Donjon ; édifice militaire
Tour aux Puces
Musée
Ancien donjon puis édifice militaire dit tour aux Puces, actuellement musée
Grand Est ; Moselle (57) ; Thionville ; cour du Château
Anciennement région de : Lorraine
Thionville centre
Thionville est
Château
Château (cour du)
1992 4 47
En ville
11e siècle (?) ; 12e siècle (?) ; 14e siècle (?) ; 15e siècle (?) ; 2e moitié 16e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
18e siècle ; 3e quart 20e siècle
1292 ; 1542 ; 1543 ; 1583 ; 1880 ; 1903 ; 1966
Daté par travaux historiques ; porte la date ; daté par source
Charlemagne (habitant célèbre) Louis-le-Pieux (habitant célèbre)
Remploi
La tour à 14 côtés repose sur une fondation circulaire de 2, 5 à 3 m de hauteur dans laquelle beaucoup d'auteurs ont voulu voir les restes d'une chapelle carolingienne (emplacement d'un ancien domaine carolingien) , mais qui semble plutôt contemporaine de l'élévation polygonale.La tour serait en fait le donjon d'un château fort (correspondant au périmètre de l'actuelle Cour du château (cf IA57000182) érigé, d'après l'analyse architecturale, aux 11e ou 12e siècles, avec des blocs d'origines diverses dont plusieurs remplois d'édifices antérieurs (carolingiens ? cf 57001816).Si le gros-oeuvre est en grande partie d'origine, l'essentiel des percements est postérieur et il ne reste aucune trace des dispositions intérieures primitives si ce n'est des corbeaux dans la cour témoignant d'un ancien étage disparu.En 1292 (date par travaux historiques) la tour devient le siège de la prévôté et le demeure jusqu'au milieu du 16e siècle.A la fin du 14e ou au début du 15e siècle, grande campagne de travaux, tant à l'extérieur (percements, ajout de bâtiments annexes) qu'à l'intérieur (grand mur de refend intérieur, cheminée de la salle 7 aux armes de Jean IV de Raville cf 57001922) , réduit sous l'escalier, cheminée au 2e niveau de la cour qui n'existait donc pas encore...).Suite aux travaux de remparage effectués par les espagnols entre 1542 et 1558 en bordure de la Moselle (date par source) , la tour est intégrée au domaine militaire et réaménagée dans la seconde moitié du siècle : percements et modification des aménagements intérieurs.En 1583 (date portée) voûtement des pièces du rez-de-chaussée.Celui des pièces entresolées et des deux pièces du 1er étage est apparemment de la même époque (cf les armoiries de Wirich de Créhange sur la clef de la salle 5).L'escalier en vis vers le 2e étage serait du 16e siècle ainsi que les deux colonnes du 2e étage.Ces dernières étant destinées à soutenir des pièces d'une charpente à faîte central, on peut en déduire que la toiture polygonale à forte pente d'origne n'existait déjà plus à cette date.L'aménagement de la cour (visible sur les plans du 18e siècle) pourrait aussi remonter à cette période de grand bouleversement des volumes.Aux 17e et 18e siècles, modifications de détail, telles que des reprises de percement.L'essentiel des projets de 1733 pour la transformation en prison militaire ne semble pas avoir été réalisé.La tour qui reste propriété du Génie tout au long du 19e siècle est "restaurée" sous l'occupation allemande.En 1880 (date par travaux historiques) , la couverture de la tour est refaite (en zinc côté Moselle, en tuiles sur la cour).En 1903, les travaux de démolition des fortifications mettent en valeur la tour en la dégageant de toutes ses constructions annexes.En 1904, la ville décide d'en faire un musée et elle est à nouveau "restaurée" avec construction de la terrasse et adjonction de créneaux côté Moselle.Fortement détériorée lors de la seconde guerre mondiale, elle est une nouvelle fois restaurée pour la réouverture du musée en 1966.
Grès ; calcaire ; brique ; granite ; pierre de taille ; moellon
Matériau synthétique en couverture ; béton en couverture
Plan centré
2 étages carrés ; entresol
Voûte en berceau ; voûte d'ogives
Terrasse ; verrière
Escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie
Appareil mêlant des blocs de diverses origines ; une moitié de la tour est couverte d'une terrasse sur IPN, l'autre d'une toiture en matériau synthétique transparent ; distributions intérieures complexes avec plusieurs parties entresolées ; les pièces du rez-de-chaussée ont des voûtes en berceau sur coffrage assez grossières, celles du 1er étage, des voûtes d'ogives
Sculpture
Acanthe ; tête : homme ; armoiries
Sujet : feuilles d'acanthes, support : blocs (carolingiens ?) en remploi dans la maçonnerie extérieure sur les faces 4 et 7 ; sujet : tête humaine, support : bloc en remploi (haut moyen âge ?, disparu au début du siècle) ; sujet : armoiries de la famille de Raville (?) surmontées d'un heaume et d'un cimier : support linteau de la porte de la salle 6 ; sujet : armoiries de Wirich de Créhange, support : clef de voûte de la salle 5
Restauré
1932/05/11 : inscrit MH
IM57001816 ; IM57001898 ; IM57001899 ; IM57001915 ; IM57001957 ; IM57001927 ; IM57001907 ; IM57001917 ; IM57001925 ; IM57001923 ; IM57001938 ; IM57001941 ; IM57001909 ; IM57002000 ; IM57001904 ; IM57001910 ; IM57001912 ; IM57001921 ; IM57001942 ; IM57001920 ; IM57002509 ; IM57001900 ; IM57001903 ; IM57001914 ; IM57001937 ; IM57002510 ; IM57001901 ; IM57001926 ; IM57001928 ; IM57001929 ; IM57001940 ; IM57001919 ; IM57001962 ; IM57001906 ; IM57001911 ; IM57001946 ; IM57001999 ; IM57001908 ; IM57001913 ; IM57001918 ; IM57001924 ; IM57001922 ; IM57001902 ; IM57001936 ; IM57001905 ; IM57001916 ; IM57001939
À signaler ; maison d'homme célèbre
Propriété de la commune
1997
© Région Lorraine - Inventaire général
1997
Decomps Claire ; Guillaume Jacques
Dossier individuel
Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63