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Plateforme ouverte du patrimoine

Village.

Désignation

Dénomination de l'édifice

Village

Titre courant

Village.

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Pyrénées-Atlantiques (64) ; Arzacq-Arraziguet

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Arzacq-Arraziguet

Références cadastrales

1827 B2 ; 1983 AC ; 1983 AB

Partie constituante non étudiée

Église ; motte ; lotissement concerté ; marché

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

10e siècle ; 11e siècle ; 12e siècle ; 13e siècle ; 14e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle

Description historique

La période gallo-romaine est attestée à Arzacq grâce à 2 éléments : le toponyme (radical latin Arsius, suffixe habituel -acum) et l'archéologie. En 1960, lors de travaux effectués au sud-ouest du cimetière, mise au jour d'un mur de galets et de fragments de tegulae ; au sud de ce sondage, découverte de tesselles, de tessons de céramique et de coquilles d'huîtres. En 1970, lors de travaux routiers en bordure de la nationale, entre le site précédent et l'Arriou, découverte de fragments de mortier, de marbre et de tegulae, mise au jour révélatrice d'un établissement gallo-romain. Au hameau de Vialé, au lieu-dit Glesia, un "pavement grossier" aurait été découvert par un agriculteur. Le développement d'Arzacq se divise en 3 phases : la 1ère phase débute aux alentours du 10e siècle dans ce qui constitue aujourd'hui le quartier de la Basse Ville ; les maisons, l'église et le cimetière sont à l'intérieur d'un ensemble fortifié (voir ensemble fortifié, IA64000006) constitué d'une motte, de fossés et de 2 enceintes. A la fin du 13e siècle ou bien au début du 14e siècle, le village s'étend à l'est, à l'emplacement de l'actuelle place de la République. Ce développement de type bastide est dû à un essor démographique et économique surtout, avec le marché réputé. Bien qu'il n'y ait aucune trace de charte de fondation de la bastide ou bien d'acte de paréage, il est légitime de penser qu'elle a été une création de l'administration anglaise. Arzacq possède les éléments décisifs déterminant la création d'une bastide : situation militaire stratégique, ici à la frontière du Béarn, carrefour de voies commerciales, carrefour de chemins de pèlerinage. Au centre de la place du marché autour de laquelle s'organisent les lots de construction, une halle (attestée au milieu du 15e siècle et détruite en 1887) divisait cet espace central en 2 : à l'est la place de la course dite aussi du sel et de la résine, à l'ouest la place du grain. Chaque maison possède un étage en saillie supporté par des piliers formant une galerie couverte dont le sol est propriété communale. Il semblerait d'après une étude de Mr. Lavie que les arcades dites aussi hangars ou auvents ont été édifiées postérieurement à la construction des maisons. C'étaient autrefois des constructions légères en bois. Les arcades actuelles remontent au 19e siècle. La place du Marcadieu, dite place Berry sur le cadastre de 1827, était originellement un terrain situé à l'extérieur de la ville, où les bêtes (troupeaux transhumants) étaient parquées. La création de cette place est tardive et correspond à la 3eme phase de développement d'Arzacq. Dans la seconde moitié du 19e siècle, l'agglomération se dote d'une nouvelle église paroissiale, marquant le centre du village.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Tuile en gros oeuvre ; galet ; appareil mixte

Matériaux de la couverture

Tuile plate

Typologie de couverture

Croupe

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1996

Date de rédaction de la notice

1996

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Pécheux Barbara

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37