Ferme
Ferme Harizmendia
Ferme Harizmendia
Nouvelle-Aquitaine ; Pyrénées-Atlantiques (64) ; Ossès
Saint-Etienne-de-Baïgorry
Saint-Etienne-de-Baïgorry
Harizmendia
1840 A4 626 ; 1971 B1 95
En écart
Étable ; grange ; logement ; four à pain
Limite 16e siècle 17e siècle ; 18e siècle
19e siècle ; 20e siècle
Olce Jean d' (habitant célèbre)
D'après les recherches effectuées par Orpustan à partir de documents médiévaux, le nom d'Harizmendy est mentionné dès 1150 (herismendi) puis en 1347 (ostal darizmendy). D'après Daranatz, l'évêque de Bayonne, Monseigneur d'Olce, y serait décédé en 1681. Dans son état actuel, l'édifice remonte cependant aux Temps Modernes. Dans la partie la plus ancienne de la ferme, Duvert et Bachoc ont noté la présence d'éléments pouvant dater de la fin du Moyen Age, notamment des ouvertures en arc brisé. La majeure partie de la construction semble dater de la fin du 16e siècle ou du début du 17e siècle, comme l'attestent la porte charretière à larges claveaux chanfreinés, le décor du pan de bois ou encore la forme ancienne de certaines baies. Le corps de logis principal comporte des éléments architectoniques du 18e siècle, correspondant à des reprises de la construction, au niveau des ouvertures par exemple. L'ensemble des bâtiments subit des remaniements ou restaurations au cours des 19e et 20e siècles, principalement à l'intérieur et au niveau de la réfection de certaines ouvertures. Aujourd'hui inhabitée, la ferme Harizmendia abritait il y a quelques années encore une métairie.
Calcaire ; grès ; appareil mixte ; moellon ; pan de bois ; enduit
Tuile creuse
1 étage carré
Élévation à travées
Toit à longs pans ; pignon couvert ; demi-croupe
La ferme Harizmendia comporte plusieurs bâtiments d'habitation ou à vocation agricole : le corps de logis principal, originellement habitation des maîtres, un bâtiment accolé à droite, logement des métayers, ainsi que des dépendances agricoles. L'ensemble de la propriété est ceint d'un mur de clôture. Le corps de logis principal comporte un étage carré accompagné d'un étage de comble. Il est édifié en appareil mixte fait de moellons de calcaire et de grès recouverts d'enduit. L'étage et le comble sont occupés par un pan de bois à remplissage de pierre, de brique et de terre, dont les sablières sont richement ouvragées de motifs géométriques ou solaires. L'étage est percé de fenêtres à meneaux de bois. L'édifice est surmonté d'un toit à longs pans et pignon couvert de tuiles creuses, avec demi-croupe ou "queue de milan" à l'arrière. Les aisseliers sont sculptés de motifs géométriques. En élévation antérieure, on note un décrochement de façade sur la partie droite. Celle-ci est occupée en rez-de-chaussée par une salle commune de grandes dimensions, éclairée par une croisée aux montants chanfreinés et dotée d'une porte latérale de forme rectangulaire. On entre dans l'ezkaratz par une porte charretière à larges claveaux, chanfreinée et avec congés. Les élévations latérales et postérieure disposent également d'ouvertures à encadrement de pierre en rez-de-chaussée, tandis que les niveaux supérieurs sont dotés de parties en pan de bois percées d'ouvertures.
Hors typologie
Remanié
Propriété privée
2000
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Conseil général des Pyrénées-Atlantiques
2000
Labat Nelly
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37