Hôtel de voyageurs
Hôtel de France
Bourgogne-Franche-Comté ; Nièvre (58) ; Pougues-les-Eaux ; Paris (avenue de) 51-51A
Bourgogne-Franche-Comté
Paris (avenue de) 51-51A
2020 D 2490 ; 1812 E 561
En ville
Quartier thermal
IA58001285
2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
1829 ; 1874 ; 1898
Porte la date ; daté par source ; daté par source ; porte la date ; daté par source ; daté par source
Le linteau d'une baie au rez-de-chaussée de la façade porte la date de 1829. Aucune construction antérieure n'est attestée à cet emplacement. L'édifice est sans doute dès cette époque une auberge. Sa création est moins liée au développement du thermalisme (dont l'activité ne reprend véritablement que dans les décennies suivantes) qu'au passage des voyageurs sur la route royale de Paris à Antibes. Dans son guide, Roubaud (1860) évoque un "hôtel permanent" et indique qu'il "fait depuis quelques années de louables efforts pour se mettre au niveau des meilleurs hôtels des villes d'eau". L'Hôtel de France est l'un des sept établissements hôteliers indiqués sur le plan de la commune de l'atlas du Conseil général de la Nièvre (1878). Vers 1874, l'hôtel est acquis par l'aubergiste Jean Tricot Fry qui l'agrandit rapidement. L'édifice passe alors de 23 à 35 ouvertures et son propriétaire peut faire paraître une publicité dans le guide de Janicot et Giron (1881) : "Cet hôtel, agrandi et entièrement remis à neuf, se recommande par son excellente cuisine et ses bons vins". L'éloignement de l'établissement thermal, situé dans la partie la plus basse de la commune, est compensé par la situation ("Situé à mi-côte, il se recommande aussi par son emplacement salubre, où il n'existe jamais la moindre humidité"). L'Hôtel de France est mentionné dans les "listes des étrangers" de la presse locale à la fin du 19e siècle (Paris-Pougues, Pougues-Saint-Léger et Pougues-Journal). Il compte une vingtaine de chambres. Le dernier agrandissement de l'hôtel date de 1898 et doit correspondre aux trois travées nord-ouest de la façade sur l'avenue avec deux portes cochères et une porte piétonne. Au début du 20e siècle, l'Hôtel de France devient la propriété de Léonard et Aglaé Fry, puis de Léonard et Edmond Jacob, pâtissiers à Nevers (actuellement, boulangerie n°43 avenue du Général de Gaulle).
Pierre (?) ; moellon ; enduit
Tuile mécanique
Rez-de-chaussée ; 1 étage carré
Toit à longs pans
Propriété privée
2019
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2019
Dufoulon Fabien
Sous-dossier