Château ; foyer ; établissement de bienfaisance
Foyer de travailleurs
Le Sauvoy ; Foyer du jeune ouvrier
Bâtiment conventuel ; établissement de bienfaisance
Château dit Le Sauvoy, bâtiment conventuel, foyer de travailleurs dit Foyer du Jeune Ouvrier, actuellement établissement de bienfaisance dit Le Grand Sauvoy
Grand Est ; Meurthe-et-Moselle (54) ; Maxéville ; 17 route de Metz ; rue Grand Sauvoy
Anciennement région de : Lorraine
Metz (route de) 17 ; Grand Sauvoy (rue)
1809 D 219, 220, 221, 222, 223 ; 2010 AI 61, 255, 256, 257, 258, 270, 271
En ville
Parc
4e quart 17e siècle ; 1er quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 3e quart 20e siècle
1694 ; 1729 ; 1819 ; 1961 ; 1963 ; 1967
Date portée ; daté par source
Cueullet de (habitant célèbre) ; Landoville baron de (habitant célèbre, commanditaire) ; Galland Nicolas (habitant célèbre) ; Riquetti de Mirabeau Sybille-Aimée-Marie-Gabrielle, comtesse de Martel, dit : Gyp (habitant célèbre)
L'origine du domaine du Sauvoy remonterait au 16e siècle, période durant laquelle il se composait d'un simple vivier probablement fondé (ainsi qu'une chapelle proche) par un officier de la bouche du duc Antoine (1489-1544). Jacquemin de Cueullet, gruyer de Nancy, s'y installe en 1580 ; à partir de cette date, le domaine reste, durant les 17e et 18e siècles, la propriété de la famille de Cueullet, famille au service des ducs de Lorraine. Elle se compose d'un édifice de plan carré entouré de fossés (encore visibles sur le cadastre de 1809) , précédé d'une « avenue plantée de tilleuls et charmilles, avec une grande cour », ainsi que d'une « ferme, grange, écurie, bougerie, pressoir » et d'une chapelle que Jean-Baptiste Hyacinthe de Cueullet, comte de Bey, seigneur de Saffais et Ferrières, conseiller en la cour de Lorraine, fait reconstruire en 1729. De cette période datent le bâtiment du château (bâtiment n° 1 sur le plan, IA54002647) et celui de la ferme (dit bâtiment Saint-François, n°2 sur le plan) , qui, bien que très dénaturée durant les 19e et 20 siècles conserve une porte piétonne datée 1694. A partir de 1779, date de vente du domaine par la famille de Cueullet, divers propriétaires vont se succéder au cours du 19e siècle, dont le baron de Landoville, qui y fait construire en 1819 deux pavillons (probablement celui dénommé le Cottage, bâtiment n°3) et un mur de clôture, puis Nicolas Galland, qui construit une brasserie en 1869 (brasserie en activité jusque 1947 : IA54002156) sur la partie nord du terrain, également amputé de sa partie est par l'ouverture en 1848 de la ligne de chemin de fer. De 1877 à 1880, le Sauvoy est occupé par Sybille-Aimée-Marie-Gabrielle Riquetti de Mirabeau, comtesse de Martel (1849-1932) connue comme écrivain sous le pseudonyme Gyp. Il sert ensuite de centre de retraite spirituelle (pour femmes) tenue par les religieuses de Notre-Dame-du-Cénacle, puis (pour hommes) par les jésuites. En 1920 le domaine qui compte alors trois bâtiments (le château, une ferme, et une maison de gardien dit le Cottage) est acheté par l'évêché de Nancy-Toul qui y place un foyer pour jeunes ouvriers sous la direction de l'abbé Malquin (1876-1939). Deux ans plus tard, un bâtiment supplémentaire dit le Jeanne d'Arc (n°4 sur le plan) est construit (IA54002648). En complément de l'hébergement ouvrier, des formations professionnelles sont mises en place : section électricité, cordonnerie, puis création en 1938 d'une école d'apprentissage. De nouveaux bâtiments sont construits dans le 3e quart du 20e siècle : le pavillon dit Alsace-Lorraine en 1961 (bâtiment n° 5 a) , agrandi en 1963 par celui dit Bourgogne-Champagne (bâtiment n° 5 b) , puis, en 1967, le bâtiment dit Malquin du nom d'un ancien contremaître des ateliers de formation en électricité (bâtiment n°6). L'ensemble est actuellement occupé par l'association Le Grand Sauvoy qui y gère un centre d'hébergement et de réinsertion sociale et professionnelle. L'appellation Le Sauvoy donnée au domaine durant les 16e, 17e et 18e siècles se transforme progressivement durant le 19e siècle en celle de Grand Sauvoy, appellation conservée actuellement.
Calcaire ; moellon ; enduit
Tuile mécanique
Sous-sol ; rez-de-chaussée ; 1 étage carré
Voûte d'arêtes
Toit à longs pans
L'ensemble dit le Grand Sauvoy s'étend sur une superficie de trois hectares. Il comprend six bâtiments dont le bâtiment dit le château (n°1 sur le plan, IA54002648) , et ses deux bâtiments annexes, à l'origine ferme (n° 2 sur le plan) et logement de gardien (n° 3 sur le plan) , tous deux fortement dénaturés. L'ancienne ferme dénommée bâtiment Saint-François est à 2 niveaux d'élévation sur un sous-sol voûté d'arêtes et couvert d'une toiture à longs pans en tuiles mécaniques ; la façade antérieure conserve une porte charretière ainsi qu'une porte piétonne (date portée 1694) en plein cintre et pilastres toscans, certains claveaux ayant conservé un décor de losange ; une pompe à eau en fonte est appuyée à la façade antérieure côté ouest.
Propriété privée
2010
© Région Lorraine - Inventaire général
2010
Tronquart Martine
Dossier avec sous-dossier
Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63