Château fort ; église paroissiale
Sainte-Marie-Madeleine
Collégiale
Château fort ; église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine, collégiale
Auvergne-Rhône-Alpes ; Puy-de-Dôme (63) ; Laqueuille
Anciennement région de : Auvergne
Rochefort-Montagne
1823 B3 ; 1984 B 805
En village
Milieu du Moyen Age ; 4e quart 15e siècle ; 2e quart 19e siècle
4e quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
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Le château fort de Laqueuille a entièrement disparu (les derniers vestiges ont été démolis vers 1830) , mais son ancienne chapelle castrale Sainte-Marie-Madeleine a été l'objet de plusieurs transformations. Construite probablement pendant la période romane, la chapelle castrale est remaniée à la fin du 15e siècle, au moment où elle devient église paroissiale et où elle est érigée en collégiale. Un chapitre est en effet fondé en 1492 par le seigneur Charles de Laqueuille et sa deuxième épouse. Ce chapitre est confirmé en 1499 par le pape Alexandre VI. A la fin du 18e siècle, l'église n'est pas en très bon état ; à la suite d'une visite pastorale de 1782, l'évêque ordonne diverses réparations : chapelles reblanchies (il y avait des taches d'humidité en plusieurs endroits) , pavé entièrement refait, charpentes et toitures resuivies ; enfin, murs extérieurs réparés et recrépis. A cette époque, le chapitre est composé de 7 chanoines, dont un doyen qui est aussi curé. Malgré tout, les officiers municipaux signalent, en 1792, l'état de délabrement de l'édifice. Il semblerait que des réparations aient été effectuées en 1809. En 1826, Ledru établit un projet de travaux de reconstruction du clocher et de réparations de l'église. Ces travaux, réalisés par l'entrepreneur Annet Merle, sont terminés en février 1829. En 1877, un devis est dressé par l'architecte Antoine Gardin, pour la construction d'une galerie couverte, joignant le choeur à la nouvelle sacristie édifiée après 1874. A la même époque, des travaux de décoration et de peinture murale à l'huile sont réalisés dans l'église par le peintre-décorateur François Vergnol ; ces décors ont aujourd'hui disparu. En 1890/1891, les dalles de schiste de la toiture sont remplacées par de l'ardoise de Brives, selon un devis d'Antoine Gardin. Une horloge est installée dans le clocher en 1890, par l'horloger Auguste Boure. Un nouveau projet de sacristie est dressé en 1937/1938, par Charles Marc, alors qu'un bureau de Poste est construit à l'emplacement de l'ancienne sacristie et de son passage couvert.
Andésite ; basalte ; moellon ; pierre de taille
Ardoise
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte en berceau ; voûte d'ogives
Toit à longs pans ; croupe polygonale ; flèche polygonale
Escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier droit, en charpente
La nef et le choeur sont voûtés d'ogives, les chapelles sont voûtées en berceau. Jusqu'à la hauteur des voûtes, l'escalier du clocher est un escalier dans-oeuvre, en vis, en pierre ; au-delà, jusqu'à la chambre des cloches, il y a un escalier dans-oeuvre, droit, en bois.
Sculpture
Tête
Support : culots.
Chevet polygonal,clocher porche
IM63002887 ; IM63002884 ; IM63002890 ; IM63002880 ; IM63002889 ; IM63002878 ; IM63002882 ; IM63002892 ; IM63002893 ; IM63002881 ; IM63002883 ; IM63002980 ; IM63002879 ; IM63002885 ; IM63002886 ; IM63002888
Propriété publique
1996
© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel
1997
Ceroni Brigitte
Dossier individuel
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88