Minoterie
Minoterie Moreau
Minoterie Moreau
Hauts-de-France ; Oise (60) ; Monchy-Humières ; ruelle du Moulin
Oise
Ressons-sur-Matz
Moulin (ruelle du)
1985 D 344
En village
L'Aronde
Atelier de fabrication ; cour ; remise ; logement patronal
18e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 3e quart 20e siècle
1967
Daté par source ; daté par tradition orale
Moulin à blé mentionné en 1239 dans l'acte de fondation de l'abbaye cistercienne Notre-Dame de Monchy. A cette époque, il est la propriété du seigneur de Monchy, qui autorise les soeurs à en faire usage, sans redevance. Jusqu'au 19e siècle, les seigneurs successifs du lieu restent propriétaires du moulin. En 1813, il est acheté par le comte Curial qui le cède à son fils en 1840. Ce dernier le vend en 1849 à Marcotte de Sainte-Marie, propriétaire du château de l'abbaye. A partir de 1856, le meunier Pierre-Joseph Queste en devient propriétaire et effectue quelques travaux, dont le remplacement de la roue par une autre plus large en 1865 et l'adjonction du bâtiment de la machine à vapeur en 1874. Au décès de la dernière descendante de la famille Queste, en 1921, le moulin est racheté par Emile Lénardeaux, meunier depuis 1910. L'édifice devient en 1954 la minoterie Maxime Moreau. En 1967, ce dernier fait construire un bâtiment en béton armé dans le prolongement du précédant moulin et y installe l'outillage moderne de sa minoterie. Depuis 1984, l'activité est poursuivie par la société Moulin de l'Aronde. 1999 : L'établissement constitue la plus petite minoterie du département de l'Oise, avec une capacité de production de 2400 t par an, et une production annuelle de 1800 à 2000 t. 1865 : roue hydraulique de 5 m de diamètre et 1, 90 m de large actionnant 4 paires de meules. 1874 : machine à vapeur. 1911 : moteur gazogène de 25 ch faisant fonctionner une turbine horizontale Francis, en activité jusqu'en 1980. 1962 : 4 salariés.
Pierre de taille ; calcaire ; moyen appareil ; brique ; béton armé ; parpaing de béton
Ardoise ; tuile plate ; tuile mécanique ; ciment amiante en couverture
3 étages carrés
Toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe ; pignon découvert ; appentis
Énergie hydraulique ; produite sur place ; énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Les anciennes écuries sont les seuls bâtiments subsistant du 18e siècle. Elles sont en pierre de taille de moyen appareil, couvertes d'une toiture en tuile plate à longs pans à pignons découverts et dotée de lucarnes. Les magasins, longs de 5 travées, sont en brique, à un étage carré et comble à surcroît. La toiture en tuile mécanique est à longs pans et croupe sur un côté. L'autre côté est à pignon couvert et prolongé par l'atelier de fabrication (minoterie). Ce dernier est construit en pierre de taille de moyen appareil et couvert en ardoise. Il se compose de 2 étages carrés et un étage de comble. Les parties nord sont construites en béton armé et parpaing de béton sur 3 étages carrés et couvert d'une toiture à longs pans à pignons couverts en tôle ondulée de fibro-ciment. Les silos (8 silos de 25 t) sont construits en pan de béton et parpaing de béton avec toiture à pignons couverts en tuile mécanique. Les bureaux sont en parpaing de béton et couverts en tuile plate, à l'exception du garage attenant couvert en appentis.
Propriété privée
1990
© Inventaire général
1999
Dufournier Benoît ; Fournier Bertrand
Dossier individuel
Arrdt_compiegne
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens