Hôtel de voyageurs dit Hôtel du Grand Vignemale

Dénomination de l'édifice

Hôtel de voyageurs

Appellation d'usage

Hôtel du Grand Vignemale

Titre courant

Hôtel de voyageurs dit Hôtel du Grand Vignemale

Localisation

Occitanie ; 65 ; Gavarnie-Gèdre

Précision sur la localisation

Commune fusionnée après inventaire ; autrefois sur commune de Gavarnie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Hautes-Pyrénées

Lieu-dit

Guillamat

Références cadastrales

2011 A11 531 à 533

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Étable à chevaux ; parc

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1905

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par travaux historiques

Description historique

Dans un court écrit de 7 pages, le Comte Henry Russell insiste sur le succès touristique avéré du site de Gavarnie et de la difficulté à se loger sur place en été, "même en envahissant le presbytère, précise-t-il, et toutes les chambres des guides et du facteur". Il signale donc "qu'une société bien inspirée vient de construire un vaste hôtel moderne... à quelques centaines de mètres en amont du village et faisant face au Cirque, c'est-à-dire au Midi". Il évoque un "vaste et confortable hôtel" construit par M. Martinet, architecte et paysagiste, auteur du Parc Beaumont à Pau. Promotion touristique, culturelle, commerciale ? Russell vante aussi bien les charmes de Gavarnie que ceux du nouvel hôtel : "on a donné à ce nouvel hôtel le nom d'Hôtel du Grand-Vignemale, ce dont je suis très fier, puisque ce nom sonore rappelle la belle et solide montagne dont on m'a fait l'honneur de me donner pour près d'un siècle (ce qui me suffira...) les flamboyantes épaules de neige, et toutes les cimes" (Comte Henry Russell, 1905). L'établissement dispose d'écuries installées sur la rive opposée du gave et reçoit une clientèle aisée jusque dans les années 1939 avant sa fermeture. L'établissement devient alors un centre d'hébergement pour jeunes et connaît divers travaux d'aménagement (les fenêtres sont détruites à cette époque). L'établissement à nouveau fermé connaît une campagne de travaux de rénovation en 1986 et 1987 avant une réouverture en 1989. Les anciennes écuries, rachetées par la municipalité sont transformées en salle des fêtes. L'architecte Henri Martinet (1867-1936) a suivi les cours d'horticulture de Versailles et d'architecture à Tours, puis complète sa formation en Angleterre (1888). Il débute sa carrière à paris pour la Cie des Wagons lits pour laquelle il réalise une cinquantaine d'hôtels avec leurs parcs. Il est l'auteur de nombreux parcs de style paysager ornés de végétaux exotiques. Le Grand Hôtel du Vignemale était entouré d'un environnement arboré baptisé "parc" et dont il subsiste toujours une allée plantée d'un alignement de frênes.

Matériaux du gros-œuvre

Pierre ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; bossage

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan régulier en L

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement ; 3 étages carrés ; étage de comble

Typologie du couvrement

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée sans travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit à longs pans brisés

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier droit, escalier tournant à retours sans jour

Couverts ou découverts du jardin de l'édifice

Massif de fleurs ; plate-bande

Commentaire descriptif de l'édifice

Hôtel construit en amont du village et des prés de fauche situés sous Cazaux, sur la rive droite du gave, après le passage du premier pont. Il s'organise suivant un plan en L qui s'ouvre vers le cirque. La partie centrale de l'édifice abrite l'escalier donnant accès aux étages. L'hôtel compte un étage de soubassement (élévation ouest), trois étages et un étage de combles. La toiture à long pans présente une pente importante qui déborde largement sur les élévations. Des chevrons débordants s'appuyant sur une console soutiennent la base du toit. Les fenêtres des deux derniers étages percent la toiture. On compte 5 cheminées de briques sur la partie orientale de l'édifice. Le rez-de-chaussé ouvrant sur le jardin présente une série d'arcades tandis que la façade antérieure reste très sobre. Les élévations sont ordonnancées et les encadrements de baie présentent un appareil à bossage dont le relief est plus prononcé. Les élévations latérales présentent des pierres d'attente. Les anciennes écuries de l'hôtel sont installées en face de l'hôtel, sur la rive gauche du gave et adoptent un plan rectangulaire simple. Les élévations, couvertes d'un enduit épais laissent voir la pierre de taille autour des ouvertures (portes et fenêtres). Malgré sa transformation en salle des fêtes, l'édifice a conservé l'allure traditionnelle des écuries sumontées d'un fenil.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Ornement architectural

Description de l'iconographie

Deux colonnettes figurent à l'entrée de l'hôtel.

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2011

Copyright de la notice

(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Conseil départemental des Hautes-Pyrénées

Date de rédaction de la notice

2011

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Chabbert Roland ; Fournier Claire ; la Taille Alice de

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47