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Plateforme ouverte du patrimoine

Chapelle de Solférino

Désignation

Dénomination de l'édifice

Chapelle

Titre courant

Chapelle de Solférino

Localisation

Localisation

Occitanie ; Hautes-Pyrénées (65) ; Luz-Saint-Sauveur ; Gavarnie (rue de)

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Hautes-Pyrénées

Canton

Vallée des Gaves

Adresse de l'édifice

Gavarnie (rue de)

Références cadastrales

AE 0108

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1859

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Napoléon III (commanditaire)

Description historique

Appartenant au 19e siècle à la famille Brauhauban (également propriétaire de la pension ayant accueilli les duchesses de Berry et d'Angoulême et le couple impérial), le site est occupé au moins depuis le Moyen Âge par un ermitage dédié à saint Pierre fondé par les chevaliers de l'Ordre de Malte. Il se trouve sur l'ancienne route menant du bourg de Luz à Gavarnie. Le lieu de culte, annexe de l'église de Luz, qui s'y élève primitivement tombe progressivement en ruines au 18e siècle et à la Révolution. Après son séjour à Saint-Sauveur en 1859, Napoléon III commande donc, pour 16.000 francs de sa cassette personnelle, la construction d'une nouvelle chapelle en hommage aux victimes de la bataille de Solférino survenue lors de la campagne d'Italie. Cette bataille causa 40.000 morts et incita Henry Dunant à créer la Croix-Rouge. D'après la matrice cadastrale, Jean Brauhauban est officiellement exproprié en 1860 en vue de la réalisation de ce projet. Les travaux sont commandés auprès de l'architecte Emile Boeswillwald, alors en charge des Edifices diocésains pour la circonscription toute proche des Basses-Pyrénées, également auteur de l'église Saint-Martin de Pau et de la chapelle impériale de Biarritz, mais aussi de la nouvelle chapelle du bourg de Saint-Sauveur. Surveillé et dirigé par l'ingénieur Guillemin, le chantier débute dès 1859 et s'achève en 1863. A l'occasion de cette reconstruction, l'ermitage Saint-Pierre est rebaptisé Solférino, ce qui suscite l'étonnement de certains contemporains, mais il permet de revaloriser le site et de créer un nouveau but de promenade avec de superbes panoramas sur la vallée et les bourgs de Luz et de Saint-Sauveur. La chapelle arbore les monogrammes de l'empereur et de l'impératrice (N et E). Une stèle est également érigée à proximité, portant des inscriptions explicitement dédiées aux victimes de la bataille.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan régulier

Description de l'élévation intérieure

Rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés

Typologie du couvrement

Voûte en berceau

Typologie de couverture

Toit à longs pans

Commentaire descriptif de l'édifice

Cet édifice est bâti en marbre gris des Pyrénées et relève du style éclectique en vogue sous le Second Empire et la Troisième République. Il se compose d'un vaisseau en rez-de-chaussée à trois travées couvert d'un toit à deux pans dans le prolongement duquel s'inscrit une abside à deux pans et à chevet plat. Cet ensemble est précédé d'un clocher-porche de trois niveaux, couvert d'une toiture à deux pans parallèle à celle du vaisseau principal. L'ensemble est soutenu par des contreforts et percé de baies avec arcs en plein-cintre. Le rez-de-chaussée et le deuxième étage du clocher sont dotés de baies jumelées avec arc en plein-cintre. La modénature est en pierre de taille tandis que les murs de parement sont recouverts de crépis. A l'intérieur, la nef est couverte d'un enduit blanc et d'une voûte en berceau. Un arc plein-cintre en marbre gris sépare la nef de l'abside, où se trouve un autel en pierre grise.

Indexation iconographique normalisée

Monogramme

Description de l'iconographie

Au niveau du clocher-porche, l'arc plein-cintre de l'entrée porte les monogrammes usuels du couple impérial: N pour Napoléon et E pour Eugénie.£Une plaque apposée sous une baie indique: "MEMORIAL de SOLFERINO 1859. Aux mors du 24 juin. A l'idée Croix-Rouge. Henry Dunant. 25 juin. Castiglione".

Commentaires d'usage régional

Architecture éclectique ; architecture néo-romane ; architecture néogothique

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2020

Date de rédaction de la notice

2021

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Delpech Viviane

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

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Chapelle Solferino et site de la colline Saint-Pierre
Chapelle Solferino et site de la colline Saint-Pierre
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
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Chapelle Solferino et site de la colline Saint-Pierre
Chapelle Solferino et site de la colline Saint-Pierre
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
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Chapelle Solferino. Elévation latérale
Chapelle Solferino. Elévation latérale
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
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Chapelle Solferino. Plaque commémorative
Chapelle Solferino. Plaque commémorative
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
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Chapelle et monument Solferino au début du 20e siècle
Chapelle et monument Solferino au début du 20e siècle
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
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Chapelle Solferino au début du 20e siècle
Chapelle Solferino au début du 20e siècle
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
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Plan de situation
Plan de situation
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Université de Pau et des Pays de l'Adour
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