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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineCité ouvrière de la glacerie Saint-Gobain Chantereine
Cité ouvrière de la glacerie Saint-Gobain Chantereine

Référence de la notice
IA60001120
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
1 octobre 2002
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Dufournier Benoît ; Fournier Bertrand
Mentions légales
© Inventaire général
Désignation de l'édifice
Titre courant
Cité ouvrière de la glacerie Saint-Gobain Chantereine
Appellation d'usage
cité ouvrière de la glacerie Saint-Gobain Chantereine
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
cité ouvrière
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Hauts-de-France ; Oise (60) ; Thourotte ; Chantereine
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Oise
Canton
Ribécourt-Dreslincourt
Lieu-dit
Chantereine
Références cadastrales
1985 A 7, 43 à 54, 262, 728, 797, 805, 806, 997, 1484
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en écart
Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice
canal latéral de l'Oise
Partie constituante non étudiée
logement d'ouvriers ; logement de contremaître ; cinéma ; chapelle ; école
Nom de l'édifice
ensemble d'industrie verrière
Localisation actualisée
Code INSEE de la commune actuelle
arrdt_compiegne
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1923
Commentaire concernant la datation
daté par source
Auteur de l'édifice
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source
Description historique
En 1922, au moment où l'entreprise Saint-Gobain s'installe à Thourotte, elle fait construire une cité pour loger son personnel. Une partie des maisons ouvrières est financée par des propriétaires privés, actionnaires de la Compagnie Saint-Gobain. M. De Marcé cède ainsi une partie de ses indemnités de dommages de guerre provenant du château de Carlepont. De même, Théry et Quequignon financent 25 groupes de maisons à 2 logements. D'autres propriétaires, comme Cherrier et Boyron, participent également au financement de cette cité. Pour cet ensemble, l'architecte Le Corbusier réalise d'abord un projet de maisons déclinées en trois types, proche du modèle théorique du Monol. Jugé finalement trop coûteux, ce projet est abandonné. Ce sont les architectes Paul Tournon, épaulé de son confrère compiégnois Henry Chappon, et Paul Robine qui réalisèrent la cité de Chantereine, en lien avec Ermant et Noullet, architectes de Saint-Gobain. Répondant à la tradition sociale de l'entreprise, cette cité comporte plus de 350 logements répartis en cité haute et basse, ainsi qu'un immeuble réservé aux veuves et un autre pour les célibataires. Elle comprend également une école, une chapelle, un cinéma et des économats organisés autour d'une grande place. La plupart de ces équipements est achevée avant 1925. En 1970, la cité basse est détruite pour permettre la construction de la nouvelle ligne de fabrication, dite ligne float. Depuis quelques années Saint-Gobain a revendue une partie des habitations à son personnel. L'école a été transformée en centre de formation et le cinéma, racheté par la ville de Thourotte, est réhabilité depuis juin 2000.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
brique ; enduit ; ciment
Matériaux de la couverture
tuile mécanique
Description de l'élévation intérieure
1 étage carré ; étage de comble
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; pignon couvert ; appentis ; toit en pavillon
Commentaire descriptif de l'édifice
Les maisons ouvrières sont des maisons jumelles de type HBM, comportant 4 pièces d'habitation avec jardin clos et dépendance. Elles se déclinent suivant leur destination sociale et la composition familiale en quatre types architecturaux. Leur emplacement par rapport au site de production est également associé au statut de l'employé. Les maisons ouvrières sont, d'une manière générale, construites au plus près de l'usine. Toutes sont construites en brique sur cave en pierre de récupération. La couverture est en tuile mécanique. Les maisons de contremaîtres ont un étage de comble éclairé par des lucarnes de toit. Les maisons de cadres et les immeubles destinés aux veuves et aux célibataires sont à un étage carré. Certaines maisons sont dotées d'une couverture à longs pans et pignons couverts ; d'autres sont en pavillon. Les équipements sociaux, scolaires, commerciaux et religieux sont construits en brique silico-calcaire blanche avec éléments décoratifs en brique orangée.
Date de l'enquête ou du récolement
1990
Statut juridique, intérêt, protection et label
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée,propriété de la commune
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
sous-dossier
Date de rédaction de la notice
2000
Mentions légales
© Inventaire général
Sources complémentaires
Adresse de conservation et consultation du dossier
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel£21 mail Albert-Ier 80000 Amiens

Référence de la notice
IA60001120
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
1 octobre 2002
Date de dernière modification de la notice
21 septembre 2020
Rédacteur de la notice
Dufournier Benoît ; Fournier Bertrand
Mentions légales
© Inventaire général
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