Téléphérique
Téléphérique
Auvergne-Rhône-Alpes ; Puy-de-Dôme (63) ; Mont-Dore
Anciennement région de : Auvergne
Rochefort-Montagne
Les Sagnes
1980 C 73, 174
Isolé
Gare ; salle des machines
2e quart 20e siècle
1936
Datation par source
Attribution par source
Les sources d'archives concernant le téléférique du Mont-Dore sont muettes sur les circonstances et sur les conditions de sa construction. Installé en 1936, il est l'oeuvre de Dieudonné Costes qui s'était illustré en septembre 1930 lors de la première liaison aérienne Paris-New-York réalisée sans escale avec Bellonte ; c'est le deuxième ouvrage de ce type construit en France, après celui du Brévent (Chamonix, 74). Les deux gares ne comportent aucune indication de date, en revanche, les moteurs fabriqués par la société Alsthom, de Belfort (90) , portent des plaques avec la date de 1936. Le gros-oeuvre des gares n'a pas été modifié, en dehors des travaux d'entretien nécessaires. En 1950, un restaurant d'altitude est construit contre le mur nord de la gare supérieure. L'incendie qui le ravage en 1971 n'endommagera que les câbles. En 1962, un second téléférique construit à proximité, plus moderne et plus rapide, relègue l'ouvrage au rang d'auxiliaire qui ne fonctionne qu'en période de pointe. Les cabines ont été changées pour répondre aux normes de sécurité.
Béton ; béton armé ; parpaing de béton ; essentage de planches
Béton en couverture
En rez-de-chaussée surélevé
Toit à longs pans ; pignon couvert
Escalier intérieur : escalier droit, en charpente métallique ; escalier intérieur : escalier droit, en maçonnerie, cage ouverte
Énergie électrique ; achetée ; moteur à énergie mécanique ; moteur électrique ; moteur thermique à combustion interne
Le téléférique démarre dans la station de ski qui occupe le cirque donnant naissance à la Dordogne et dessert les derniers contreforts du Sancy. Les deux gares sont construites sur le même plan allongé qui comprend les quais d'embarquement abrités par le toit et une salle des machines en arrière. Les quais de la gare supérieure sont protégés des intempéries par un mur pignon où deux portes permettent le passage des bennes. Tout le gros-oeuvre est en béton armé, couverture comprise, seules des cloisons séparant la salle des machine (gare inférieure) des contrepoids et celles de la salle de contrôle, sont en parpaings de béton. Le bâtiment de la gare inférieure est divisé en deux corps de bâtiment : les quais d'embarquement, ouverts vers l'amont et la salle des machines. Cette dernière est également subdivisée : la salle de contrôle, incluse dans le volume, la machinerie proprement dite et, en arrière, la salle abritant les deux contrepoids de 45 tonnes qui assurent la tension des câbles porteurs. La machinerie (étudiée - IM63002276) est entraînée par un ensemble de moteurs électriques (étudié - IM63002277).
Bon état
IM63002276 ; IM63002277
À signaler
Machine énergétique (étudiée dans la base Palissy)
Propriété d'un établissement public communal
1997
© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel
2002
Sauget Jean-Michel ; Henry Anne
Dossier individuel
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88