Filature
Filature de laine
Filature Prouvost et Cie ; La Lainière de Roubaix
Filature de laine Prouvost et Cie dite La Lainière de Roubaix
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Roubaix ; 149 rue d'Oran
Oeuvre située en partie sur la commune : Wattrelos
Nord
Roubaix
Oran (rue d') 149
2001 AR 106, 111 ; 2001 AR 484, 485
En ville
Bâtiment administratif d'entreprise
Ensemble textile Amédée Prouvost et Compagnie
IA59000488
1er quart 20e siècle
1911
Daté par source
Filature dite La lainière de Roubaix appartenant à l'ensemble d'industrie textile Amédée Prouvost. La filature La Lainière est fondée à Roubaix en 1911 par Jean Prouvost, petit-fils du fondateur du peignage Amédée Prouvost. Elle est reliée au Peignage Amédée Prouvost par le chemin de fer. Prenant rapidement de l'ampleur elle devient une des plus importantes filatures françaises produisant laine à tricoter et fil pour tissage sous la marque des deux béliers à cornes d'or. Pillée pendant la Première Guerre mondiale, la production reprend au début des années 1919. La petite filature initiale s'est alors considérablement agrandie. La marque au Pingouin, qui aura un rayonnement mondial, est crée en 1927. Au début des années 1970, La Lainière gère vingt-cinq sociétés telles que Pingouin, Stemm, Rodier et Korrigan, Prouvost-Masurel, les tissages Lepoutre. Elle se transforme en holding en 1973 (groupe VEV) ; elle représente alors 2, 4 milliards de chiffre d'affaires. Le secteur du fil à tricoter entre en crise. En 1980 La Lainière fusionne avec le groupe Prouvost SA. En 1986. elle ne conserve plus que la branche filature (fils à tricoter Pingouin, Welcomme). Elle représente encore 1, 5 milliards de chiffre d'affaires. Au cours des années 1980, les ventes de laine à tricoter accusent des baissent considérables. Malgré des tentatives notamment en spécialisant ses entreprises dans la confection, le groupe Prouvost SA s'effondre conduisant à la vente de La Lainière en juin 1993. Des installations ne subsistent, à l'heure actuelle que le bâtiment des services commerciaux. La lainière occupe en1951 une surface de 17 ha divisés en 4 grands secteurs par deux rues couvertes se coupant à angle droit. Les services commerciaux, l'atelier mécanique, la filature de laine cardée et la retorderie occupe le quart sud ouest, la teinturerie sur peignée, le calibrage et la préparation, le quart sud est. La filature occupe la partie nord est. Le long de la voie ferrée, au nord ouest se trouvent le pelotonnage, le moulinage, la teinture sur fil et l'atelier de tricotage (chaussettes Stemm). En 1951, l'usine comprend 100.000 broches et emploie 4000 ouvriers en équipes doubles. La production mensuelle atteint jusqu'à 500 t.
Brique
Tuile flamande mécanique
2 étages carrés
Charpente en bois apparente
Élévation à travées
Croupe
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Les services commerciaux, seuls vestiges de la Lainière, occupent un bâtiment de deux étages, en brique, de 18 travées sur 14. Il est couverts de toits à longs pans à croupe.
Vestiges ; restauré
Propriété d'une société privée
1996
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
1998
Ramette Jean-Marc
Sous-dossier
Arrdt_lille
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex