Moulin à farine ; usine de verres optiques ; laiterie industrielle
Atelier de polissage de verre optique
Atelier de frottage de verre Cozette, puis laiterie industrielle Charles Gervais
Maison
Moulin à farine ; puis usine de verres optiques (atelier de polissage de verre) Cozette ; puis laiterie industrielle Charles Gervais, actuellement maison
Hauts-de-France ; Oise (60) ; Songeons ; 2 rue de la Laiterie
Oise
Songeons
Laiterie (rue de la) 2
1986 C 879
En village
Le Thérain
Atelier de fabrication ; logement patronal ; écurie ; grange ; bief de dérivation
3e quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
1909 ; 1915
Daté par source ; daté par travaux historiques
Attribué par source
Gervais Charles (personnage célèbre, propriétaire)
Le moulin à farine, établi sur la rivière du Thérain, est attesté en 1573 dans un bail de la terre de Songeons à Jean de Carvoisin. Au cours du dernier quart du 18e siècle, il appartient à la famille Conflans d'Armentières, qui le vend en 1778 à Daniel Louis Personne, demeurant à Lachapelle-sous-Gerberoy. A la Révolution, René Boulanche en est le meunier. En 1852, le moulin à blé appartient toujours à la famille Personne. Mais en 1857, Emile Personne, après avoir fait modifié le vannage, le revend à la famille Cozette, connue à Songeons pour ses ateliers de lunetterie. L'établissement sert d'atelier de polissage de verre optique jusque dans les années 1870. Après cette date, il semble que l'activité de lunetterie cède à nouveau la place à la meunerie. Jules Depoilly, meunier à Crillon, s'en rend acquéreur en 1882, suivi par M. Simon en 1900. En 1902, le moulin, propriété de Mme Elier, cesse son activité. En quelques années, le moulin passe entre les mains Isidore Devauchel et d'Ernest Colas qui, en 1909, y installe un laboratoire. En 1912, Charles Gervais, de Ferrières-en-Bray (Seine-Maritime) , s'en rend acquéreur pour y développer une laiterie industrielle. Entre 1915 et 1918, le site se développe, notamment à l'arrière du moulin, où les écuries, capables d'accueillir trente chevaux, sont élevées sur les fondations de bâtiments antérieurs. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, la laiterie maintient ses activités. Mais à l'issue du conflit, la société Gervais est obligée de revendre le site, alors racheté par Watteel. Ce dernier utilise les installations pour un usage local. Il parviendra à se maintenir jusqu'en 1963. L'année suivante, la commune de Songeons rachète les bâtiments, qu'elle loue à une coopérative de nettoyage d´endives. Aujourd´hui, l´ensemble appartient à un entrepreneur de bâtiments, M. Quintana, qui en a fait sa résidence principale. Le système hydraulique se compose de quatre vannes de décharge et d´un déversoir de 4 m de long. La roue hydraulique verticale est toujours en place, mais hors d'état de fonctionnement. En 1834, l'atelier d'optique Cozette emploie 6 ouvriers. Sa production est de 1600 grosses de verres fins et 2000 grosses de verres communs.
Brique ; pierre ; moellon
Ardoise
1 étage carré ; comble à surcroît
Toit à longs pans ; pignon couvert ; demi-croupe
Énergie hydraulique ; produite sur place ; roue hydraulique verticale
Le moulin et le logement patronal sont réunis ensemble sous un même bâtiment oblong, construit en moellons de pierre avec jambages harpés en brique au rez-de-chaussée, et en brique pour l'étage carré. Il est couvert d´un toit en ardoise à longs pans et pignons couverts. La roue hydraulique par dessous est incluse également dans ce bâtiment. En fond de parcelle, les parties agricoles, servant d'écuries au rez-de-chaussée et de remise à fourrage dans le comble à surcroît, sont érigées en brique. La couverture, également en ardoise, est à longs pans et demi-croupes débordantes.
Établissement industriel désaffecté
Cadastre : Section C, dite du Bourg, plan révisé pour 1944, mis à jour en 1986, éch, 1/1250e.
Propriété privée
2003
© Inventaire général ; © AGIR-Pic
2003
Fournier Bertrand
Dossier individuel
Arrdt_beauvais
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens