Hôtel de voyageurs
Hôtel Scampolo
Immeuble à logements
Hôtel de voyageurs Scampolo, puis immeuble d'habitation
Hauts-de-France ; Pas-de-Calais (62) ; Le Touquet-Paris-Plage ; 2 rue Léon Garet
Montreuil
Etaples
Léon Garet (rue) 2
1993 AC 231
En ville
2e quart 20e siècle
1926
Attribution par travaux historiques
Cet hôtel tire son nom d'une comédie italienne qui remporta un grand succès dans les années 1920. C'est, en fait, le deuxième hôtel Scampolo réalisé par Quételart en 1926, deux ans après le premier, sur la parcelle située à l'angle du boulevard de la Mer et de la rue Léon Garet. Il inaugure le type de l'immeuble en front de mer. La Construction moderne du 3 août 1930 en donne un aperçu : l'hôtel a été conçu par l'architecte Louis Quételart et construit par la maison Delcourt, entrepreneurs. Les niveaux inférieurs réutilisent en les transformant les plans de deux villas qui se trouvaient sur le site. Le rez-de-chaussée de la façade sur la mer ouvre par trois grandes baies en plein-cintre ; il est précédé d'un café en plein air. Sur la rue Léon-Garet, le rez-de-chaussée abrite à gauche de la porte d'entrée le bureau de l'hôtel, éclairé par 3 oculi, et à droite le bar, éclairé par de grandes baies en plein-cintre sur la rue et sur le boulevard de la Mer. Le rez-de-chaussée est éclairé à l'extérieur par des luminaires d'applique de style Art déco, proche du style des lustres du cinéma Le Normandy, également conçus par Quételart (voir notice IA62000148). Le restaurant est situé au premier étage. L'hôtel est desservi par un escalier dans uvre et des ascenseurs Otis Pifre. Le garage est édifié sur un grand terrain, donnant sur une rue adjacente ; également conçu par Quételart, il est formé d'une cour entourée sur trois côtés de bâtiments comportant au rez-de-chaussée les remises à voitures et à l'étage des chambres pour voyageurs. L'hôtel a été transformé à une date indéterminée en immeuble d'habitation.
Brique ; béton armé ; enduit
Béton en couverture
6 étages carrés
Élévation ordonnancée
Terrasse
L'hôtel est construit en béton armé enduit, avec de hauts contreforts verticaux, allant du premier au quatrième étage, séparant chaque travée sur les deux élévation sur rue, en biseau sur les faces planes, circulaires aux coins. Le cinquième étage Sur le boulevard de la Mer, l'accent est mis sur la travée centrale, où les balcons se superposent, contrairement aux travées latérales pourvues de bow windows. Sur la rue Léon-Garet, 3 travées à bow windows alternent avec deux travées à surfaces planes percées de baies géminées en plein-cintre (sauf au premier étage). Le cinquième étage est en retrait, racheté par un balcon filant en brique sur les deux façades sur rue (l'absence des bow windows renforce l'impression de retrait) ; le sixième étage est encore plus en retrait que le précédent, lui aussi pourvu d'un balcon filant à garde corps métallique sur les deux façades sur rue. Les deux étages supérieurs sont à pans arrondis à l'angle de la rue Léon-Garet et du boulevard de la Mer. Les baies à balcons du premier étage ont été transformées à une date indéterminée en bow windows, à l'imitation des étages supérieurs ; les luminaires extérieurs ont disparu, ainsi que l'inscription Scampolo Hôtel sur la façade du boulevard de la Mer.
À signaler
1994
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
1994
Klein Richard ; Benoit-Cattin Renaud
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex