Usine de boutons
Usine Lesbroussart, puis Mercier et Cie
Usine de boutons Lesbroussart, puis Mercier et Cie
Hauts-de-France ; Oise (60) ; Méru ; 5 rue Mimaut
Oise
Méru
Mimaut (rue) 5
1989 AA 189, 190
En ville
Cour ; logement patronal ; entrepôt industriel ; bureau d'entreprise ; atelier de fabrication ; magasin industriel ; salle des machines
3e quart 19e siècle ; 3e quart 20e siècle
Daté par source ; daté par tradition orale
Les bâtiments de l'usine ont été construits dans les années 1870 par Lesbroussart (scierie et tabletterie d'os) en bordure de route et non loin de la gare. Hormis les ateliers de fabrication, il y avait une salle des machines comprenant une machine à vapeur et une cheminée d'usine (détruite). Une partie de la force motrice était louée à d'autres artisans qui occupaient alors l'atelier de fabrication principal, notamment Vaquette (fabricant de dièses de piano) qui rachètera une partie de l'usine (actuellement détruite, parcelle mitoyenne 188) à une date indéterminée. En 1895, création de la société Fernand Mercier, puis Mercier et Cie. En 1937, les bâtiments appartiennent à Boissy Mercier. Le bureau, l'entrepôt industriel et l'atelier de fabrication-magasin industriel sont édifiés dans les années 1950. Vers 1957, la fabrication de boutons de nacre tend à disparaître au profit du polyester arrivé des Etats-Unis. La nacre réapparaît dans les années 1970. C'est à cette époque que la maison Mercier commence à travailler avec les grandes surfaces en conditionnant les boutons par plaquettes. Dans les années 1980, la partie sud de l'usine est détruite pour la construction de logements sociaux. Actuellement, une partie de la fabrication des boutons en nacre, qui représentent 80% du chiffre d'affaire, se fait à Madagascar alors que la teinture et le conditionnement sont faits sur place. La maison Mercier travaille avec de grandes maisons de couturier comme Lanvin, Yves Saint-Laurent ou Chanel. 1893 : machine à vapeur qui a fonctionné jusque vers la Première Guerre mondiale. Puis moteur diesel monocylindrique dans les années 1960 ; électrification de l'usine vers 1965. 1893 : 48 salariés. Vers 1950 : 130 salariés ; 1998 : 11 salariés.
Brique ; béton ; enduit
Ardoise
1 étage carré ; étage de comble
Toit à longs pans ; pignon découvert ; terrasse
Énergie électrique ; produite sur place ; achetée
Bureau, entrepôt industriel, atelier de fabrication et magasin industriel en béton. Atelier de fabrication principal couvert par quatre toits successifs à longs pans, piliers en fonte et voûtains en brique au premier étage. Salle des machines avec toit en terrasse.
IM60000910 ; IM60000915 ; IM60000911 ; IM60000916 ; IM60000913 ; IM60000912 ; IM60000914
Machine de production (étudiée dans la base Palissy)
Propriété privée
1998
© Inventaire général
1998
Colzy Hélène
Dossier individuel
Patrimoine industriel ; arrdt_beauvais
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens