Église paroissiale
Saint-Joseph
Église paroissiale Saint-Joseph
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Sin-le-Noble ; rue Saint-Joseph
Douai nord
Faubourg (le)
Saint-Joseph (rue)
2011 BB 91
En ville
1er quart 20e siècle
1901
Daté par travaux historiques
Attribué par travaux historiques
Les sources d'archives concernant l'édifice n'ayant pas été retrouvées, l'ouvrage de l'abbé Anthime GAVELLE, <<i>>Répertoire historique et paroissial sur la ville de Sin-le-Noble, ancien faubourg de Douai, 1931<</i>> [impr. Nouvelliste-Dépêche, Lille], qui fut curé de l'église de 1919 à (...), est la principale source d'information sur ce bâtiment. L'église Saint-Joseph, érigée au faubourg ouvrier Notre-Dame de Sin-le-Noble, a été bâtie sur les fonds propres de l'abbé Joseph Masure, appartenant à une famille tourquennoise d'industriels textiles, et alors vicaire de l'église paroissiale Saint-Martin de Sin-le-Noble. La première pierre fut posée le 19 mars 1901, jour de la fête de saint Joseph. La construction avait été confiée à l'architecte lillois Louis Meurillon, sans doute choisi par l'abbé Masure. L'entreprise Leblan frères fut chargée des travaux. Le montant de la construction s'éleva à 100 000 F. L'ouverture au culte se fit le 19 mars 1906. En septembre 1914, l'église fut touchée par un bombardement qui brisa les vitraux et lézarda les murs. Il semble que la tour ne reçut jamais de flèche. A la mort de l'abbé Masure, en 1919, la propriété de l'église passa à son frère, François Masure, par ailleurs adjoint au maire de Tourcoing, qui prit en charge le coût des réparations nécessitées par les dégradations dues au conflit, après avoir perçu les indemnités de dommages de guerre. La propriété de l'édifice fut ensuite transmise à l'association diocésaine de Cambrai (en 1927 ?). L'église a été fermée en 2007 pour cause de dangerosité. Le principe de la fondation, qui serait constituée de six piliers [...] simplement retenus entre eux par des poutrelles métalliques, leur dilatation et leur oxydation, est mis en cause (article de la Voix du Nord, édition Douai, 21-12-2009). D'autre part, la toiture fuit et le mérule a infesté la charpente. Renonçant à restaurer l'église, le diocèse de Cambrai l'a cédée au bailleur social Norévie, à charge pour celui-ci de la démolir. Cette démolition doit intervenir en 2011 et des logements sociaux succéder à l'édifice.
Brique ; calcaire
Ardoise
Plan allongé
3 vaisseaux
Fausse voûte d'ogives
Toit à longs pans ; croupe polygonale ; appentis ; toit en pavillon
L'église, qui n'est pas orientée (le choeur est au sud-est), est bâtie sur un plan allongé ; l'emprise du transept ne saille pas au-delà des murs des bas-côtés. L'édifice comprend trois vaisseaux. La première travée correspond à l'assise de la tour-porche, lui succèdent quatre travées de nef, le transept, deux travées droites de choeur, une abside à trois pans. Le vaisseau central et le transept sont couverts par un toit à longs pans ; l'abside porte une croupe polygonale. Les bas-côtés, couverts en appentis, sont terminés par des chapelles plus basses, à trois pans, couvertes par une croupe polygonale. La tour-porche est terminée par un toit en pavillon. La construction utilise la brique et ponctuellement la pierre calcaire blanche (ou le ciment ?) pour un usage décoratif. L'élévation intérieure du vaisseau central, couverte, comme les bas-côtés, par une succession de fausses voûtes d'ogives en plein cintre, est structurée sur deux niveaux séparés par une frise. Les grandes arcades comprennent des arcs en plein cintre retombant sur des colonnes monolithes en pierre calcaire de Basècles (Belgique) supportant des chapiteaux à crochets. L'ensemble de l'élévation et des fausses-voûtes est enduit et peint.
Désaffecté ; mauvais état ; menacé
IM59002517 ; IM59002518
Propriété d'une association diocésaine
2011
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
2011
Oger-Leurent Anita
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex