Sanatorium ; hôpital
Centre médical pour maladies pulmonaires ; Hôpital Albert-Calmette
Sanatorium et hôpital dit Centre médical pour maladies pulmonaires, puis Hôpital Albert-Calmette
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Lille ; boulevard du Professeur-Jules-Leclercq
Lille
Lille sud-ouest
Professeur-Jules-Leclercq (boulevard du)
1993 DZ 74
En ville
Logement ; jardin ; cuisine ; morgue ; piscine
2e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
1932 ; 1986
Daté par source
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Hôpital-sanatorium projeté en 1929, sous le nom de centre médical pour les maladies pulmonaires, dans le cadre de la création de la future cité hospitalière, sur l'initiative commune de Roger Salengro, député-maire de Lille, d'Oscar Lambret, cancérologue et administrateur, et d'Albert Chatelet, recteur de l'Université de Lille. La notion alors toute nouvelle d'hôpital-santorium était en rapport avec le développement récent de thérapeutiques actives sur la tuberculose pulmonaire ou phtisie, notamment la collapsothérapie, ce qui permettait de sortir du cadre étroit de la simple cure sanatoriale basée sur la triade : repos, cure d'air en chaise longue et suralimentation. Selon le premier projet dressé par l'architecte Ferdinand Deregnaucourt, l'établissement devait être initialement implanté sur le territoire de la commune de Ronchin. Dans la version définitive du projet, approuvée le 20 octobre 1932, on arrêta que le sanatorium serait établi à la périphérie de la commune de Lille, près de la porte de Béthune, et les travaux de construction furent réalisés entre 1932 et 1936. L'établissement prévu pour une capacité de 450 lits, vit l'ouverture progressive de ses services à partir du 2 novembre 1936, mais l'inauguration officielle fut seulement effectuée le 30 mai 1937 par le ministre de la santé. A une époque indéterminée, le bâtiment servant au logement du personnel infirmier et celui renfermant réfectoire et salle de réunion, situés du côté est, furent réunis entre eux par un corps de bâtiment intemédiaire et reliés au bâtiment de l'administration par une aile basse. Puis en 1986 furent exécutés des travaux d'épaississement sur certaines sections de la face nord du bâtiment principal, sous la conduite de l'architecte Patrice Dutard, afin d'établir sur toute la longueur de chacun des étages, une double distribution continue de part et d'autre du couloir central. La capacité fut réduite en 1996 à 299 lits et elle se trouve actuellement ramenée à 254 lits.
Béton armé ; brique
Béton en couverture
Plan allongé ; plan symétrique
Sous-sol ; 5 étages carrés
Élévation ordonnancée
Terrasse
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, suspendu
Edifice formé d'un bâtiment principal d'hospitalisation en forme de grande barre élevé de 5 étages et de 243 mètres de long, orientée est-ouest, précédée d'une série de bâtiments annexes avec, au centre, un bâtiment d'entrée à un étage, siège de l'administration, flanqué de deux bâtiments abritant réfectoire et salle de réunion, et de deux autres à usage de logements pour le personnel infirmier, tous reliés au bâtiment principal par des galeries aériennes vitrées dans les deux premiers cas, par des galeries souterraines dans le dernier cas. Outre ce complexe de bâtiments rendus solidaire par un réseau de galeries de communication, existent des bâtiments annexes isolés : le bâtiment dit des machines renfermant par ailleurs la buanderie et le service de désinfection, des habitations respectivement pour l'économe, les internes et le médecin-assistant, enfin la morgue. La structure est en béton armé avec des élévations recouvertes d'un parement de briques jaunes. Les chambres de malades, d'une capacité de 1 à 3 lits, sont toutes réparties sur la face méridionale du bâtiment principal afin de faire bénéficier ces malades d'une insolation optimale. Les femmes malades étaient regroupées dans l'aile orientale, les hommes dans l'aile occidentale. Une galerie de cure s'étend sur toute la longueur du rez-de-chaussée de la face méridionale du bâtiment principal et une piscine (disparue) existait sur l'avant de cette façade. Devant l'entrée principale, se dresse un monument à Roger Salengro (portrait de profil dans un disque en bronze) offert par l'amicale des Bleuets.
Remanié
Propriété publique
1994
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
1995
Durande Agnès ; Laget Pierre-Louis
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex