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Plateforme ouverte du patrimoine

Cité ouvrière de la glacerie Saint-Gobain Chantereine

Désignation

Dénomination de l'édifice

Cité ouvrière

Appellation d'usage

Cité ouvrière de la glacerie Saint-Gobain Chantereine

Titre courant

Cité ouvrière de la glacerie Saint-Gobain Chantereine

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Oise (60) ; Thourotte

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Oise

Canton

Ribécourt-Dreslincourt

Lieu-dit

Chantereine

Références cadastrales

1985 A 7, 43 à 54, 262, 728, 797, 805, 806, 997, 1484

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Canal latéral de l'Oise

Partie constituante non étudiée

Logement d'ouvriers ; logement de contremaître ; cinéma ; chapelle ; école

Nom de l'édifice

Ensemble d'industrie verrière

Références de l'édifice de conservation

IA60001119

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1923

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

En 1922, au moment où l'entreprise Saint-Gobain s'installe à Thourotte, elle fait construire une cité pour loger son personnel. Une partie des maisons ouvrières est financée par des propriétaires privés, actionnaires de la Compagnie Saint-Gobain. M. De Marcé cède ainsi une partie de ses indemnités de dommages de guerre provenant du château de Carlepont. De même, Théry et Quequignon financent 25 groupes de maisons à 2 logements. D'autres propriétaires, comme Cherrier et Boyron, participent également au financement de cette cité. Pour cet ensemble, l'architecte Le Corbusier réalise d'abord un projet de maisons déclinées en trois types, proche du modèle théorique du Monol. Jugé finalement trop coûteux, ce projet est abandonné. Ce sont les architectes Paul Tournon, épaulé de son confrère compiégnois Henry Chappon, et Paul Robine qui réalisèrent la cité de Chantereine, en lien avec Ermant et Noullet, architectes de Saint-Gobain. Répondant à la tradition sociale de l'entreprise, cette cité comporte plus de 350 logements répartis en cité haute et basse, ainsi qu'un immeuble réservé aux veuves et un autre pour les célibataires. Elle comprend également une école, une chapelle, un cinéma et des économats organisés autour d'une grande place. La plupart de ces équipements est achevée avant 1925. En 1970, la cité basse est détruite pour permettre la construction de la nouvelle ligne de fabrication, dite ligne float. Depuis quelques années Saint-Gobain a revendue une partie des habitations à son personnel. L'école a été transformée en centre de formation et le cinéma, racheté par la ville de Thourotte, est réhabilité depuis juin 2000.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; enduit ; ciment

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; étage de comble

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert ; appentis ; toit en pavillon

Commentaire descriptif de l'édifice

Les maisons ouvrières sont des maisons jumelles de type HBM, comportant 4 pièces d'habitation avec jardin clos et dépendance. Elles se déclinent suivant leur destination sociale et la composition familiale en quatre types architecturaux. Leur emplacement par rapport au site de production est également associé au statut de l'employé. Les maisons ouvrières sont, d'une manière générale, construites au plus près de l'usine. Toutes sont construites en brique sur cave en pierre de récupération. La couverture est en tuile mécanique. Les maisons de contremaîtres ont un étage de comble éclairé par des lucarnes de toit. Les maisons de cadres et les immeubles destinés aux veuves et aux célibataires sont à un étage carré. Certaines maisons sont dotées d'une couverture à longs pans et pignons couverts ; d'autres sont en pavillon. Les équipements sociaux, scolaires, commerciaux et religieux sont construits en brique silico-calcaire blanche avec éléments décoratifs en brique orangée.

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée,propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1990

Date de rédaction de la notice

2000

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Dufournier Benoît ; Fournier Bertrand

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier

Accès Mémoire

Arrdt_compiegne

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens