Phare
Phare de Gris-Nez (Etablissement de signalisation maritime n°54/000)
Hauts-de-France ; Pas-de-Calais (62) ; Audinghen
Subdivision de Boulogne-sur-Mer
Sur la pointe du Cap Gris-Nez
Isolé
Logement
1ère moitié 19e siècle ; 3e quart 20e siècle
1837
Pour éviter toute confusion avec le feu de Dungeness, un feu auxiliaire fixe varié par des éclats longs toutes les 2 minutes est ajouté un peu en avant de la tour principale. En 1842, le feu est remplacé par un feu à éclat de 30/30 secondes et le fanal additionnel est supprimé. - 1855 : construction d'une maison d'habitation regroupant les logements des gardiens. - 18 novembre 1861 : la mise en place d'un poste sémaphorique rend nécessaire l'exhaussement de la tour en brique de 14 à 24 m de hauteur. Réparations. Il fait partie des premiers feux électrifiés au moyen d'une lampe à arc actionnée par des magnéto-génératrices. C'est-à-dire : La Hève, 2 feux fixes, phare Sud allumé le 26 décembre 1863 (éteint en 1893). phare Nord allumé le premier septembre 1865. Gris-Nez, à éclat toutes les trente secondes, allumé le 15 février 1869. La Palmyre, rouge et vert alternativement, allumé le 3 novembre 1881. Le Planier, 3 éclats blancs et rouges, allumé le premier décembre 1881. Les Baleines, 4 éclats blancs, allumé le premier octobre 1882. Calais, 4 éclats blancs, allumé le premier octobre 1883. La Canche, 2 feux fixes, allumés le 15 octobre 1884. Dunkerque, 2 éclats blancs, allumé le premier octobre 1885. L'éclat important de la lampe à arc attire les oiseaux migrateurs. Des perches et l'éclairage du phare seront installées pour éviter leur venue. - 1890 : construction de logements supplémentaires. - 1905 : renforcement par le changement des machines magnéto-électriques par des alternateurs. - 1912 : mise en place d'une sirène à disque - 1936 : les machines à vapeur qui servaient à l'alimentation du phare en électricité sont remplacées par des moteurs Diesel. - fin janvier 1941 : l'optique est démontée et envoyée à Saint-Nazaire pour équiper le feu de la pointe Saint-Gildas - 1944 : Le phare est détruit. - 1948 : nouveau radiophare. Un feu provisoire ainsi qu'une sirène sont installés en 1946 sur une charpente métallique. La D.M. du 20 août 1951 autorise les travaux de reconstruction. Le chantier commence en novembre 1952 et la nouvelle tour est reconstruite mais le feu provisoire est toujours en place. - 1953 : reconstruction des logements. Sté Portelette. - 24 septembre 1955 : feu provisoire sur une tour cylindrique en maçonnerie de pierres des carrières de Marquise de 24 m de hauteur. Premiers gardiens nommés : Vidal, Beaugrand, Robbe. - Août 1956 : nouvelle lanterne de Ø 4 m. (actuelle) - janvier 1958 : feu définitif avec le même caractère qu'avant la guerre, 1 éclat blanc toutes les 5 secondes
Étage de soubassement
- Description architecturale 1er phare : Hauteur au dessus de la mer : 59 m puis surélevé à 69 m. Taille générale : 14 m puis surélevé à 24 m en 1861. Desciption : tour cylindrique en briques centrée sur un soubassement carré avec fenêtres et portes terminées par un arc en plein cintre. Couronnement du fût par corniches à denticules et rambarde métallique. Le phare est complété en 1869 par des bâtiments annexes accolés aux côtés du phare et comportant les salles des machine pour l'électrification. Plus loin, logement des gardiens. 2è phare : Hauteur au dessus de la mer : 59 m puis surélevé à 69 m. Taille générale : 14 m puis surélevé à 24 m en 1861.Description : Tour cylindrique de couleur grise en maçonnerie de pierres apparentes accolée à un bâtiment circulaire en maçonnerie lisse. Terrain 18070 m2 - Description technique : 1er phare : 1ère optique : 15 novembre 1837 : Feu fixe blanc, Optique de 0, 92 m de focale. Autres optiques : 1848 : Feu tournant à éclipses de 30 secondes en 30 secondes "mixte" François Soleil. Optique de 0, 92 m de focale. 1861 : Feu tournant à éclipses de 30 secondes en 30 secondes catadioptrique. Optique de 0, 92 m de focale. 15 février 1869 : nouveau feu focale 0, 30 m électrique à éclipses de 30/30sec avec en plus l'optique de 1861. 15 septembre 1885 : feu électrique à 3 éclats blancs groupés et 1 éclat rouge, optique de 0, 30 m de focale. 15 février 1899 : feu à éclat régulier 5 secondes électrique à optique double de focale 0, 30 m. 4 panneaux au 1/4. Septembre 1908 : renforcement du feu. Cuve à mercure : 1899. 2è phare : 24 septembre 1955 : nouvelle optique de 0, 375 m de focale à lampe à incandescence avec deux panneaux supplémentaires de chaque côté pour une utilisation par temps de brume avec éclairage par lampes à arc formant 1 éclat régulier 5 secondes. Portée 11km. - Etat actuel : Optique tournante en verre taillé à 2 éclats au 1/4 Focale 0, 375 m. Lampe halo de 1000W. Feu blanc à éclats réguliers 5 secondes. Portée 26 milles. Lanterne métallique de Ø3 m à montants verticaux à deux rangs de vitrage cylindrique. 3 Vibrateurs ECAU 2000 BBT superposés. Combustibles Huile végétale : 1837. Huile minérale : vers 1875. Aides radio : Radiophare : 15 janvier 1924-1970. Electrification : 1869 puis 1908. Automatisation : 1986
Bon état
Propriété de l'Etat
2001
© Ministère de l'équipement, Bureau des phares et balises ; © Ministère de la culture, Inventaire général
2002
Dreyer Francis ; Fichou Jean-Christophe
Dossier individuel
VISMER-PHARES-FORME-ROND ; VISMER-PHARES-LOCA-TERRE
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex