Moulin à farine ; mégisserie
Moulin de Fréhart ; Moulin à farine de Landas, puis Mandron ; Mégisserie Jugniaux et Cie
Moulin à farine dit Moulin de Fréhart, de Landas, puis Mandron, puis Mégisserie Jugniaux et Cie
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Bavay ; rue Fréhart
Communauté de communes du Bavaisis
Bavay
Louvignies
Fréhart (rue)
1831 A 517 à 520 ; 1913 B 565 à 574 ; 1994 AH 12, 13, 14, 233 à 238
En écart
Rivière d'Audignies
Logement patronal ; atelier de fabrication ; grange ; vanne
3e quart 18e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
1751 ; 1767 ; 1785 ; 1925
Porte la date ; daté par source
L'observation des plans anciens laisse à penser qu'il y a eu, simultanément ou successivement, deux moulins sur ce site. L'un des moulins, le long de la rue Fréhart, fut détruit à une date inconnue puis reconstruit au 19e siècle. Il renferme cependant un mécanisme daté de 1751, provenant, peut-être, du premier moulin situé en retrait et auprès duquel se trouvent les vestiges d'une vanne datée de 1767. A cette époque il appartient au comte de Landas, propriété attestée en 1807 par les contributions financières. Le moulin apparaît d'ailleurs sur le plan du comté de Louvignies en 1768. Les divers corps de bâtiments portent les dates de, 1785 et 179*. En 1820, le moulin appartient à M. Mandron. En 1925, La Sté Jugniaux et Cie y installe un atelier de lavage et de passage de peaux (mégisserie) évacuant les eaux usées chaque jour alternativement dans 2 bassins établis en dehors du ruisseau. L'édifice est endommagé lors de la Seconde Guerre mondiale. Il est aujourd'hui transformé en habitation.
Brique ; pierre de taille ; moellon
Ardoise ; ciment en couverture ; matériau synthétique en couverture
Étage de soubassement ; 2 étages carrés ; étage de comble
Charpente en bois apparente
Toit à longs pans ; croupe ; toit à deux pans
Énergie hydraulique
Le moulin, le long de la rue Fréhart, possède toujours son mécanisme, daté de 1751. Celui-ci comprend le hérisson sur lequel s'engrènent les axes des meules, toujours en place. Le bâtiment se compose d'un étage de soubassement et deux étages carrés. Il comprend trois travées en brique, percées de baies droites et de baies en plein-cintre au dernier étage. Des éléments de mur en pierre indiquent une reconstruction, probablement au 19e siècle. De même, la teinte des briques, au dernier niveau, dénote une reconstruction récente, vraisemblablement liée aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale. La remarque s'applique également au logement attenant, portant en encrage sur le pignon la date de 179* (le dernier fer a disparu) , qui, bien qu'ayant conservé son cachet d'origine (chaîne d'angle en pierre de taille, pignon découvert en épis de brique, pan coupé) , présente de nombreuses modifications de structure : Ouvertures bouchées, reconstruction des parties supérieures. Un second logement, en retrait, porte en ancrage la date de 1785. Composé de 4 travées, il a un soubassement en pierre, des chaînes horizontales et des chaînes d'angle en pierre de taille, dont une percée d'une niche. L'allège des baies est en pierre, l'encadrement en brique et pierre alternées. Le toit, en bois à deux pans, est couvert d'ardoise. Perpendiculairement au logement, un autre corps de bâtiment, en pierre au rez-de-chaussée et en brique à l'étage, porte la date tronquée de 179*, date possible de reconstruction. Cet édifice est vraisemblablement un ancien moulin, comme l'atteste les plans anciens (présence d'un bassin de retenue) ainsi que les vestiges d'une vanne portant la date de 1767. La charpente en bois forme un toit à longs pans couvert de tuile en ciment. Le site comprend également une vaste grange en brique à demi effondrée.
Établissement industriel désaffecté
Parc naturel régional
À signaler
Atelier de fabrication
Matériel en place
Propriété privée
1998
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
2000
Ramette Jean-Marc
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex