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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineusine métallurgique dite haut fourneau de Parenche, actuellement ferme
usine métallurgique dite haut fourneau de Parenche, actuellement ferme






Référence de la notice
IA58000621
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
12 décembre 2005
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Dreyer Francis
Mentions légales
© Inventaire général ; © Conseil général de la Nièvre
Désignation de l'édifice
Titre courant
usine métallurgique dite haut fourneau de Parenche, actuellement ferme
Appellation d'usage
haut fourneau de Parenche
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
usine métallurgique
Destination actuelle de l'édifice
ferme
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Bourgogne-Franche-Comté ; Nièvre (58) ; Azy-le-Vif ; R.D. 13 ; Parenche
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Bourgogne
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Nièvre
Canton
Saint-Pierre-le-Moûtier
Lieu-dit
Parenche
Adresse de l'édifice
R.D. 13
Références cadastrales
1983 A1 35, 39, 40, 41
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en écart
Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice
la Colâtre
Partie constituante non étudiée
atelier de fabrication ; logement d'ouvriers ; logement de contremaître ; bief de dérivation
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Description historique
Cette usine métallurgique est signalée dans les Etats des forges de la Nièvre en 1770. Elle figure aussi sur la carte de Cassini. Elle appartient à cet époque, à de Chamilly. Elle fond du minerai provenant de la Garde et de Same, près de Parize-le-Chatel et produit 225 tonnes de fonte en gueuses par an. Elle devient la propriété du sieur de Chaméane, puis en 1779, de Agathe Marie Prysie. Différentes demandes de maintien en activité sont régulièrement déposées auprès de l'administration des Ponts et Chaussées : en 1812 et 1845. Vers 1837, elle devient la propriété du Baron de Vertpré. Elle utilise alors du minerai de la Garde et du Berry et produit de la fonte à destination de la manufacture à canons de Nevers. Elle occupe 20 ouvriers et coule 700 tonnes de fonte par an. En 1848, l'usine se compose du haut fourneau, d'un lavoir, d'une petite forge à deux feux qui, semble t'il, ne sert plus et d'un logement d'ouvriers. Une autorisation de maintien en activité du 6 mai 1850, accordée à M. de Vertpré, réduit la hauteur de la chute d'eau du haut fourneau. En 1854, sa veuve, la comtesse de Dree, demande le comblement de l'étang. L'usine est alors transformée en ferme.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
calcaire ; pierre ; moellon ; enduit
Matériaux de la couverture
tuile plate ; tuile mécanique
Description de l'élévation intérieure
1 étage carré ; étage de comble
Partie d'élévation extérieure
élévation ordonnancée
Typologie de la couverture
toit à deux pans ; croupe ; toit à un pan ; appentis
Source de l'énergie utilisée par l'édifice
énergie hydraulique
Commentaire descriptif de l'édifice
Le logement de contremaître donne sur une cour. Il possède un étage carré. Un logement d'ouvriers en forme d'équerre est situé sur le côté. Une aile sert de logement ou de rangement. L'autre a été transformée en entrepôt agricole en entraînant la disparition des cloisons intérieures et des cheminées. Il y a une grange, face à l'entrepôt, qui a été rallongée par une étable. Les modifications sont visibles sur les murs. A l'avant, de l'autre côté du logement de contremaître, on trouve un logement d'ouvriers avec lucarne en façade interrompant l'avant-toit. Il est en partie surélevé à un étage. Plus bas, vers l'ancien bief, se trouve la forge qui a été réaménagée et transformée en écurie. Les différents bâtiments possèdent des murs en moellon de calcaire enduit avec chaînes d'angle et encadrements en pierre de taille. Les toitures sont à deux versants en tuile plate ou mécanique. Le logement d'ouvrier en L est à croupe. D'autres bâtiments ont disparu comme la halle à charbon. Il reste encore le conduit en pierre qui servait au passage de l'eau sous l'ancienne digue maintenant inutile. On distingue le massif en pierre de taille qui soutenait la roue hydraulique.
État de conservation
établissement industriel désaffecté
Date de l'enquête ou du récolement
2003
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier individuel
Date de rédaction de la notice
2004
Mentions légales
© Inventaire général ; © Conseil général de la Nièvre
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire£17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
Voir aussi
Liens externes éventuels

Référence de la notice
IA58000621
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
12 décembre 2005
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Dreyer Francis
Mentions légales
© Inventaire général ; © Conseil général de la Nièvre
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