Église paroissiale
Saint-Cirgues ; Saint-Georges
Église paroissiale Saint-Cirgues, Saint-Georges
Auvergne-Rhône-Alpes ; Puy-de-Dôme (63) ; Nébouzat
Anciennement région de : Auvergne
Rochefort-Montagne
1823 C1 740 ; 1984 AE 215
En village
19e siècle
3e quart 19e siècle
1878 ; 1929
Daté par source
Attribué par source
L'église primitive était considérée comme un édifice de transition construit au 12e siècle. Elle avait Saint-Cirgues pour patron et se trouve mentionnée pour la première fois, en 1165, dans la bulle du pape Alexandre III qui confirme la propriété de l'abbaye Saint-Alyre de Clermont. Il existait un prieuré à proximité, avec Saint-Georges comme patron, il dépendait de la même abbaye dès 1387. Il semble que, vers la fin du moyen âge, un glissement se soit fait dans les vocables, Saint-Georges venant se substituer à Saint-Cirgues. Il ne reste aucune trace des bâtiments prioraux. L'édifice paroissial primitif, à chevet plat, était à vaisseau unique, deux chapelles venant se greffer sur la nef, au niveau de la première travée. Un clocher peigne, à deux baies, non représenté dans l'aire d'étude, était érigé entre la deuxième et la troisième travées. L'église fut fortifiée entre 1420 et 1444, sous la conduite de Gilbert de Lafayette, maréchal de France, elle fut intégrée dans le système défensif du village, devenant l'un des points forts de l'enceinte fortifiée dont il reste quelques vestiges dans les murs des maisons qui entourent l'église. Dans l'"état des édifices non aliénés servant à l'exercice des cultes..." (an X ?) , il est question de quatre tourelles d'angles et d'un clocher, sans plus de précisions, sauf en ce qui concerne l'état sanitaire du bâtiment qui est jugé très insalubre. Les éléments fortifiés de l'église ne figurent pas non plus sur le plan dressé en 1823 par Chauffon pour le projet d'édification d'un clocher, en remplacement du clocher peigne (ce projet ne semble pas avoir été réalisé). Ils sont en revanche sommairement décrits, en 1855, dans le rapport sur l'état de l'église et le projet de réfection de l'ancienne église adressé par A. Mallay à la municipalité de Nébouzat : " ... (l'église) était fortifiée avec des tourelles aux angles, des mâchicoulis et des créneaux, et que la Révolution de 1793 n'a laissé de ces défenses que quelques traces..." En 1869, l'architecte Imbert rédige un nouveau rapport sur l'état de l'église et transmet un devis estimatif à la commune pour la reconstruction de l'église. Ce projet n'aboutit pas plus que le précédent. En 1874, le 24 janvier, l'architecte François Bastide rédige un nouveau projet pour la reconstruction de l'église, à côté de l'ancienne, conformément au projet présenté précédemment à la commune de Saint-Pierre-Roche, pour la construction de son église paroissiale. Le projet est approuvé l'année suivante, le cahier des charges, qui comprend une clause relative à la réutilisation des matériaux provenant de la démolition de l'ancienne église, est rédigé en 1875, le procès verbal d'adjudication des travaux à l'entrepreneur François Ribeyrolle est signé le 12 juin 1875. Un procès verbal de réception provisoire des travaux est établi en 1878. Le nouvel édifice est couvert avec les ardoises récupérées sur l'ancien, ce qui fait qu'en 1893, des travaux de réfection doivent être entrepris sous la direction de l'architecte Painchaux : les vieilles ardoises sont remplacées par des ardoises provenant de la région d'Angers. En 1926, Oscar Costérisant rédige un rapport pour le projet de réfection du clocher et la construction d'une nouvelle flèche polygonale en charpente de forme octogonale, couverte en ardoise de Corrèze. Les travaux sont adjugés à Pierre Prunin en 1927, le procès verbal de réception définitive des travaux est signé le 4 avril 1929.
Basalte ; moellon ; andésite
Ardoise
Plan allongé
3 vaisseaux
Voûte d'arêtes ; voûte d'ogives
Toit à longs pans ; pignon découvert ; toit à deux pans ; croupe polygonale ; flèche polygonale
Escalier intérieur : escalier en vis sans jour, en charpente métallique
L'église comprend un choeur polygonal avec voûte d'ogives et trois vaisseaux de six travées, voûtées d'arêtes. Les arcades hautes sont portées par des colonnes, les bas-côtés sont relativement étroits. Le clocher surmonte la sixième travée, les murs de soutien, épais, délimitent un narthex.
Clocher sur la nef,chevet polygonal,style néo-gothique
Restauré
IM63002533 ; IM63002543 ; IM63002542 ; IM63002536 ; IM63002535 ; IM63002539 ; IM63002546 ; IM63002548 ; IM63002552 ; IM63002537 ; IM63002549 ; IM63002541 ; IM63002553 ; IM63002544 ; IM63002534 ; IM63002550 ; IM63002551 ; IM63002545 ; IM63002538 ; IM63002540 ; IM63002554 ; IM63002547 ; IM63003078
Propriété de la commune
1997
© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel
2000
Sauget Jean-Michel
Dossier individuel
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88