Usine de peintures et vernis dite fabrique de blanc Brébant, puis Calité Fillion ; actuellement entrepôt commercial Péneau

Dénomination de l'édifice

Usine de peintures et vernis

Appellation d'usage

Fabrique de blanc Brébant, puis Calité Fillion ; entrepôt commercial Péneau

Destination actuelle de l'édifice

Entrepôt commercial

Titre courant

Usine de peintures et vernis dite fabrique de blanc Brébant, puis Calité Fillion ; actuellement entrepôt commercial Péneau

Localisation

Hauts-de-France ; Oise (60) ; Méru ; 90 rue Anatole-France

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Oise

Canton

Méru

Adresse de l'édifice

Anatole-France (rue) 90

Références cadastrales

1989 AM 52 A 62, 64, 65, 78 A 80

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Cour ; salle des machines ; atelier de réparation ; séchoir ; écurie ; atelier de fabrication ; cité ouvrière ; logement d'ouvriers ; four industriel

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1893 ; 1933

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par tradition orale

Auteur de l'édifice

Description historique

La fabrique de blanc gélatineux Brébant existe déjà en 1885 puisqu'elle reçoit une médaille d'argent à l'exposition de Beauvais. En 1893, un plan précise l'emplacement des bâtiments mais sans possibilité de les identifier. Des mares de décantation sont situées à l'écart du site industriel. La cité ouvrière, dite cité Brébant, est mentionnée dès cette date. La fabrication du blanc est obtenue par le broyage, sur un tour de pile, de la craie ou marne extraite dans une carrière à Méru. La poudre obtenue est ensuite mise à décanter dans des fossés, puis prélevée en pains qui sont séchés dans un four tunnel qui utilise les chaleurs perdues de la machine à vapeur. Les principaux débouchés sont Ripolin ou Valentine, le blanc servant de liant à la peinture. En 1933, un dépôt souterrain d'essence est implanté dans la cour de l'usine par les propriétaires de l'époque, Calité Fillion. En 1961, l'usine est rachetée par Pierre Péneau qui en fait un dépôt de vin. Il ferraille les différentes machines encore sur place, dont une machine à vapeur. Les mares de décantations sont vendues à la ville qui construit une école sur le terrain libéré. La cheminée d'usine est détruite en 1973-1974. Actuellement, les bâtiments servent de dépôt à différentes entreprises. 1885 : médaille d'argent à Beauvais ; 1894 : récompense à Lyon ; 1900 : médaille de bronze à Paris. Blanc Fillon : marque déposée pour peinture à la colle.

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; essentage de planches

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; tôle ondulée

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; étage de comble

Typologie du couvrement

Charpente en bois apparente ; en brique

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert

Commentaire descriptif de l'édifice

Cité ouvrière à un étage carré, étage de comble, murs en brique, tuile mécanique en couverture. Dans un des ateliers de fabrication, four tunnel séchoir avec voûte en brique. Ateliers de fabrication avec essentage de bois et charpente en bois apparente.

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1997

Copyright de la notice

© Inventaire général

Date de rédaction de la notice

1998

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Colzy Hélène

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

Patrimoine industriel ; arrdt_beauvais

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens