Jardin zoologique
Communal
Zoo de la Pépinière
Jardin zoologique dit Zoo de la Pépinière
Grand Est ; Meurthe-et-Moselle (54) ; Nancy ; boulevard du 26e Régiment d'Infanterie ; rue Sigisbert Adam ; rue Jacquot ; place du Général de Gaulle ; terrasse Pépinière
Anciennement région de : Lorraine
Nancy
Nancy
26e Régiment d'Infanterie (boulevard du) ; Sigisbert Adam (rue) ; Jacquot (rue) ; Général de Gaulle (place du) ; Pépinière (terrasse)
1970 AO non cadastré
En ville
Rocher artificiel ; étable ; remise ; volière
Pépinière royale et parc d'agrément actuellement jardin public dit parc de la Pépinière
IA54002309
4e quart 19e siècle
1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
Attribution par source ; signature
Brice, général (donateur)
A la fin du 19e siècle, un jardin zoologique est installé dans le parc de la Pépinière. Il renferme alors des oiseaux rares (flamand rose, pélican, nandou, faisan, genette-civette) apportés notamment par le général Charles Brice (1821-1903), homme très populaire à Nancy. A ces oiseaux rares s'ajoutent des singes, porcs-épics, ours, rennes. Un rocher artificiel est aménagé, probablement à l'initiative du pépiniériste J. Picoré. En 1891, on construit une nouvelle volière, plus petite, de forme octogonale et soutenue par une charpente de fer. Dès 1899, le mauvais état des enclos des animaux montre la nécessité d'agrandir le jardin zoologique en utilisant un autre carré de la Pépinière. Les bêtes vivant dans de mauvaises conditions, l'adjoint municipal chargé du parc, M. Royé, est vivement critiqué. En 1904, des travaux permettent d'agrandir les enclos tout en ménageant des allées intérieures pour les visiteurs. La superficie du parc zoologique est augmentée de 10 mètres au nord (rue Sigisbert Adam) et 100 mètres à l'est pour atteindre une superficie totale d'un hectare. Toutefois, ces travaux sont largement critiqués car ils ont nécessité l'abattage d'arbres. La même année, le local réservé aux singes, édifice octogonal aux parois de verre permettant aux visiteurs d'observer les animaux, est dallé et son toit de chaume restauré. Au début du 20e siècle, la municipalité supprime de nombreuses cages treillis et barreaux de fer et ne garde que les oiseaux, les chevreuils et les daims pour les réintroduire dans l'agrandissement du zoo de 1954 à 1963. Autour du rocher artificiel réservé aux singes et de l'allée circulaire qui l'entoure, divers enclos sont organisés avec des galeries couvertes à l'ouest qui permettaient d'observer les animaux à l'abri et plusieurs petits bâtiments sont construits, notamment deux étables (pour poneys) et un bâtiment plus important, en U, servant de remise pour l'entretien du zoo. L'entrée est soulignée par deux bas-reliefs réalisés en 1956 (date portée) par le sculpteur Maurice Cochinaire, du côté des rochers artificiels. Des fauves (puma) sont ajoutés. Les derniers ours et fauves disparaissent du jardin zoologique à la fin du 20e siècle.
Jardin irrégulier
Le jardin zoologique de la Pépinière occupe deux carreaux de la partie nord de la Pépinière, séparés entre eux par une des grandes allées du jardin régulier. Le carreau au nord de cette allée accueille la volière des oiseaux et des canards (cigogne, oie des neiges, oie de Guinée, oie cendrée, oie du Canada, oie d'Egypte, pintade, pélican à dos doré, cygne blanc, colvert, mandarin, carolin, tadorne casarca, tadorne de Belon, grue demoiselle) et le parc aux chevreuils et aux daims. Une passerelle de bois menant à une plate-forme permet au visiteur de s'enfoncer dans l'enclos entouré de grillage pour pouvoir mieux observer les animaux. Le carreau sud comporte une série d'enclos et deux rochers artificiels : l'un réservé aux singes (macaques de Java), l'un aux chèvres naines et mouflons de Corse, une cage à chimpanzé avec un petit rocher artificiel et une galerie fermée à l'arrière, un enclos pour cochons d'Inde et lapins. A côté de ces enclos se trouve un bâtiment en béton servant de remise, dans laquelle est rangé le matériel nécessaire aux soins ; il est construit selon un plan en U, une tour avec pigeonnier s'élève sur le corps central. Sur les murs d'entrée (vers les rochers artificiels) figurent deux bas-reliefs. Le premier, signé Maurice Cochinaire, sculpteur connu dans la région pour ses tombeaux funéraires, représente un cervidé accompagné d'un renard. Le deuxième, dont l'inscription est difficilement lisible (lettres M et C ?) porte la date de 1956 ; il représente deux cigognes à côté d'arbres très stylisés.
Maçonnerie ; menuiserie ; sculpture
Ornement à forme animale ; cerf ; feuillage ; arbuste ; oiseau
Site inscrit ; secteur sauvegardé
Un des derniers jardins zoologiques de la fin du 19e siècle à ne pas avoir été détruit, en voie de disparition cependant. [bibliographie] PASQUES (B), Fonds Wiener, Recherches sur la Pépinière dans les volumes intitulés "Nancy-Mélanges", Mission de l'Ecole de Nancy, 1997
Propriété de la commune
Ouvert au public
2006
© Région Lorraine - Inventaire général
2006
Fischer Audrey ; Lefort Barbara ; Tronquart Martine
Sous-dossier
Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63