Usine métallurgique dite Forge Neuve de Coulanges-les-Nevers, puis usine de mécanique de précision, actuellement maison

Dénomination de l'édifice

Usine métallurgique

Appellation d'usage

Forge Neuve de Coulanges-les-Nevers

Destination actuelle de l'édifice

Usine de mécanique de précision ; maison

Titre courant

Usine métallurgique dite Forge Neuve de Coulanges-les-Nevers, puis usine de mécanique de précision, actuellement maison

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Nièvre (58) ; Coulanges-lès-Nevers ; R.D. 977

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Bourgogne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Nièvre

Canton

Nevers

Lieu-dit

Forge Neuve

Adresse de l'édifice

R.D. 977

Références cadastrales

1957 ZB 38, 39

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Nièvre (la)

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; logement d'ouvriers ; logement patronal ; écurie ; communs ; bief de dérivation ; étang ; digue ; jardin

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 17e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 4e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1640 ; 1845

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Sabatier J.J. (personnage célèbre) ; Manuel J.A. (personnage célèbre) ; Desveaux J. (personnage célèbre) ; La Chaussade Babaud de (maître d'ouvrage)

Description historique

L'usine métallurgique de Forge Neuve est construite en 1640 par Pinet des Ecots. A la fin du 18e siècle, Babaud de la Chaussade l'acquiert pour y fabriquer du fer à l'intérieur de son groupe. Il fournit alors 10 % de la production française. En 1793, la forge est réquisitionnée pour la fabrication d'armes (canons de fusils et piques). Elle est achetée par J.J. Sabatier, préfet de la Nièvre, en 1802, puis en 1815 par A. Fouque. Il emploie 110 ouvriers dont beaucoup sont étrangers (anglais, belges, allemands). En 1832, A. Fouque fait faillite. L'usine est géré dans un syndic dirigé par J.A. Manuel (député) , et J. Desveaux (maire de Nevers). Auguste Métairie, alors maître de forges de Précy dans le Cher, en devient le directeur. L'établissement emploie jusqu'à 250 ouvriers. En 1846, Auguste Métairie devient propriétaire des usines de Forge Neuve et Pont-Saint-Ours situé juste un peu plus loin. A partir de 1852, le chemin de fer permet aux forges de Lorraine d'exporter leurs produits à bas prix. Cette concurrence entraîne le début du déclin. Métairie reconvertit les bâtiments en usine de mécanique de précision. Il n'y a plus que 30 ouvriers. Vers 1870, l'usine est fermée. Les logements sont les seuls à être utilisés. La halle de la forge construite en 1640 a été rénovée plusieurs fois en 1822 et en 1993. Les communs bâtis au 17e ont été transformés au 19e siècle en écuries et remises. La maison du maître de forges a été reconstruite en 1845. Actuellement, elle est devenue une maison avec un jardin.

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile plate ; matériau synthétique en couverture

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau ; 2 étages carrés ; étage de comble

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à deux pans ; croupe

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique

Commentaire descriptif de l'édifice

L'usine métallurgique de Forge Neuve est la plus représentative des forges de la Nièvre car on y trouve à la fois les ateliers de fabrication, les logements d'ouvriers et patronaux, les communs, un étang et un bief de dérivation. L'ensemble a été restauré. L'atelier de fabrication est situé sur le bief. Il a un vaisseau composé de murs en moellons équarris ou appareillés avec chaînes d'angle en pierre de taille. Il est couvert par une toiture à deux pans en tuile plate. Les murs sont percés de baies à arc en plein cintre. L'ancien bâtiment de la soufflerie se trouve de l'autre côté du bief que l'on traverse par un pont. L'étang ainsi que le bief est ceinturé d'un ensemble de murets en maçonnerie de moellons équarris posés sur des joints. Les logements d'ouvriers, situés à l'arrière de l'étang, forment un grand corps de bâtiment à un étage carré avec combles aménagés. La toiture est à deux pans avec lucarnes en façade. Les murs sont en moellons enduits avec chaînage de pierre de taille comme les communs et l'ancienne écurie placée près de l'atelier. La maison du maître de forges se compose d'une aile principale de plan rectangulaire à un étage carré avec un étage de comble accolée à une aile secondaire perpendiculaire de deux étages carrés flanquée d'un logement en rez-de-chaussée avec un étage de comble. Les toitures de tuile plate sont à deux pans et croupe.

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté ; restauré

Date et niveau de protection de l'édifice

1990/03/14 : inscrit MH partiellement

Précision sur la protection de l'édifice

Façades et toitures de la halle de la forge et de son bâtiment annexe, du logement des ouvriers ; pont-dormant ; tous les murs du bief ; portail d'entrée (cad. C 66) : inscription par arrêté du 14 mars 1990

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2003

Copyright de la notice

© Inventaire général ; © Conseil général de la Nièvre

Date de rédaction de la notice

2004

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Dreyer Francis

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55