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Plateforme ouverte du patrimoine

Église Saint-Jacques-le-Majeur

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Église mixte

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Jacques-le-Majeur

Titre courant

Église Saint-Jacques-le-Majeur

Localisation

Localisation

Grand Est ; Bas-Rhin (67) ; Reipertswiller ; rue de l'Eglise

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Alsace

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Petite-Pierre (La)

Adresse de l'édifice

Eglise (rue de l')

Références cadastrales

1989 1

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Enclos ; cimetière

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

13e siècle ; 14e siècle (?) ; 4e quart 15e siècle ; 18e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1478 ; 1888 ; 1949

Auteur de l'édifice

Description historique

La tour-clocher qui daterait du début du 13e siècle (travaux historiques) , constitue la partie la plus ancienne de l'église mixte Saint-Jacques-le-Majeur. La nef fut vraisemblablement remaniée au 14e siècle, alors que le village passait aux seigneurs de Lichtenberg. En 1478, Jacques dit le Barbu, comte de Lichtenberg, décida d'établir sa chapelle funéraire dans le choeur de l'église. Des baies sont percées dans la nef et le choeur est agrandi et surhaussé. La nef semble avoir subi quelques transformations au 18e siècle et en 1888, comme en témoigne le millésime gravé sur le plafond de la nef. La sacristie détruite à la Révolution, est reconstruite en 1949. L'église devint mixte à partir de 1693. La paroisse était desservie par les vicaires d'Ingwiller. En 1803, Reipertswiller est annexe de la paroisse de Wimmenau. En 1865 est créée la paroisse de Lichtenberg-Reipertswiller.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Grès ; moellon ; enduit

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Commentaire descriptif de l'édifice

Eglise orientée, entourée d'un cimetière fortifié à l'origine. La tour-clocher, à trois niveaux, constitue la partie la plus ancienne de l'édifice. Cette tour carrée et massive a dû servir de tour de guet. Au 18e siècle les murs ont été percés de petites ouvertures et renforcés par des crochets métalliques et un chaînage intérieur. La tour est couverte d'un toit en bâtière, avec, à chaque extrémité de la toiture une croix en pierre. Le mur gouttereau sud de la nef se trouve dans le prolongement de la tour et reprend vraisemblablement une partie des élévations de la nef d'origine. Côté nord, la nef a été élargie. La porte percée sur le côté ouest de la façade méridionale doit dater de cet agrandissement qu'on peut situer au 14e siècle ; protégée par un auvent sur corbeaux, elle est en arc brisé et présente une modénature simple. Face à cette porte, le mur nord de la nef a été percé au 18e siècle de deux petites ouvertures cintrées superposées pour éclairer la tribune et la partie de la nef située au-dessous. A l'est, la nef est éclairée par deux fenêtres de style gothique contemporaines de la construction du choeur. La nef est plafonnée au niveau du sommet de l'arc triomphal et l'on ne voit aucune trace de contreforts ou amorces de nervures. La tribune, datée de 1888, remplace une plus petite. Le choeur comprend une travée barlongue et une abside à cinq pans. Il est de même largeur que la nef mais beaucoup plus haut ; le choeur est étayé par des contreforts, qui portent à leur couronnement des sculptures très usées (têtes d'animaux fantastiques ?) le mur sud du choeur est percé d'une porte dont les moulurations s'entrecroisent. Le choeur est éclairé par cinq baies à deux lancettes trilobées dont le réseau présente des motifs variés. La voûte à nervures multiples, prend appui sur des chapiteaux semi-hexagonaux de colonnettes engagées. La clef de voûte de l'abside porte le blason des Lichtenberg, flanqué à l'ouest d'une tête d'homme barbu censé représenter Jacques de Lichtenberg. La sacristie est édifiée entre deux contreforts, des consoles en saillie dans les angles marquent le départ d'une croisée d'ogive et indiquent que la sacristie était voûtée, l'étage de la sacristie semblait occupé par une tribune seigneuriale si l'on en croit les vestiges d'une ouverture au niveau du deuxième contrefort. Cet emplacement est occupé actuellement par l'orgue.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Commentaires d'usage régional

Tour clocher,chevet à pans coupés,tête d'homme,arc brisé,arc triomphal,colonne

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1983/12/30 : classé MH

Référence aux objets conservés

IM67010215 ; IM67010217 ; IM67010216 ; IM67010218 ; IM67010214

Intérêt de l'édifice

À signaler

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1996

Date de rédaction de la notice

1996

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Hauss Alain

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31