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Plateforme ouverte du patrimoine

Peignage de laine Amédée Prouvost dit de Cartigny

Désignation

Dénomination de l'édifice

Usine de préparation de produits textiles

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Peignage de laine

Appellation d'usage

Peignage Amédée Prouvost, dit de Cartigny

Titre courant

Peignage de laine Amédée Prouvost dit de Cartigny

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Nord (59) ; Roubaix ; 154 rue de Cartigny

Précision sur la localisation

Oeuvre située en partie sur la commune : Wattrelos

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Nord

Canton

Roubaix

Adresse de l'édifice

Cartigny (rue de) 154

Références cadastrales

2001 BE 1

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; atelier de réparation ; cheminée d'usine ; conciergerie ; entrepôt industriel ; aire des matières premières ; hangar industriel ; laboratoire ; local syndical ; magasin industriel ; pièce de séchage ; quai ; réservoir industriel ; station d'épuration ; voie ferrée ; bureau d'entreprise ; bureau d'études ; passerelle ; centrale électrique

Nom de l'édifice

Ensemble textile Amédée Prouvost et Compagnie

Références de l'édifice de conservation

IA59000488

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1892 ; 1920 ; 1927 ; 1951

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

Le peignage Amédée Prouvost dit de Cartigny est érigé en 1892. Pillé lors de la première guerre mondiale, il ne reprend son plein régime qu'en 1920. En 1927 l'énergie lui est fournie par une toute nouvelle centrale électrique commune au groupe. Nouvelle interruption en 1940. En 1951 l'obsolescence du peignage dit de Cartigny amène le groupe à ériger à côté de ce dernier, un nouveau peignage dit de Blidah travaillant les fibres longues sur des peigneuses circulaires de marque Lister. En 1996 la société est acquise par le groupe Chargeur. En 1951, Le peignage couvre, en 1951, une surface de 12 ha scindée, par la voie de chemin de fer, en deux parties reliées par une passerelle. Sur le territoire de Roubaix : les peignages dits de Cartigny et de Blidah. Sur celui de Wattrelos le peignage dit de Wattrelos ainsi que la centrale électrique. Le peignage emploie 1900 ouvriers. Les trois quarts de la laine brute viennent d'Australie et de Nouvelle-Zélande, le reste du Cap ou d'Amérique du Sud. Chaque jour, douze wagons déversent environ 1000 balles de laines de 150 kg chacune. La laine est triée à la main par 250 ouvriers appelés trieurs, puis débarrassée de ses impuretés et lavée dans des colonnes de 30 m de longueur, composées de cinq bacs de lavage. Essorée dans des presses à rouleaux puis séchée, la laine a perdu 50% de son poids. Elle est alors cardée et peignée. Les fibres longues seront travaillées sur des peigneuses circulaires Lister, les fibres courtes ou normales, sur des peigneuses rectilignes Heilmann ou Schlumberger. Les fibres trop courtes ou blousse, seront rejetées pour être incorporées dans les tissus de laines cardées ou le feutre. 190 peigneuses circulaires et 80 peigneuses rectilignes sont en service dans le peignage. La laine peignée est alors chargée d'électricité statique. Il faut alors l'étirer, la doubler et la paralléliser, c'est le gill-boxage, puis la retremper dans une solution savonneuse et l'étirer : c'est le lissage. L'atelier mécanique occupe 126 ouvriers. La centrale composée de 5 chaudières et de 2 turbo-alternateurs de marque Brown Bovery, occupe 35 ouvriers et transforme en énergie (vapeur ou énergie électrique) 40000 t de charbon par an.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; pan de béton armé ; pan de fer ; béton

Matériaux de la couverture

Verre en couverture ; tuile flamande mécanique

Description de l'élévation intérieure

5 étages carrés

Typologie du couvrement

Charpente en béton armé apparente ; charpente métallique apparente

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe ; shed ; lanterneau ; terrasse ; extrados de voûte ; appentis

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Monte-charge

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique

Commentaire descriptif de l'édifice

La centrale électrique (G) a 5 étages carrés, des murs en pans de béton avec de la brique en remplissage. Le toit comprend une terrasse, un toit à longs pans couverts de verre et de tuile flamande mécanique et surmonté d'un lanterneau et d'un extrados de voûte ; la cheminée, en béton, est de type Monnoyer ; Le magasin industriel (E) et les bureaux (A) , dans le prolongement, ont 2 étages carrés, des murs en brique. Ils sont en sheds couverts de tuile flamande mécanique et de verre ; Le magasin industriel (I) a 2 étages carrés, des murs en brique et sont couverts de sheds, de tuile flamande mécanique et de verre ; Un appentis couvre les accès de chargement/déchargement sur la voie ferrée.

État de conservation (normalisé)

Menacé ; établissement industriel désaffecté

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une société privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1996

Date de rédaction de la notice

1998

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Ramette Jean-Marc

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Accès Mémoire

Arrdt_lille

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex