Château
Ducal
Château de Gramont
Château ducal de Gramont
Nouvelle-Aquitaine ; Pyrénées-Atlantiques (64) ; Bidache ; R.D. 10
Val d'Adour rive gauche
Bidache
Château de Gramont
R.D. 10
1818 B1 359 à 380 ; 1999 ZE 92 ; 1999 AE 45, 46
En écart
Escalier indépendant ; vivier ; pressoir ; verger
14e siècle ; 15e siècle ; 2e quart 16e siècle ; milieu 17e siècle ; 1ère moitié 18e siècle
20e siècle
1523 ; 1639
Daté par source
Attribution par source
Antoine III, duc de Gramont (commanditaire)
En 1329, le château est cité lors du premier hommage connu rendu par Arnaud-Guillaume III de Gramont aux souverains de Navarre. A la fin du 15e siècle, il devient la résidence habituelle des seigneurs de Gramont qui ont délaissé leur château familial de Bergouey-Viellenave au lieu-dit la Moulary. L'armée de Charles Quint, sous les ordres du connétable de Castille et du prince d'Orange incendie le château. Seuls subsistent le donjon circulaire du 14e siècle et l'ouvrage d'entrée du 15e siècle. Le corps de logis est élevé vers 1535-1539 par Gabriel Bourgoing, maître de l'oeuvre de Charles de Gramont, archevêque de Bordeaux. Amélioration des systèmes défensifs autour du château entre 1569 et 1570. Entre 1639 et 1642, Antoine II de Gramont commande l'élévation du pavillon sud-est de la première cour à 3 maçons de Bidache et de Guiche Jean Barthe, Jean Dumon et Christophe Le Roy dirigés par l'architecte Louis de Milhet. L'escalier de ce pavillon est dessiné en 1642. Pavillon du grand escalier réalisé entre 1650 et 1654 probablement par Nicolas Dupuis, "architecte du maréchal de Gramont" et l'ingénieur Charles Dubois d'Avaugour. Antoine III de Gramont fait reconstruire ou aménager l'aile ouest de la première cour, à la place d'une galerie du 16e siècle, probablement jamais achevée. Après 1655, on aménage la partie haute du donjon en bibliothèque, une chapelle est installée au rez-de-chaussée. Travaux de terrassement et établissement des jardins au 17e siècle. L'ouvrage d'entrée médiéval arasé au niveau du 1er étage au 17e siècle, reçoit en façade un portique à fronton triangulaire dans la 1ère moitié 18e siècle. Pillé au début de la Révolution, le château est incendié en 1796. En 1814, le maréchal Soult fait abattre le pavillon dit d'Hercule et l'aile ouest de la première cour. Entre 1965 et 1970, travaux réalisés en coopération avec le propriétaire et les Monuments Historiques.
Calcaire ; moellon ; pierre de taille ; brique ; enduit
Ardoise
Étage de soubassement ; 2 étages carrés ; étage en surcroît
Voûte en berceau
Élévation ordonnancée
Escalier isolé : escalier droit, en maçonnerie ; escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie
Sur un promontoire dominant un méandre de la Bidouze, le château était accessible par un degré droit de 34 marches au sud-est du terre-plein sud. Ouvrage d'entrée au sud composé de 2 tours encadrant l'entrée. Grosse tour cylindrique dite Rondache commandant l'ensemble. Corps de logis Renaissance en équerre nord et ouest se développant sur deux cours. Dans l'angle nord-ouest de la première cour, tour carrée hors-oeuvre renfermant un escalier en vis sans jour tournant à droite, à marches portant noyau, scellées et à angle vif. Masque humain à la clef de la porte d'entrée surmontée d'un fronton triangulaire où 2 statues de femme allongées soutenaient un écu aux armes de la maison de Gramont. Sur le pavillon sud-est, fenêtres à croisée, frontons triangulaires ou semi-circulaires, bandeaux vermiculés sur la façade. A l'ouest, à la jonction avec la tourelle d'escalier, fragment d'ordre à bossages et d'arc brisé (départ de galerie). Pavillon du grand escalier orné de bandeaux en bossage plat, porte à chambranle mouluré surmontée d'un cartouche et d'un fronton triangulaire. Porte en rez-de-chaussée du donjon encadrée de moulurations et surmontée d'une frise d'anges portant les instruments de la Passion. Ensemble sans couverture et en état constant de dégradation.
Sculpture
Vestiges
1942/05/06 : classé MH ; 1942/11/19 : inscrit MH
Ruines du château classées le 6 mai 1942 ; écurie voûtées, façades et toitures des deux pavillons terminaux, inscrits le 19 novembre 1942
À signaler
Propriété privée
1999
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1999
Padrino Hervé
Dossier avec sous-dossier
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