Église paroissiale
Saint Martin
Notre-Dame-des-Glaces
Église paroissiale Saint-Martin dite Notre-Dame des Glaces
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Boussois ; rue Anatole-France
Communauté d'agglomération Maubeuge Val-de-Sambre
Maubeuge
Anatole-France (rue)
2002 AK 150
En ville
2e quart 20e siècle
1928
Daté par source
Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source
Glaces de Boussois (propriétaire)
La reconstruction de l'église paroissiale de Boussois est envisagée par la municipalité après la Première Guerre mondiale. Un bombardement avait endommagé plusieurs édifices de la commune parmi lesquels l'église. La reconstruction est réalisée en grande partie par les ouvriers de la Manufacture des Glaces de Boussois d'après les plans des architectes maubeugeois Henri Lafitte (1888-1966) et probablement Jacques Lafitte (son frère) plutôt que Jean (son père, décédé en 1928, année de la construction).Ils conçoivent également le maître-autel (détruit), la chaire de vérité (disparue), les confessionnaux et les fonts baptismaux. Henri Lafitte réalise les fresques murales de la nef et du chœur en 1928-1929. La croix lumineuse est réalisée par le maître verrier Gaétan Jeannin et mademoisellee S. Charlemagne. Cette dernière réalise également le chemin de croix. À l'origine, les plafonds construits en charpente de bois apparente formaient des caissons vitrés en verre (La construction moderne, 1930) : les verrières ont ensuite été supprimées à l'exception de celles du chœur (ill.). L'église est cédée par l'usine au diocèse vers 1977-79. Les vitraux sont remplacés en 1987.
Brique
Ciment amiante en couverture
Plan rectangulaire régulier
3 vaisseaux
Charpente en bois apparente
Élévation ordonnancée
Toit à deux pans ; appentis
Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire, à trois vaisseaux avec une abside à trois pans. L'élévation est en brique, couverte d'un toit à deux pans et d'appentis recouverts d'amiante. L'église s'élève sur deux niveaux. Les grandes arcades retombent sur des piliers de béton armé décorés de pâtes de verre produits par la manufacture des Glaces. Le second niveau est décoré de fresques réalisées par l'architecte Henri Lafitte en 1928 et 1929. Le chœur conserve une partie des peintures murales, De Profundis, Magnificat, alors que la Trinité du chœur a été recouverte d'un enduit. La nef est couverte d'une charpente de bois apparente, à caissons de verre. Cette charpente était éclairée par les fenêtres en demi-lune des combles avant le recouvrement du verre par des plaques d'isorel. Les bas-côtés ont un soubassement décoré de plaquettes de pâte de verre. L'ensemble est éclectique, évoquant les églises de l'Avesnois du XVIIIe siècle, dans un traitement plus imposant mêlé à des influences néo-classiques et prenant la basilique pour modèle des volumes intérieurs.
Peinture ; maçonnerie
Scènes du Nouveau Testament ; chemin de croix (peinture sur maçonnerie).
inscrit MH
L'église en totalité (cad. AK 150) : inscription par arrêté du 6 janvier 2005.
Propriété de la commune
2000
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
2000 ; 2023
Grembert Lucie ; Luchier Sophie
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex