POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Maison 6A avenue de Paris dite Villa Castan

Désignation

Dénomination de l'édifice

Maison

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Maison de villégiature

Titre courant

Maison 6A avenue de Paris dite Villa Castan

Localisation

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Nièvre (58) ; Pougues-les-Eaux ; Paris (avenue de) 6A

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Bourgogne-Franche-Comté

Adresse de l'édifice

Paris (avenue de) 6A

Références cadastrales

2020 ZD 179

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom de l'édifice

Quartier thermal

Références de l'édifice de conservation

IA58001285

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1883 ; 1890 ; 1896

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

La création de la demeure est due à Marie Merle, rentière à Pougues-les-Eaux. Le corps de bâtiment situé au nord, parallèlement à l'avenue de Paris, est construit en 1883. À la même époque, la propriétaire fait également bâtir un "chalet" au sud. Cette première villa est rapidement acquise par Paul Castan, et devient dès lors la "Villa Castan". Elle est citée comme lieu d'hébergement des curistes dans la première "liste des étrangers" du Paris-Pougues (1889). La villa est agrandie à deux reprises, en 1890 (passage de 25 à 37 ouvertures) et en 1896 (passage de 37 à 43 ouvertures). De cette époque peuvent donc être datés le pavillon sud ainsi que son extension à l'arrière (en remplacement d'une ancienne terrasse sur cave). L'hypothèse d'une construction plus tardive est confirmée par la présence de solives métalliques dans le plancher du premier étage du pavillon sud, alors que les planchers du corps principal sont entièrement en bois. Une remise-écurie est enfin bâtie en 1897. Il s'agit vraisemblablement de la dépendance située sur l'actuelle parcelle ZD 16 (non étudiée). La demeure est transformée en hôtel au 20e siècle. Elle est connue sous le nom de "Le Paradou" dans les années 1960-1970. Une salle de restaurant est créée au rez-de-chaussée. À cette occasion, le mur porteur séparant les deux parties de l'édifice est largement ouvert grâce à la pose d'une poutre IPN. Des cuisines sont aménagées dans l'extension du pavillon sud qui est agrandie vers l'ouest. Une enseigne est peinte par Christian Souverain, peintre en lettres à Nevers. L'édifice sert ensuite de maison de retraite, avant d'être abandonné. Il est actuellement l'objet d'importants travaux de rénovation.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit ; brique

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan rectangulaire régulier

Description de l'élévation intérieure

Rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage de comble

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans brisés ; toit à plusieurs pans brisés

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente

Commentaire descriptif de l'édifice

La demeure est composée d'un corps principal, parallèle à l'avenue, de trois travées de longueur, couvert d'un toit brisé en ardoise. Ce corps comprend une cave (divisé en trois vaisseaux transversaux voutés), un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage de comble. Il est couvert d'un toit brisé en ardoise percé de lucarnes. Une lucarne-pignon à fronton cintré surmonte la travée centrale de la façade sur l'avenue. Le pavillon sud présente une élévation comparable, mais il ne possède pas de cave. Il est couvert d'un toit brisé en pavillon en ardoise. L'ensemble est construit en moellon calcaire enduit (façade arrière, flanc nord et flanc sud) et en brique de Chaulgnes (façade principale, conduits des cheminées). Les chaînes d'angle harpées et les encadrements de porte et de baie sont en pierre de taille calcaire. L'auteur s'est largement inspiré de l'architecture française de la première moitié du 17e siècle. La construction d'un pavillon nord, qui aurait équilibré la façade et donné à la demeure l'allure d'un petit château, a sans doute été envisagée mais n'a pas aboutie.La distribution du corps principal est relativement simple. La cage d'escalier se trouve au fond d'un vestibule, de part et d'autre duquel sont aménagés deux salles, côté avenue. La distribution des chambres dans les étages se fait à partir des paliers supérieurs. Le pavillon sud doit se présenter à l'origine comme une habitation à part entière. Il possède en effet son propre vestibule d'entrée et son propre escalier, de taille équivalente à celui du corps principal, qui dessert les chambres à l'étage. La création d'une circulation entre les deux parties de la villa doit être relativement tardive. Dans le corps principal, les deux salles du rez-de-chaussée possèdent sans doute à l'origine une cheminée sous-baie. Seuls des vestiges de celle de la salle nord subsistent. Les chambres à l'étage sont également dotées de cheminées, parfois aménagées dans l'angle de la pièce.

Commentaires d'usage régional

Baie rectangulaire ; baie avec arc segmentaire

État de conservation (normalisé)

Mauvais état

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2019

Date de rédaction de la notice

2019

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Dufoulon Fabien

Typologie du dossier

Sous-dossier

1/13
Enseigne de l'Hostellerie du Paradou, restaurant-traiteur, signée par Christian Souverain (de Nevers).
Enseigne de l'Hostellerie du Paradou, restaurant-traiteur, signée par Christian Souverain (de Nevers).
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Voir la notice image
Chambre au premier étage avec deux fenêtres et une cheminée dans l'angle.
Chambre au premier étage avec deux fenêtres et une cheminée dans l'angle.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Voir la notice image
Salon au rez-de-chaussée avec vestige d'une cheminée sous baie.
Salon au rez-de-chaussée avec vestige d'une cheminée sous baie.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Voir la notice image
Escalier du corps principal, rez-de-chaussée.
Escalier du corps principal, rez-de-chaussée.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Voir la notice image
Extension à l'arrière du pavillon sud.
Extension à l'arrière du pavillon sud.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Voir la notice image
Façade sur le jardin, vue de face.
Façade sur le jardin, vue de face.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Voir la notice image
Façade sur l'avenue de Paris, détail, baie du premier étage.
Façade sur l'avenue de Paris, détail, baie du premier étage.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Voir la notice image
Façade sur l'avenue de Paris, détail, baie de la lucarne-pignon.
Façade sur l'avenue de Paris, détail, baie de la lucarne-pignon.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Voir la notice image
Façade sur l'avenue de Paris, vue de trois-quarts depuis le nord.
Façade sur l'avenue de Paris, vue de trois-quarts depuis le nord.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Voir la notice image
Façade sur l'avenue de Paris, vue de face.
Façade sur l'avenue de Paris, vue de face.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Voir la notice image
Vue d'ensemble depuis l'accès sur l'avenue de Paris.
Vue d'ensemble depuis l'accès sur l'avenue de Paris.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Voir la notice image
Plan-masse et de situation, extrait du plan cadastral (2021). ; Plan-masse et de situation, extrait du plan cadastral (2021).
Plan-masse et de situation, extrait du plan cadastral (2021). ; Plan-masse et de situation, extrait du plan cadastral (2021).
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Voir la notice image
Vue d'ensemble depuis l'accès sur l'avenue de Paris.
Vue d'ensemble depuis l'accès sur l'avenue de Paris.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Voir la notice image