Sucrerie ; distillerie
Sucrerie de betteraves
Sucrerie et distillerie de Francières
Sucrerie (sucrerie de betteraves) ; puis sucrerie et distillerie de Francières
Hauts-de-France ; Oise (60) ; Francières ; R.N. 17
Oise
Estrées-Saint-Denis
La Sucrerie
R.N. 17
1982 ZA 33 ; 1982 ZK 1 ; 1982 A 74 à 81, 97 à 104, 111, 112, 115
Isolé
Conciergerie ; logement patronal ; cour ; atelier de fabrication ; chaufferie ; cheminée d'usine ; réservoir ; pont-bascule ; entrepôt industriel ; aire de lavage ; aire de stockage du combustible ; bassin de décantation ; magasin industriel ; remise ; four à chaux ; logement d'ouvriers
2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
1829 ; 1833 ; 1859
Daté par source
Attribué par source ; attribué par travaux historiques
Crespel-Delisse Louis (personnage célèbre)
Sucrerie créée en 1829 par Thirial et Bertin, comportant à l'époque la conciergerie et l'atelier de fabrication à l'est. En 1830, elle devient la société Cadeau et Cie, avant d'être reprise en 1833 par Crespel-Delisse, créateur de l'industrie du sucre indigène en France, qui fait ériger de nouveaux bâtiments. En 1854, la sucrerie prend le nom de Leyvraz et Cie. En 1859, l'ensemble est acquis par Grieninger et Bachoux, qui étendent les ateliers de fabrication et font construire le four à chaux, la cheminée d'usine, la nouvelle chaufferie et l'orangerie. A partir de 1880, la Sucrerie et Distillerie de Francières s'étend au sud avec une nouvelle distillerie, un four à potasse et 2 entrepôts industriels. En 1893, un embranchement ferroviaire raccorde le site à la gare d'Estrées-Saint-Denis. Après 1918, une nouvelle extension est engagée vers le nord. La distillerie, 2 réservoirs à alcool, la laverie, chaulerie, et plusieurs maisons ouvrières sont érigées vers 1930. Le logement patronal et la partie centrale des ateliers de fabrication sont réaménagés à la même époque. Vers 1950, les bureaux sont reconstruits, avant la cessation de l'activité en 1969. 1829 : 2 chaudières et 1 machine à vapeur ; 1853 : 6 machines à vapeur dont 2 de 12 ch ; 1861 : 5 chaudières dont 2 de 15 ch et une de 10 ch. 1830 : 50 salariés ; 1848 : 100 salariés ; 1882 : 144 salariés ; 1930 : 160 salariés ; 1946 : 100 salariés.
Brique ; fer ; pan de fer ; enduit ; béton ; béton armé ; parpaing de béton ; bois ; essentage de planches ; pan de bois
Tuile mécanique ; ardoise ; tôle ondulée
Sous-sol ; 4 étages carrés ; étage de comble ; comble à surcroît
Charpente métallique apparente ; charpente en bois apparente
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; pignon couvert ; pignon découvert ; terrasse
Énergie thermique ; produite sur place
Site desservi par un embranchement ferroviaire. Bâtiments construits principalement en brique, parfois enduits (conciergerie) , avec toiture à longs pans à pignons couverts, tuile mécanique en couverture. Distillerie nord en pan de fer et brique à 4 étage carré et étage de comble, ardoise en couverture. Entrepôts industriels sud en élévation ordonnancée. Chaulerie en essentage de bois, couvert en ardoise et tôle. Cheminée d'usine et four à chaux tronconiques, en brique, sur socle respectivement carré et polygonal.
Ferronnerie
Monogramme
Sujet : monogramme aux initiales SDF ; support : grille des baies de l'élévation antérieure des bureaux
Mauvais état ; établissement industriel désaffecté
1999/06/22 : inscrit MH partiellement
Inscription par arrêté du 22 juin 1999 de l'ensemble des bâtiments de la sucrerie exceptés la laverie, la citerne à fuel lourd moderne, et le nouveau bâtiment de stockage agricole construit en 1995.
À signaler
Propriété privée
1999
© Inventaire général
1999
Dufournier Benoît ; Fournier Bertrand ; Touzet Pascale
Dossier individuel
Arrdt_compiegne
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens