Maison
Maison
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Maubeuge ; 1 avenue de Ferrière
Communauté d'agglomération Maubeuge Val-de-Sambre
Maubeuge
Ferrière (avenue de) 1
2003 H 190
En ville
1er quart 20e siècle
1922
Daté par source ; daté par tradition orale
Attribution par source ; attribution par tradition orale ; attribution par source ; attribution par tradition orale ; attribution par source ; attribution par tradition orale
La construction et l'aménagement de cette villa auraient été réalisés en deux phases : la construction, en 1922, par Louis-Marie Cordonnier, architecte lillois, dans un style "néo-anglo-normand"" ; la décoration intérieure, par Delassausois, décorateur parisien. L'architecte Jean (?) Lafitte serait intervenu vers 1955 pour un nouvel aménagement intérieur. Ces informations, données par la propriétaire, sont en contradiction avec des documents publiés et la biographie de l'architecte Jean Lafitte fils. Le recueil d'architecture d'Henri et Jean Lafitte, actifs entre 1880 et 1930, présente des photographies extérieures et intérieures de la villa, ce qui laisserait à penser que ce sont les Lafitte qui ont réalisé la maison. Le lien familial de l'architecte Cordonnier avec la famille ainsi que le style architectural permettent d'attester l'attribution à Louis-Marie Cordonnier, ce qui n'exclut pas une collaboration entre les Lafitte et Cordonnier.
Brique ; faux pan de bois ; enduit partiel
Tuile flamande mécanique ; tuile plate
1 étage carré ; étage de comble
Toit à longs pans ; croupe ; croupe ronde
La maison est en retrait par rapport à la rue, isolée sur la parcelle. L'élévation antérieure, à deux niveaux, est rythmée par les ouvertures qui se déclinent dans toutes les tailles et dans des formes diverses (bow window, fenêtres jumelles en quinconce, baies triples). Les deux niveaux sont différenciés par la mise en œuvre des matériaux : brique et enduit pour le rez-de-chaussée et enduit avec faux pans de bois pour l'étage. L'ensemble est couvert par une toiture complexe alliant croupe ronde et toit à longs pans, mettant en valeur les volumes. L'escalier desservant l'étage est situé à côté de la porte d'entrée et éclairé par deux baies rectangulaires. L'élévation latérale est plus sobre, comportant un bow-window, une souche de cheminée saillante, une arcade en plein cintre prolongée par un contrefort noyé dans la maçonnerie. L'élévation postérieure desservant les communs n'a pas fait l'objet d'un traitement particulier.
Propriété privée
2001
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
2002 ; 2023
Grembert Lucie ; Luchier Sophie
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex