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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineGlacerie Saint-Gobain Chantereine
Glacerie Saint-Gobain Chantereine

Référence de la notice
IA60001099
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
1 octobre 2002
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Dufournier Benoît ; Fournier Bertrand
Mentions légales
© Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
Glacerie Saint-Gobain Chantereine
Appellation d'usage
glacerie Saint-Gobain Chantereine
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
glacerie
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Hauts-de-France ; Oise (60) ; Thourotte ; Chantereine
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Oise
Canton
Ribécourt-Dreslincourt
Lieu-dit
Chantereine
Références cadastrales
1985 A 7, 43 à 54, 262, 728, 797, 805, 806, 997, 1484
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en écart
Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice
canal latéral de l'Oise
Partie constituante non étudiée
voie ferrée ; conciergerie ; bureau d'entreprise ; atelier de fabrication ; magasin industriel ; entrepôt industriel ; aire des matières premières ; hangar industriel ; chaufferie ; cheminée d'usine ; château d'eau ; réservoir industriel ; cantine ; jardin
Nom de l'édifice
ensemble d'industrie verrière
Localisation actualisée
Code INSEE de la commune actuelle
arrdt_compiegne
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1920
Commentaire concernant la datation
daté par source ; daté par tradition orale
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source
Description historique
A l'issue de la Première Guerre mondiale, la société Saint-Gobain utilise les indemnités de dommages de guerre des glaceries de Chauny et Saint-Gobain, entièrement détruites, pour reconstruire une nouvelle usine près d'une voie ferrée et d'une voie navigable. Le site de Thourotte, au lieu-dit Chantereine, alors occupé par une ferme et un moulin, dit de Louvet, est retenu. Les travaux commencent en 1920, vraisemblablement sous la direction de Noullet, architecte de la Compagnie. Ils sont confiés à l'entreprise Limousin, spécialisée dans les travaux en béton armé, et à laquelle collabore l'ingénieur Freyssinet. L'entreprise intègre là les éléments les plus modernes de productivité, notamment en installant une chaîne de douci-poli continu. La première coulée de verre a lieu en juillet 1923. La modernisation des installations se poursuit en 1942 avec l'utilisation du procédé Twin-douci, permettant le doucissage de la glace en continu sur les deux faces. Après 1950, l'usine est augmentée de nouveaux bâtiments et en 1962 elle se spécialise dans la fabrication de verre plat, moulage et fibre de verre. C'est à cette époque que l'entreprise adopte le procédé de polissage Jusant. En 1971, le site de production s'agrandit au dépend des cités ouvrières. La nouvelle ligne, dite Float, est construite à l'emplacement de la cité Basse et le démarrage a lieu l'année suivante. Aujourd'hui, le site est occupé Saint-Gobain vitrage et Sekurit, deux unités du groupe Saint-Gobain.£En 1932, lors du passage de la coulée par procédé de four à pots, à celui de la coulée continue, la production est de 100 t. / jour. Elle passe à 150 t. / jour en 1938 et à 180 t. / jour en 1948. La construction des nouvelles lignes de fabrication en 1955 et leur agrandissement en 1961 porte cette production à 280 t puis à 320 t. Enfin avec la ligne float et les nouvelles techniques de fabrication, le site de Chantereine passe à 600 t. / jour en 1981 et à 700 t. En 1989.£En 1962 : plus de 2000 salariés. 1982 : 1700 salariés. En 1999 : 1400 salariés.£Existence d'un fonds d'archives.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
béton ; parpaing de béton ; béton armé ; brique ; pan de béton armé ; pan de fer
Matériaux de la couverture
ciment amiante en couverture ; béton en couverture ; verre en couverture ; matériau synthétique en couverture
Typologie du couvrement
charpente en béton armé apparente ; charpente métallique apparente
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; pignon couvert ; toit bombé ; terrasse ; shed
Emplacement, forme et structure de l'escalier
ascenseur ; escalier intérieur
Source de l'énergie utilisée par l'édifice
énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Commentaire descriptif de l'édifice
Site occupant une superficie de 64 ha et desservi par un embranchement ferroviaire et une voie navigable. Les anciens ateliers de fabrication, transformés en magasins, sont en béton armé et parpaings de béton. Ils sont couverts d'un toit bombé également en béton armé, percé de puits de lumière assurant un éclairage zénithal. Les aménagements et l'extension du site ont permis la construction de bâtiments en béton armé et parpaing de béton, dont une partie est couverte de shed ou en terrasse. D'autres présentent une charpente métallique apparente supportant une toiture en tôle de ciment amiante et matériau synthétique translucide.
Date de l'enquête ou du récolement
1990
Statut juridique, intérêt, protection et label
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
sous-dossier
Date de rédaction de la notice
2000
Mentions légales
© Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel£21 mail Albert-Ier 80000 Amiens

Référence de la notice
IA60001099
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
1 octobre 2002
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Dufournier Benoît ; Fournier Bertrand
Mentions légales
© Inventaire général
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