformé en espaces d'habitation. Une cheminée du 18e siècle est installée dans l'ancienne maison. Le fournil, la buanderie, le poulailler, la remise et le bâtiment contenant l'étable à vaches, l'étable à chevaux et la bergerie, décrits par l'état des lieux du 19 mars 1909, ont été détruits.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Schiste ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement ; en rez-de-chaussée ; en rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; comble à surcroît ; étage de comble

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique

Commentaire descriptif de l'édifice

L'ancien bâtiment du moulin est constitué de deux corps adossés l'un à l'autre, à un étage carré. Le plus long et le plus élevé, à l'est, présente 4 travées disposées irrégulièrement sur sa façade principale sur cour au sud et 5 sur sa façade nord. La partie est de son rez-de-chaussée, largement ouverte au sud par deux grands arcs surbaissés à claveaux de granite, devait servir de remise à véhicules. Elle communique avec le jardin au nord par une petite porte. Les fenêtres sont à encadrement de tuffeau. Le comble est éclairé par de petites ouvertures carrées percées dans le surcroît. Le corps ouest présente par rapport à son voisin un léger désaxement vers le nord. Il ne se compose que d'une travée à fenêtres encadrées de briques et de pierres et son comble est dépourvu de surcroît. Les espaces intérieurs des deux parties communiquent, sans mur de séparation, y compris dans le comble où à l'est la charpente est d'origine. Les deux coursiers, à ouvertures cintrées, sont précédés à l'amont de courts canaux d'alimentation. Le coursier de rive a été couvert. La cage de la roue du large, séparée du reste du rez-de-chaussée par un mur, est par contre conservée mais sans la roue verticale qui s'y trouvait. Toute la machinerie du moulin a été supprimée, y compris le système d'engrenage. L'ancien logement du meunier est partiellement accolé au moulin au nord-ouest. Son implantation rattrape la dénivellation du terrain. Construit en rez-de-chaussée, il s'élève à l'ouest sur un niveau de soubassement contre lequel est établi au sud un escalier droit conduisant à la terrasse sur laquelle donne la porte d'entrée. Celle-ci est encadrée de pierres de taille harpées de même que les trois fenêtres (deux au sud, une à l'ouest) qui possèdent en outre un chambranle à simple filet. La forme du toit à croupes, adouci à sa base par des coyaux, et des trois lucarnes, si elles sont d'origine, autorise à dater le bâtiment du 18e siècle. Les fenêtres de la façade nord percées dans une partie formant appentis sont modernes. Un seul bâtiment de dépendance est conservé : la porcherie située à une centaine de mètres au sud. Construite en rez-de-chaussée, elle présente une alternance régulière de quatre petites ouvertures rectangulaires et de trois portes. Le second-oeuvre est en bois (linteaux, appuis) et en grosses briques (encadrements, chaînes harpées).

État de conservation (normalisé)

Remanié

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2002

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Foisneau Nicolas

Typologie du dossier

Sous-dossier

Adresse du dossier Inventaire

Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70