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Plateforme ouverte du patrimoine

Église abbatiale de chanoines réguliers de saint Augustin Notre-Dame

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église

Genre du destinataire

De chanoines réguliers de saint Augustin

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Église abbatiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Notre-Dame

Destination actuelle de l'édifice

Chapelle

Titre courant

Église abbatiale de chanoines réguliers de saint Augustin Notre-Dame

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Oise (60) ; Saint-Martin-aux-Bois

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Oise

Canton

Maignelay-Montigny

Références cadastrales

1985 C

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Milieu 13e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

2e quart 16e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1245

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Jean de Rouvilliers, abbé (commanditaire) ; Gallon de Montigny, abbé (commanditaire) ; Guy de Baudreuil, abbé (commanditaire)

Description historique

L'abbaye est fondée à la fin du 11e siècle dans un lieu-dit " Ruricourt " par les chanoines réguliers de Saint-Augustin. Entre 1245 et 1260, l'église est construite. L'abbé Jean de Rouvilliers offre, en 1260, le vitrail du choeur dans lequel il est représenté. A sa mort, en 1271, l'abbé Gallon de Montigny est enterré devant le maître-autel dans le choeur. En 1445, un incendie allumé par les Anglais détruit une partie des bâtiments monastiques. Le premier abbé commendataire de l'abbaye, Guy de Baudreuil (1492-1531) est nommé en 1492. Il fait reconstruire les lieux réguliers de l'abbaye. Il fait construire, en 1521, la sacristie située au sud du choeur. En 1644, les chanoines de Saint-Augustin sont remplacés par les génovéfains. Les chanoines envisagent dès 1662 de reconstruire les parties occidentales de l'église, probablement détruites depuis le 15e siècle, mais ils n'engagent finalement pas les travaux. En 1671, l'on rénove la charpente de l'église. L'abbaye est cédée en 1675 au collège de Clermont à Paris. L'année 1677 marque l'extinction du titre d'abbé de Saint-Martin. Entre 1684 et 1709, des travaux de maçonnerie et de vitrerie sont entrepris dans l'église. Le procès-verbal des travaux à réaliser à l'abbaye est signé en 1720. En 1729, les bâtiments sont en mauvais état. Entre 1782 et 1784, l'on procède à la réfection du mobilier de l'église et de certaines parties de l'église. Mais en 1793, les bâtiments abbatiaux sont vendus et démolis. Des réparation dans l'église sont effectuées en 1841. A. Verdier commence, à partir de 1870, une véritable restauration. De 1883 à 1907, l'on poursuit les restaurations. En 1933, de nouvelles restaurations sont menées.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moyen appareil

Matériaux de la couverture

Tuile plate

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; 3 vaisseaux

Typologie du couvrement

Voûte d'ogives

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe polygonale

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier en vis

Commentaire descriptif de l'édifice

Il ne reste en place que le choeur de l'église abbatiale composé de cinq travées cantonnées de bas-côtés étroits fermés à l'est par un mur droit ainsi que d'une abside à sept pans. L'élévation du vaisseau central est à trois niveaux avec de grandes arcades, des ouvertures sur combles et des fenêtres hautes. Les voûtes d'ogives quadripartites reposent sur des piles de deux types : dans la première travée, il s'agit de piles à noyau circulaire et de quatre colonnettes engagées alors que dans les autres travées, il s'agit de supports composés d'une fusion de quatre colonnettes, sans noyau. Les bas-côtés sont sans fenêtres et voûtés d'ogives quadripartites. L'abside est à deux niveaux de fenêtres séparées par un étrésillon de pierre et couvertes d'une voûte à huit nervures. Les deux tours du choeur se trouvent au-dessus des bas-côtés de la première travée. La sacristie est située au sud de la dernière travée droite.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Ornement à forme végétale

Description de l'iconographie

Les chapiteaux des bas-côtés et ceux du vaisseau central, sont couronnés de tailloirs en étoiles. Leurs corbeilles sont garnies de doubles rangs de crochets ou d'une couronne de feuilles de chênes dans leur partie basse et de crochets saillants dans leur partie haute.

État de conservation (normalisé)

Restauré

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1840 : classé MH

Précision sur la protection de l'édifice

Classé sur la liste de 1840.

Référence aux objets conservés

PM60005203 ; PM60005202

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Abside

Observations concernant la protection de l'édifice

L'abside présente l'une des premières apparitions d'un étrésillon de pierre entre deux niveaux de fenêtres datant du 13e siècle.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1997

Date de rédaction de la notice

1998

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Isnard Isabelle

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens