Usine de chaudronnerie
Usine de chaudronnerie Joly, puis Thomas ; usine de construction mécanique Thomas et Essertier, puis Poclain
Usine de chaudronnerie Joly, puis Thomas ; puis usine de construction mécanique Thomas et Essertier, puis Poclain
Hauts-de-France ; Oise (60) ; Margny-lès-Compiègne ; 10 rue Pierre-Curie
Oise
Compiègne Nord
Pierre-Curie (rue) 10
1989 AL 19 à 21
En ville
Atelier de fabrication ; magasin industriel ; bureau d'entreprise ; transformateur (abri) ; logement patronal
1er quart 20e siècle ; milieu 20e siècle
1924
Daté par source ; daté par tradition orale
Le site est d'abord occupé par l'usine de chaudronnerie Joly, fondée en 1850. En 1862, les bâtiments industriels sont agrandis. En 1866, l'entreprise devient les établissements Joly & Camus qui poursuivent l'exploitation précédente jusqu'en 1878. A cette date l'usine est rachetée par Alfred Thomas qui, en 1902, s'associe avec Milice et Hoquette. Entièrement détruit au cours de la Première Guerre mondiale, l'établissement est reconstruit en 1924 avec l'apport de matériel (forge et pilons) et des indemnités de dommages de guerre de la chaudronnerie de fer et cuivre Philippe et Essertier, également établie à Margny depuis 1871, et endommagée par la guerre. La nouvelle usine de construction mécanique se spécialise dans la fabrication d'appareils de sucrerie, distillerie et féculerie et porte la raison sociale Thomas et Essertier. Parmi les nouveaux bâtiments résultant de cette fusion figurent un atelier destiné aux travaux de chaudronnerie et charpentes en fer, et un autre, réservé aux travaux de forge et de chaudronnerie en cuivre. En 1962, l'entreprise est référencée en activité de tôlerie diverse. En 1964, elle est rachetée par l'entreprise de construction mécanique Poclain. A partir de 1991, la majeure partie des bâtiments sont rasés pour laisser place depuis 1992 à un ensemble immobilier d'habitations. 1858 : machine à vapeur de 2 ch faisant mouvoir des tours et autres accessoires. En 1862, à la suite de l'agrandissement des ateliers, une machine à vapeur verticale de 4 ch est installée. 1900 : installation d'une nouvelle chaudière à vapeur. En 1924 l'entreprise compte 6 tours Ernault. En 1962 : plus de 100 salariés.
Brique ; fer ; pan de fer
Tuile mécanique ; matériau synthétique en couverture ; verre en couverture
1 étage carré
Toit à longs pans ; pignon couvert ; shed ; terrasse
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Bureau construit en brique, à un étage carré, couvert d'une toiture à longs pans. L'un des ateliers de fabrication est en pan de fer hourdé de brique, couvert d'un toit à longs pans et étage de comble. L'autre atelier de fabrication est en brique et doté d'une couverture en shed.
Détruit après inventaire
Propriété privée
1990
© Inventaire général
2000
Dufournier Benoît ; Fournier Bertrand
Dossier individuel
Arrdt_compiegne
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens